Fort Thiriet
Pour les articles homonymes, voir Thiriet.
| Fort Thiriet | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays |  Algérie
|
| Wilaya | Illizi |
| Daïra | In Amenas |
| Commune | Debdeb |
| Géographie | |
| Coordonnées | 30° 10′ 48″ nord, 9° 22′ 41″ est |
| Localisation | |
modifier  |
|
Le Fort Thiriet est un fort situé en territoire algérien près des frontières avec la Tunisie et la Libye.
Géographie[modifier | modifier le code]
Sur la commune de Debdeb tout au nord de la Wilaya d'Illizi, entre l’Oued Mariksene au Sud et Bordj (Fort) Messouda au Nord. Situé en territoire Algérien à l’Est, à la limite extrême sud de la Tunisie et extrême ouest de la Libye, Fort Thiriet est à 12 km au Ouest-Nord-Ouest de Ghadamès (Libye), au bord Sud-Est du Grand Erg Oriental.
Histoire[modifier | modifier le code]
C’est un site riche pour l’étude de la préhistoire du Sahara au paléolithique et particulièrement pour la période néolithique[1].
Le nom de « fort Thiriet » rend hommage au Colonel R. Thiriet, commandant le territoire militaire des oasis sahariennes, né en 1899[2] et mort le à Tripoli (Libye), où il représentait l'Algérie au sein de la commission de délimitation de la frontière saharo-libyenne[3]. Le colonel était, depuis la première mission française du Fezzan (1944), passionné de préhistoire. Il avait publié en collaboration avec le Dr H. Marchand, plusieurs notes sur le Néolithique saharien. Après 30 années de Sahara, il avait réuni une collection d'une qualité exceptionnelle. Cet ensemble fut donné, selon sa volonté, au musée national du Bardo (Algérie) à Alger[4].
Fort Thiriet était également le siège d'une des compagnies méharistes sahariennes celle de Mariksène.
Le fort fut le théâtre de violents combats entre les Forces françaises Libres et l'armée italienne à partir du [5].
Ce poste avancé fut aussi attaqué par des soldats tunisiens lors de la crise de Bizerte les 20 et [6].
C’est également un ancien terrain d'aviation de l'armée française en l'Afrique française du Nord (AFN).
Aujourd’hui[modifier | modifier le code]
La particularité du désert fait que la trace de la piste d’atterrissage est toujours visible, notamment sur les vues satellites[7].
À comparer avec d’anciennes photos[8].
Références[modifier | modifier le code]
- Industries préhistoriques de la région de Fort-Thiriet (Sahara oriental), de Jean-Pierre Savary, Bulletin de la Société préhistorique française, 1961, vol. 58, no 8-10, p. 605-620
- [PDF] Bibliographie sur le Colonel R. Thiriet, item No 126, sur andre.balout.free.fr
- Sahara, les traces de l’homme, de Jean-Charles Humbert, Ed. Chabaud, 1989: Voir extrait p. 138
- Extrait de la séance du 28 février 1957, Bulletin de la Société préhistorique française : 1957, vol. 54, no 1-2 : Voir “Nécrologie” p. 63.
- Sahara, les traces de l’homme, de Jean-Charles Humbert, Ed. Chabaud, 1989 : Voir extrait p. 139
- La bataille de Bizerte, Tunisie, 19 au 23 juillet 1961, de Patrick-Charles Renaud, Ed. Harmattan, 1996: Voir note 2, p. 150
- Vue satellite avec Google map.
- Photos anciennes de Pierre Fernand Lacroix sur le site internet de Jacques Moulin.
