Georges Mandaoué

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Georges Métou Mandaoué est un homme politique indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, né dans la tribu de Nekoue à Houaïlou le . Militant de l'Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités (USTKE) et vice-président du Parti travailliste, il est depuis le membre des 9e, 10e, 11e et 12e gouvernements locaux issus de l'Accord de Nouméa.

Du syndicalisme à la représentation coutumière

Fonctionnaire à l'Office des postes et télécommunications (OPT) de Nouvelle-Calédonie, Georges Mandaoué milite à partir de 1984 au sein du Syndicat des travailleurs kanaks et des exploités (STKE), devenu par la suite l'USTKE, à l'époque l'une des composantes (jusqu'en 1989) du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS).

Il laisse son travail à l'OPT lorsqu'il est choisi en comme l'un des deux représentants de l'aire Ajië-Aro au Sénat coutumier tout juste créé par le statut de l'Accord de Nouméa[1]. Il exerce la présidence tournante annuelle de cette institution du [2] au [3].

Il est reconduit au Sénat coutumier pour un mandat de cinq ans lors du renouvellement du [4]. Il cesse d'exercer ses fonctions de sénateur coutumier le suite à son élection comme conseiller provincial[5].

Cadre du Parti travailliste

Il participe à la création en 2007 du Parti travailliste, bras politique de l'USTKE situé à l'extrême gauche de l'échiquier néo-calédonien. Il en devient le vice-président. Il mène la liste de cette formation à l'élection municipale de à Houaïlou : elle obtient 278 voix et 15,95 % des suffrages exprimés au 1er tour (4e meilleur résultat sur 5 candidatures) puis 262 votes (12,55 %) au 2e tour (également 4e score sur 5), pour 2 élus sur 27. Georges Mandaoué devient ainsi conseiller municipal d'opposition face à la majorité de l'Union nationale pour l'indépendance (UNI) du maire Valentine Eurisouké (issue du FLNKS et du Parti de libération kanak, dit Palika).

Pour les élections provinciales du , il est en troisième position sur la liste travailliste emmenée par le conseiller municipal de Pouébo Rock Doui en Province Nord. Celle-ci obtient le troisième meilleur score, derrière l'UNI du président Palika de l'Assemblée sortante Paul Néaoutyine et l'Union calédonienne (UC) du maire de Canala Gilbert Tyuienon, avec 2 593 voix, 11,97 % des suffrages exprimés et 3 élus sur 22 (dont 2 sur les 15 également envoyés au Congrès). Georges Mandoué fait donc son entrée au sein de l'institution provinciale dont il prend la présidence de la Commission de la femme.

Après le renversement du gouvernement Gomès par la démission collective de ses membres FLNKS-UC le , Georges Mandaoué est présenté en troisième position sur la liste « Entente » (alliance entre le groupe FLNKS, tendance UC, et le Parti travailliste) pour l'élection du nouvel exécutif du . Il est élu, et reconduit dans les gouvernements successivement désignés les 17 mars, 1er avril et 10 juin de la même année. À partir du , il est chargé d'animer et de contrôler les secteurs du Travail et de l'Emploi, de l'Insertion professionnelle, de l'Identité kanak et des Affaires coutumières ainsi que des Relations avec le Sénat coutumier et les Conseils coutumiers, à quoi s'ajoute le Dialogue social à partir du . Il a également été coresponsable, avec le président du gouvernement Harold Martin (anti-indépendantiste de l'Avenir ensemble), du 11 mars au et de la Formation du 22 mars au 1er avril.

Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes