Frédéric Gadmer

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Frédéric Gadmer
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Frédéric Gadmer est un photographe militaire né le à Saint-Quentin et mort le à Paris. Il effectue plusieurs expéditions au début du XXe siècle et réalise de nombreuses images de terrains.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et débuts[modifier | modifier le code]

Frédéric Gadmer est né le à Saint-Quentin[1]. Il grandit dans une famille protestante. Son père est pâtissier-confiseur. Sa famille s’installe à Paris au début du XXe siècle. De 1898 à 1902, il effectue son service militaire puis travaille pour une société d’héliogravure à Paris.

Carrière[modifier | modifier le code]

Avant sa mobilisation, il effectue plusieurs voyages à Cologne, Francfort, Anvers, Madrid, Biskra, Alexandrie, Istanbul, Fez, Beyrouth, et en Syrie.

En 1914, il devient opérateur à la section photographique de l’armée dès sa création en 1915. En juillet 1915, membre du corps expéditionnaire d’Orient, il réalise diverses missions photographiques en France et à Salonique, avant de partir pour le Cameroun où il reste un an et demi.

En décembre 1916, après l'expulsion en début d'année des colons allemands du Cameroun, il explore le pays à partir de Douala. Il réalise près de 1 000 clichés du Sud au Nord du Cameroun[2].

À la fin de la Première Guerre mondiale, il entre au service du banquier d’Albert Kahn, pour lequel il effectue des missions dans le cadre des Archives de la Planète. En 1920, il réalise des photos des plusieurs rues de Paris[3],[4]. Devenu caméraman, il voyage en Palestine, en Perse, en Irak[5], en Afghanistan, au Maghreb, au Dahomey[6] en Allemagne, en Suisse, en Belgique et en France[7] avec l’exposition coloniale de 1931[8].

La faillite d'Albert Kahn met fin à ses missions pour les Archives de la Planète[9],[10]. Il collabore ensuite avec l’entreprise de cartes postales Yvon[11].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Demeuré célibataire, Frédéric Gadmer meurt à Paris le . Il lègue tous ses biens à l’Armée du salut. Il est décrit comme « taciturne », « impénétrable », « solitaire », « sérieux ». Il parle peu de lui.

Photothèque[modifier | modifier le code]

Ses photos sont consultables sur la Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine[1]. Certaines sont en couleurs[12],[13],[14].

Galerie de photographies d'expéditions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Frédéric Gadmer | MAP », sur mediatheque.labrmngp.fr (consulté le )
  2. Le Cameroun en 1917-1918 : Histoire, paysages, ethnies.
  3. « De la Belle Époque aux Années folles : le Paris de la couleur », sur Beaux Arts (consulté le )
  4. (en-US) « Frédéric Gadmer Archives », sur FellowPrimo (consulté le )
  5. Marc Potel, « Photographie et voyage en Perse », Cahiers d’études sur la Méditerranée orientale et le monde turco-iranien, no 23,‎ (ISSN 0764-9878, DOI 10.4000/cemoti.123, lire en ligne, consulté le )
  6. « ACCRA [dot] ALT — manufactoriel: Dahomey 1930, Frédéric Gadmer ... », sur accradotalt.tumblr.com (consulté le )
  7. « Story Map Tour », sur www.arcgis.com (consulté le )
  8. (en) « Archives of the Planet », sur Soluna Collective (consulté le )
  9. « Frédéric Gadmer, Paris 1er, la crue de la Seine à la pointe de l’île de la Cité, square du Vert-Galant, 4 janvier 1924, autochrome, 9 × 12 cm. © musée départemental Albert-Kahn, collection des Archives de la planète © département des Hauts-de-Seine », sur Amis du musée Albert-Kahn (consulté le )
  10. « Frédéric Gadmer - Forums Geneanet », sur www.geneanet.org (consulté le )
  11. « Frédéric Gadmer sur Tumblr », sur www.tumblr.com (consulté le )
  12. Looking_At_The_Past, « Aug 17 1920 Frédéric Gadmer takes this 101-year-old colour autochrome photo (Albert-Kahn Museum: A 23 270) in front of ruins of City Hall of Péronne, France almost 2 years after WWI ended. Tank is the British Female Mark IV Tank (s/n 2757) "Gordon" that last fought on Sep 30 1918 near Tilloy », sur r/france, (consulté le )
  13. « Paris entre Belle Époque et Années folles à la Cité de l'architecture », sur Connaissance des Arts, (consulté le )
  14. Irène Birtchansky, « Paris 1910-1937, dans les collections Albert-Kahn – Association Gens d'images » (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le Cameroun en 1917-1918 : Histoire, paysages, ethnies.
  • Marc Potel, « Photographie et voyage en Perse », Cahiers d’études sur la Méditerranée orientale et le monde turco-iranien, no 23,‎ (ISSN 0764-9878, DOI 10.4000/cemoti.123, lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]