Famille de Béchade
Famille de Béchade | |
Blasonnement | De gueules au chevron d'or, chargé de 3 quintefeuilles de gueules, accompagné de 3 tours d'or ouvertes du champ, au chef d'or chargé de 3 étoiles de gueules. |
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Période | XVIIIe au XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Guyenne |
Demeures | Lanzac (Périgord)[1] |
Charges | Conseiller en la cour des aides de Bordeaux Conseiller à la cour de Bordeaux Président de la chambre et du tribunal de commerce de Bordeaux Député Conseiller général |
Récompenses civiles | Ordre de la Légion d'honneur |
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La famille de Béchade, anciennement Béchade, est une famille subsistante de la noblesse française[2] anoblie au XIXe siècle et originaire de Guyenne (Gornac).
Cette famille compte parmi ses membres des magistrats, des représentants du commerce à Bordeaux et des députés de la Gironde.
Histoire
[modifier | modifier le code]Dans le Livre d'or de la Gironde il est écrit que la famille de Béchade est originaire de Transylvanie et qu'elle appartient à la vieille noblesse de robe[3]. Les membres de la famille Béchade illustrèrent le barreau de Bordeaux[3].
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit : « La famille de Béchade occupait dès le XVIIIe siècle un rang honorable à Bordeaux et y reçut des lettres de bourgeoisie en 1765 ou 1785. Jean de Béchade, négociant à Bordeaux, marié vers 1755 à Thérèse Saint-Martin en laissa trois fils, Vital, Jean-Baptiste et André-Didier, qui furent les auteurs de trois branches"[1]. Il ajoute que l'aîné reçut le par lettres patentes du roi Louis XVIII le titre héréditaire de baron avec anoblissement en tant que besoin et avec institution en majorat, de son domaine de Lanzac, en Périgord[1]. Le second fils fut l'auteur d'une branche demeurée non noble[1]. Le troisième fils fut anobli le par lettres patentes du roi Charles X »[1]. Gustave Chaix d'Est-Ange écrit également : « La famille de Béchade revendique, paraît-il, une origine commune avec une famille du même nom qui a occupé un rang distingué en Limousin et en Angoumois »[1].
La branche aînée de la famille de Béchade s'éteignit en ligne masculine en 1863 avec le fils du bénéficiaire[1]. La troisième branche, anoblie en 1825, est subsistante[2].
Généalogie
[modifier | modifier le code]La généalogie présentée ci-dessous est issue des travaux de Gustave Chaix d'Est-Ange[1] :
- Jean de Béchade, négociant à Bordeaux, marié en 1756 à Thérèse Saint-Martin, eut trois fils :
- Vital de Béchade (né à Bordeaux en 1756 - décédé en 1842), pourvu en 1785 de la charge de conseiller en la Cour des aides de Bordeaux puis conseiller à la Cour de Bordeaux de 1811 à 1827, il reçut le par lettres patentes du roi Louis XVIII le titre héréditaire de baron avec anoblissement en tant que besoin et avec institution en majorat, de son domaine de Lanzac, en Périgord. Le baron Béchade mourut en 1842. Il avait épousé Catherine Pélissier, dont il eut :
- ... Béchade, devenue par mariage « vicomtesse » de Chasteigner
- Jean-Émile, baron de Béchade (1794-1863), conseiller à la cour de Bordeaux de 1827 à 1862. Marié avec Marie Louise Moustier dont une fille unique :
- Thérèse de Béchade (1863-1932), mariée à Roger de Seissan de Marignan
- Jean-Baptiste de Béchade, dit Béchade-Cazeaux (1758-1834), député de la Gironde à l'Assemblée législative puis au Conseil des Cinq-Cents, marié en 1784 à Thérèse Fanny Seignouret, il fut l'auteur d'une branche demeurée non noble, dont :
- Charles-Vital Béchade-Cazeaux (1793-?)
- André-Didier de Béchade (1760-1836), négociant à Bordeaux, président de la chambre et du tribunal de commerce de Bordeaux sous la Restauration, député de la Gironde de 1820 à 1828, anobli le par lettre patentes du roi Charles X. Il avait été marié en 1791 à Éléonore Cabarrus, puis en 1819 à Adèle (de) Bergevin (fille de Auguste Bergevin, commissaire principal de la marine) dont Auguste, Louis et Marie.
- Auguste de Béchade (1820-1911), marié en 1847 à Bessy Motz, veuf sans enfants en 1879, a relevé la titre de baron de Béchade après la mort de son cousin germain
- Louis de Béchade (1824-1879), inspecteur principal de la Compagnie des Chemins de fer du Midi, marié en 1846 avec Octavie de Chasteigner de La Rocheposay dont Charles et Gabriel
- Charles de Béchade, marié à Suzanne Sajoux, dont postérité
- Gabriel de Béchade (1858-1917), marié en 1897 à Jeanne-Marie Leconte, dont postérité
- Vital de Béchade (né à Bordeaux en 1756 - décédé en 1842), pourvu en 1785 de la charge de conseiller en la Cour des aides de Bordeaux puis conseiller à la Cour de Bordeaux de 1811 à 1827, il reçut le par lettres patentes du roi Louis XVIII le titre héréditaire de baron avec anoblissement en tant que besoin et avec institution en majorat, de son domaine de Lanzac, en Périgord. Le baron Béchade mourut en 1842. Il avait épousé Catherine Pélissier, dont il eut :
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Vital de Béchade (1756-1842), avocat au parlement de Bordeaux, conseiller à la cour des Aides en 1785 puis conseiller à la cour Royale de Bordeaux de 1811 à 1827, anobli et titré baron héréditaire le avec institution de majorat par lettres patentes du roi Louis XVIII[1],[4].
- André-Didier de Béchade (1760-1836), négociant-armateur associé à l'importante maison « Cabarrus-Béchade », président de la chambre et du tribunal de commerce de Bordeaux (1818-1820) et élu député de la Gironde (1820-1828)[5]. Il est anobli le par lettres patentes du roi Charles X.
- Gabriel de Béchade (1858-1917), petit-fils du précédent. Né à Bordeaux en 1858 et mort le . Arrivé en Nouvelle-Calédonie en 1883, il fonde cinq ans plus tard à Nouméa une maison de commerce et d'armements, qui deviendra la Société des établissements de Béchade des Nouvelles-Hébrides (S.B.N.H). Quelques années après, il établit un comptoir à Port-Villa, qui dessert toutes les iles des Nouvelles-Hébrides. Il sera juge au tribunal de commerce de Nouméa pendant douze ans puis sera membre de la Chambre de commerce de Nouméa depuis 1894 et président pendant sept ans. Il fut également conseiller auprès du gouverneur de la Nouvelle-Calédonie en 1898[3].
- Jean Béchade-Casaux (1762-1834), avocat et député à la convention nationale. Membre du Conseil des Cinq-Cents. Il occupait ses loisirs à cultiver la poésie. Il fut à plusieurs reprises Lauréat à l'Académie des Jeux Floraux. Il était négociant à Ambès et élu député de la Gironde au Conseil des Cinq-Cents, rallié plus tard au gouvernement de Bonaparte, il devint, sous l'Empire, le , conseiller général de la Gironde[6].
Alliances
[modifier | modifier le code]Les principales alliances de la famille de Béchade sont[1] : Saint-Martin (1756), Seignouret (1784), Cabarrus (1791), Pélissier, Moustier, (de) Bergevin (1819), de Lacolonge, de Chasteigner (1846), Motz (1847), de Seissan de Marignan, Sajoux, Leconte (1897).
Armes, devise, titres
[modifier | modifier le code]- Armoiries (1746) : Un écu de sable semé de fleurs de lys d'or, au lion d'argent, armé et lampassé de gueules au chef d'azur chargé de trois arbres d'or encaissés de même avec support de deux lions d'argent, armés et lampassés de gueules et d'une tour au naturel sur un champ d'or à la bordure de gueules, chargée de la devise « Fecit et Defendit » écrite en lettres d'or.
- Armes : De gueules au chevron d'or chargé de trois quintefeuilles de gueules et accompagnées de trois tours d'or, au chef d'or à trois étoiles de gueules[1].
- Titres : Baron le par lettres de Louis XVIII en faveur de Vital Béchade (1756-1842)[1]. Titre éteint en 1863 avec le fils du bénéficiaire.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, III. Bas-Ber. - 1904, pages 226-227 Béchade (de) et Béchade.
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2002, page 39.
- Livre d'or de la Gironde, Paris, R. Wagner, , 585 p. (lire en ligne), pages 36 à 40
- Bulletin des lois de la République française, Imprimerie nationale, 1820, page 98.
- Biographie extraite du Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 d'Adolphe Robert et Gaston Cougny sur le site de l'Assemblée Nationale.
- Biographie extraite du Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 d'Adolphe Robert et Gaston Cougny sur le site de l'Assemblée Nationale.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, III. Bas-Ber. - 1904, pages 226-227 Béchade (de) et Béchade.
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2002, page 39
- R. Wagner, Paris, 1914, Livre d'or de la Gironde p. 36-40 (collections patrimoniales numérisées de l'université Bordeaux-Montaigne). Consultation en ligne
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des familles subsistantes de la noblesse française (A à K)
- Liste des familles françaises anoblies et/ou titrées au XIXe siècle
Liens externes
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