Georges Bouhour

Portrait de Georges Bouhour présent sur sa tombe.

Biographie
Naissance	25 janvier 1920 Somain
Décès	15 décembre 1942 (à 22 ans) Fort du Vert-Galant (Wambrechies)
Sépulture	Cimetière de Somain
Nationalité	française
Domicile	Somain
Activités	Résistant, mineur ou mineuse
Fratrie	Émile Bouhour

Vue de la sépulture.

Georges Bouhour ^Écouter, né le 25 janvier 1920 à Somain et fusillé le 15 décembre 1942 au fort du Vert-Galant à Wambrechies, est un résistant communiste français. Son frère Émile a également été fusillé.

Biographie[modifier | modifier le code]

Georges Bouhour naît le 25 janvier 1920^[1] au n^o 73 de la rue Louis-Pasteur à Somain, dans le Nord, en France. Il est le fils de Jean-Baptiste Bouhour, trente-neuf ans, mineur et de Célina Coquelle, trente-huis ans, ménagère. Son frère aîné est Émile Bouhour^[2]. Georges Bouhour réside à Somain^[3].

La gendarmerie française l'arrête pour « activité communiste, constitution de groupes de francs-tireurs, terrorisme, détention d’armes, vols graves, meurtres divers » le 18 septembre 1942 dans sa ville natale. Il est ensuite enfermé à la prison de Douai puis à celle de Loos^[3].

Il est fusillé le 15 décembre 1942^[2]^,^[4] au fort du Vert-Galant à Wambrechies^[3], le même jour que René Caby, habitant à Vred, commune voisine^[5]. Son nom apparaît sur le monument aux morts de Somain situé dans le cimetière communal, il est d'ailleurs inhumé dans la crypte de ce monument aux côtés de son frère. Une rue porte son nom et celui de son frère à Somain, l'une de ses extrémités rejoint la rue Alexandre-Bisiaux. À Rieulay, la rue qui porte le nom de deux frères à l'une de ses extrémités avec la rue Jean-Baptiste-Fiévet, ces deux résistants ayant été fusillés avec son frère.

Son acte de naissance, signé par le maire Victor Brachelet.
La rue des Frères-Émile-et-Georges-Bouhour de Somain en mars 2019.
La rue des Frères-Émile-et-Georges-Bouhour de Rieulay en août 2022.
Georges Bouhour est mentionné parmi les fusillés sur le monument aux morts.

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Thiery 2013, p. 338.
↑ ^{a et b} Fossier 1977, p. 300.
↑ ^{a b et c} Delphine Leneveu, « Notice BOUHOUR Georges », Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social,‎ 4 septembre 2014 (lire en ligne)
↑ Gobert 2005, p. 38.
↑ Fossier 1977, p. 117.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Georges Bouhour, sur Wikimedia Commons

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Fort du Vert-Galant

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ressource relative à la vie publique :
- « Maitron »

Bibliographie[modifier | modifier le code]

: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Victor Gobert (préf. Jean-Claude Quennesson), Somain, 1939-1945, vol. 3, Éditions Alan Sutton, janvier 2005, 128 p. (ISBN 2-84910-162-1), p. 38.
Laurent Thiery (préf. Yves Le Maner et Étienne Dejonghe), La répression allemande dans le Nord de la France : 1940–1944, Presses universitaires du Septentrion, 2013, 368 p. (ISBN 978-2-7574-2284-7), p. 338.
Jean-Marie Fossier (préf. Marcel Paul), Zone interdite : Mai 1940–mai 1945, Nord-Pas-de-Calais, Les Éditions sociales, 1977, 774 p., p. 177, 300.

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[Thiery2013Q109533206338-1] Thiery 2013, p. 338.

[Fossier1977Q109533803300-2] {a et b} Fossier 1977, p. 300.

[R1-3] {a b et c} Delphine Leneveu, « Notice BOUHOUR Georges », Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social,‎ 4 septembre 2014 (lire en ligne)

[Gobert2005Q7138706338-4] Gobert 2005, p. 38.

[Fossier1977Q109533803117-5] Fossier 1977, p. 117.

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