Germano Celant

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Germano Celant
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
MilanVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Lambrate (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Quartier Prada (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Eugenio Battisti (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Germano Celant (né à Gênes le et mort à Milan le ) est un critique d'art italien, célèbre notamment pour être à l'origine en de l'expression «  Arte Povera », « art pauvre », pour désigner un groupe d'artistes italiens - Alighiero Boetti, Mario Merz, Gilberto Zorio, Michelangelo Pistoletto, Giuseppe Penone, Luciano Fabro, Jannis Kounellis, Pino Pascali.

Carrière[modifier | modifier le code]

Commissaire invité, Germano Celant organisa l'exposition Arte & Ambiente dans le Pavillon italien de la 37e Biennale de Venise en 1976[1]. Depuis Off mediaBari en 1977), il commença à collaborer avec le musée Guggenheim de New York, pour lequel il devint par la suite senior curator. Toujours au Guggenheim, il prépara en 1994 l’exposition Italian Metamorphosis 1943-1968. Il organise ensuite d’autres expositions au Centre Pompidou de Paris (1981), à Londres (1989) et au Palazzo Grassi à Venise (1989). Pour le même Palazzo Grassi en 1986, il organisa la grande rétrospective Futurismo e Futurismi. En 1996, il organisa la première édition de la Biennale de Florence Arte e Moda. En 1997, il fut nommé directeur de la 47e Biennale de Venise puis directeur artistique de la Fondation Prada à Milan[2],[3].

Pour l'organisation de La mostra Art & Food dans le cadre de l'Exposition universelle de Milan 2015, le critique d'art Philippe Daverio écrit :

« Stimo la capacità di Celant di farsi dare soldi, la sua cupidigia è pari ai suoi non meriti e al suo ruolo nelle lobby dell’arte». »

— La Repubblica, [4]

« J'apprécie la capacité de Celant à gagner de l'argent, sa cupidité est égale à son manque de mérite et son rôle dans les lobbies de l'art. »

— [4]

Germano Celant est mort le à l'âge de 80 ans, à l'hôpital San Raffaele de Milan, en raison de complications causées par le COVID-19[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Germano Celant: Sharing a Dream », sur www.domusweb.it (consulté le )
  2. (it) Massimo Mattioli, « Miuccia Prada e Germano Celant premiati a New York dall’Independent Curators International.... », sur Artribune, (consulté le ).
  3. « Rencontre avec Germano Celant - Musée d'art contemporain de Lyon », sur .mac-lyon.com (consulté le ).
  4. (it) Oriana Liso, « Milioni di euro per mostre e curatori: su Expo 2015 si abbatte una nuova tempesta », sur Repubblica.it, (consulté le ).
  5. (it) Dario Papalardo, « È morto Germano Celant, padre dell'arte povera - la Repubblica », sur la Repubblica, Repubblica, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Martine Béguin, « Le renouveau de la scène artistique milanaise », sur rts.ch, (consulté le ).
  • (it) Lara Conte, « Germano Celant: l'archivio come pratica. Da una dimensione curatoriale transnazionale a una visione planetaria e globale », dans Massimo Maiorino, Maria Giovanna Mancini, Francesca Zanella (dir.), Archivi esposti: teorie e pratiche dell'arte contemporanea, Quodlibet, coll. « Quaderni dell'Accademia », (ISBN 9788822908193), p. 49-56.
  • « Venise : le cabinet des merveilles de la Fondation Prada », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Laura Petican, Arte povera and the baroque : building an international identity, Berne, : P. Lang, , 275 p. (ISBN 9783034304771).
  • Giuliano Sergio (trad. James Gussen), « Arte povera, une question d’image. Germano Celant et la représentation critique de la néo-avant-garde », Études photographiques, no 28,‎ , p. 120-142 (lire en ligne Accès libre).

Liens externes[modifier | modifier le code]