Eustachie Chabot

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Eustach(i)e Chabot)
Eustachie Chabot
Titres de noblesse
Dame de Moncontour
Dame de Vouvant et de Mervent
Biographie
Naissance
Av. 1184
Décès
Av. 1215
Famille
Père
Thibaud II Chabot
Mère
Marguerite Loubet
Fratrie
Thibaud III Chabot
Conjoint
Enfants
Geoffroy II de Lusignan
Guillaume de Valence
Aimery de Lusignan
Armes de la famille Chabot

Eustachie ou Eustache Chabot[1] (av. 1184-av. 1215) est une noble du Bas-Poitou issue de la Maison Chabot.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Elle est la fille de Thibaut II Chabot[2] (av. 1114-v. 1180/85), seigneur de Moncontour, du Petit-Château de Vouvant et de Marguerite Loubet. Elle a pour frère Thibaud III Chabot (?-ap. 1206), seigneur d'Oulmes[3].

Par son mariage avec Geoffroy Ier de Lusignan, elle devient la belle-sœur des rois de Jérusalem et de Chypre : Guy de Lusignan (av. 1153-1194) et Aimery II de Lusignan (av. 1152-1205).

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Geoffroy Ier de Lusignan[modifier | modifier le code]

Eustachie Chabot épouse Geoffroy Ier de Lusignan[4] (av. 1150-1216), seigneur de Vouvant (1169-1216)[5], Soubise (av. 1171-1216), héros des croisades aux côtés de ses frères cadets Guy et Aimery. Il a été, en Orient, comte de Jaffa[6] et d'Ascalon (1191-1192)[7] avant leur union contractée avant le 4 mai 1200[8]. Il est le fils de Hugues VIII de Lusignan (v. 1097-ap. 1171), seigneur de Lusignan et de Bourgogne de Rancon[9] (av. 1112-ap. 1169), dame de Vouvant et de Civray.

Elle apporte en dot à son époux le petit château de Vouvant, réunissant les deux seigneuries vouvantaises[10], le château de Moncontour[8], Mouchamps et peut-être celui de Mervent[11],[12],[13].

Ils ont trois enfants :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « chabot », sur larousse.fr, Dictionnaire Larousse : « Petit poisson à grosse tête épineuse, carnivore, chassant à l'affût, et dont la plupart des espèces vivent sur les côtes des mers froides. ».
  2. Fils aîné de Sébrand Ier Chabot (♰ ap. 1152) et d'Agnès de la Rocheservière.
  3. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 10 (« Le sous-lignage de Vouvant »), p. 169
  4. Veuf d'Humberge de Limoges (v. 1160-av. 1195), fille d'Adémar V (♰ 1199), vicomte de Limoges et de Sarra de Cornouailles.
  5. Cartulaires et chartes de l'abbaye de l'Absie (Bélisaire Ledain), t. XXV, Poitiers, coll. « Archives historiques du Poitou », (lire en ligne), partie III, p. 132-133
    1169, 15 avril, Vouvant : Geoffroy [Ier] de Lusignan [seigneur de Vouvant], le premier jour après l'enterrement son frère Hugues [le Brun], à Lusignan, en présence de leur mère Bourgogne de Rancon et son oncle Simon de Lezay, donne à l'abbaye de l'Absie une rente de vingt sous en échange de la célébration d'une messe annuelle pour l'anniversaire de la mort de son frère.
  6. Die Urkunden der Lateinischen Könige von Jerusalem (éd. Hans E. Mayer et Jean Richard), vol. 2, Hanovre, Hahnsche Buchhandlung, coll. « Monumenta Germaniae Historica / Diplomata Regum Latinorum Hierosolymitanorum » (no 6), , partie 485, p. 825-828
    1191, 26 octobre, dans l'armée en marche vers Jaffa : Guy [Ier] de Lusignan, roi de Jérusalem, à la demande du roi d'Angleterre, Richard [Ier], confirme aux Génois et à la commune de Gênes tout ce qu'ils possédaient à Acre avant la prise de la ville et en remerciement pour tout ce qu'ils ont dépensé pour son service et celui de toute la Chrétienté au siège d'Acre, leur accorde la liberté d'entrer et de sortir par terre et par mer, à Acre, avec toutes leurs marchandises et toutes leurs affaires sans avoir à payer de coutume. Ses frères, Geoffroy [de Vouvant], comte de Jaffa, et le connétable Aimery de Lusignan souscrivent.
  7. Tabulae Ordinis Theutonici ex tabularii regii Berolinensis codice potissimum (éd. Ernst Strehlke), Berlin, Weidmann, (lire en ligne), partie 27, p. 23-24
    1192, 10 février, Acre : Guy [Ier] de Lusignan, roi de Jérusalem, donne à l'ordre de Sainte-Marie des Allemands, pour le salut de son âme et de celle de son épouse défunte, la reine Sibylle, la terre à Acre sur laquelle sont situés la maison de l'ordre et l'hôpital que Femian et son épouse Douce, qui la revendiquaient, ont accepté d'abandonner à la cour royale. Ses frères, Geoffroy [de Vouvant], comte de Jaffa et le connétable Aimery de Lusignan souscrivent.
  8. a b et c Cartulaire et chartes de l'abbaye de l'Absie (éd. Bélisaire Ledain), t. XXV, Poitiers, coll. « Archives historiques du Poitou », (lire en ligne), partie IX, p. 137-139
    1200, 4 mai, Mervent : Geoffroy [Ier] de Lusignan, seigneur de Moncontour en présence de son épouse Eustachie [Chabot] et de son fils Geoffroy [II] atteste, à la suite d'une enquête effectuée par son fils Hugues et plusieurs de ses chevaliers et de ses serviteurs que les terres de Démouline, d'Ecoussais et du Fouilloux, appartenant à l'abbaye de l'Absie ne doivent aucune coutume au seigneur de Moncontour. En revanche, en trois autres lieux, il possède une coutume de quatre setiers qu'il abandonne à l'abbé de l'Absie.
  9. Sidney Painter, « The Lords of Lusignan in the Eleventh and Twelfth Centuries », Speculum, vol. 32, no 1,‎ , p. 40 (lire en ligne)
  10. Marie-Pierre Baudry (dir. Robert Favreau), « Les châteaux des Lusignan en Poitou, 1154-1242 », Isabelle d'Angoulême, comtesse et reine et son temps (1186-1246), Poitiers, CESCM,‎ , p. 142 (lire en ligne)
  11. Marie-Pierre Baudry (dir. Robert Favreau), « Les châteaux des Lusignan en Poitou, 1154-1242 », Isabelle d'Angoulême, comtesse et reine et son temps (1186-1246), Poitiers, CESCM,‎ , p. 143 (lire en ligne)
  12. Christophe Dubuc (dir. Robert Favreau), « Les possessions poitevines des Lusignan », Isabelle d'Angoulême, comtesse et reine et son temps (1186-1246), Poitiers, CESCM,‎ , p. 22-23 (lire en ligne)
  13. a b et c Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne), p. 727
  14. a et b Charles Farcinet, « Les anciens sires de Lusignan, Geoffroy la Grand'dent et les comtes de la Marche », Recherches historiques sur le Moyen Âge en Poitou, Niort, Fontenay-le-Comte,‎ , p. 30-31 (lire en ligne)
    1247, Janvier : Geoffroy [II] de Lusignan, seigneur de Vouvant, Mervent, Soubise et Moncontour fait son testament. Il reconnaît comme successeur le mari de sa nièce, Hugues [II] Larchevêque, seigneur de Parthenay, qui donne son accord pour que les revenus de ses terres pendant deux ans servent à payer ses dettes et ses aumônes. Son épouse, Aude, conserve son douaire de 100 marcs annuels. Il lègue une somme de 100 livres à chacun de ses enfants, Harpin, Alix et Bourgogne, qui sont probablement des bâtards. Il demande à être enterré dans l'église Notre-Dame de Vouvant devant l'autel de la chapellenie et y a institué une chapellenie desservie par un prêtre.
  15. a et b Nom patronymique attesté dans les chartes.
  16. chartularium monasterii Fontis-Ebraldi, in dioecesi Pictaviensi ; quod Rogerius de Gaignieres partim ex chartis, partim ex magno ejusdem abbatiae chartulario describi curavit (manuscrit latin 5480 (1)) (Copie pour Roger de Gaignières, d'après original perdu), Paris, BnF, (lire en ligne), folio 140 :

    « Ego G[alfridus] de Leziniaco omnibus presentes litteras visuris salutem in vero salutari. Per presens itaque scriptum universitati vestre innotesco quod ego, pro redemptione anime mee et uxoris mee et patris mei et matris mee et omnium parentum meorum, Deo et abbatie Fontis Ebrardi, domum de la Gunduinerem et tenementa ejusdem domus, ab omni exactione et ab omnia costumia quam in eadem domo et in tenementis ejusdem domus habebam, dimitto liberam et immunem. Et si de cetero aliqua territoria vel aliquas incidentias predicta domus acquirebat, in quibus dominus Muncantorii costumias habere deberet, eas liberas et inmunes non dimitto. Et hoc factum est cum assensu et consensu filiorum domini G[alfridi] de Leziniaco, H[ugoni] de Leziniaco primogeniti et Wuillelmi de Valentia secundo geniti. Vincentio de Bucello tunc temporis senescallo Muncantorii et A. clerico de Telis hujus donationis testes sunt predictus senescallus et predictus clericus et dominus H. Petiz et dominus Garinus Chamallars, milites, et Stephanus de Bron et P. de Viennai, servientes. Anno ab Incarnationi Domini MCCXV. »

    1215 : Geoffroy [Ier] de Lusignan donne à l'abbaye de Fontevraud la maison de la Gaudinière avec ses tenures libres de toute coutume une maison et ses tenures à l'abbaye de Fontevraud et il abandonne les coutumes que le seigneur de Montcontour pourrait avoir sur les biens acquis par cette maison. Cette donation est faite avec l'accord de ses fils, Geoffroy de Lusignan, Hugues de Lusignan et Guillaume de Valence.
  17. Hérité de son père Geoffroy Ier de Lusignan.
  18. Hérité de sa mère Eustachie Chabot.
  19. Manuscrits de Dom Fonteneau, t. IX (Copie du XVIIIe siècle, d'après copie contemporaine qui était dans le trésor de l'abbaye de la Grainetière, d'après original perdu), Poitiers, Médiathèque François Mitterrand (lire en ligne), p. 215 :

    « Noverint presentes et futuri, quod ego Guillelmus de Valentia, miles, et Marquisia uxor mea, dedimus Deo et beate Marie et fratribus de Granateria in perpetuam elemosinam triginta solidos, quos habebamus in talleriis de feodo Guvelli in Nativitate beati Johannis Baptiste reddendos abbati de Granateria vel ejus mandato apud Granateriam. Dictus vero abbas et conventus ejusdem loci concesserunt nobis charitative generale beneficium dicte abbatie in vigiliis, in jejuniis, in missis et in orationibus, et quod ipsi celebrabunt anniversarium nostrum singulis annis in perpetuum post mortem nostram, sicut de monachis suis facere consuverunt. Et ad petitionem nostram concesserunt nobis benigne sepulturam nostram in ecclesia abbatie de Granaterie, si contigerit mori nos in partibus istis. Hoc factum fuit apud Granateriam anno Domini M° CC° XX° VI. Et ad majorem hujus rei certitudinem presentes litteras sigilli nostri munimine roboravimus. »

    1226 : Guillaume de Valence et son épouse Marquise [de Mauléon] donnent à l'abbaye de la Grainetière 30 sous de rente sur les tailles du Fief-Goyau en échange des prières des moines, de la fondation d'un anniversaire après leur mort et de leur ensevelissement dans l'abbaye.
  20. Géraldine Damon (dir. Martin Aurell et Frédéric Boutoulle), « Jeux seigneuriaux en Poitou au temps des Plantagenêts : L’exemple des vicomtes de Thouars, des Lusignan, des Parthenay-Larchevêque et des Mauléon », dans Les Seigneuries dans l’espace Plantagenêt (c.1150-c. 1250), Bordeaux, Ausonius Éditions, (lire en ligne), p. 285–307
  21. Comptes et enquêtes d'Alphonse, comte de Poitou : 1253-1269 (éd. Abel Bardonnet), t. VIII, Poitiers, coll. « Archives historiques du Poitou », (lire en ligne), partie XL, p. 113 :

    « apud Marolium in exercitu et ibi interfectus fuit dominus W. de Valencia »

    Dans les années 1260, Jean Vevien parle du combat de Mareuil comme de celui où Guillaume de Valence a trouvé la mort
  22. Manuscrits de Dom Fonteneau, t. IX (Copie du XVIIIe siècle, d'après Vidimus de la fin du XIIIe siècle, qui était dans les archives de l'abbaye de la Grainetière, d'après original perdu), Poitiers, Médiathèque François Mitterrand (lire en ligne), p. 228 :

    « Concesserunt etiam michi benigne dicti abbas et conventus unam lampadem ardentem ante dictum altare martyr, in quo loco jacent dominus meus Guillelmus de Valentia et G. filius meus. »

    1230, Mouchamps : Marquise [de Mauléon], veuve de Guillaume de Valence, donne à l'abbaye de la Grainetière, quelques terres dans la forêt de Chassay, libres et franches de toutes coutumes, tailles et services, avec droit d'usage et de passage dans cette forêt, pour la fondation d'un anniversaire pour elle, son mari et son fils défunts et faire brûler une lampe là où ils sont enterrés.
  23. Trésor des chartes (layettes) (1261-1270) (Original parchemin, J//295, Languedoc, n°17), Paris, Archives Nationales (lire en ligne) :

    « Universis presentes litteras inspecturis, Hugo Archiepiscopi, dominus Partiniaci et Volventi, et Valencia, ejus uxor, salutem. Noveritis quod nos nobili viro Bartholomeo, domino de Haya et Passavanto, nomine et racione liberorum et heredum suorum communium ipsius Bartholomei et defuncte Aeline, quondam uxoris sue, sororisque quondam mei dicte Valencie, pro octava parte quam dictus Bartholomeus petebat a nobis sibi tradi et assignari porcione hereditaria, racione predicte uxoris sue et heredum predictorum super terra de Molli Campo, de Vendrine, et in quinquaginta libris quas habemus in terra de Aspero Monte, et in hoc quod habemus in castellania de Monte Acuto et in insula de Olona, concedimus, tradimus et assignamus porcione hereditaria nomine et racione predicte Aeline quondam uxoris sue et heredum predictorum triginta libras monnete currentis annui reditus pro omnibus predictis super ducentis libris quas habemus in insula de Re percipiendas, possidendas, explectandas, habendas et levandas singulis annis super ducentis libris predictis in insula predicta a dicto Bartholomeo heredibus predictis, successoribusque eorumdem in perpetuum pacifice et quiete cum omni jure, juridictione, justicia, dominio et districtu qua in dictis triginta libris habemus et habere possumus et debemus transferentes in dictum Bartholomeum heredes, successoresque suos per predictionem presencium litterarum quicquid juris possessionis, proprietatis, accionis et domini habemus et habebamus et habere poteramus et debebamus in supradictis triginta libras racione tradicionis et assignacionis predictarum sine contradictione aliqua dicto Bartholomeo heredibus, successoribusque eisdem a nobis heredibus successoribusque nostris in posterum aliquatenus facienda pro parte seu porcione et ipsum Bartholomeum seu heredes vel successores ipsius et dicte Aeline contingenti nomine et racione dicte Aeline heredum et liberorum predictorum in successione et racione successionis domine Marquisie matris quondam mei Valencie et dicte Aeline super predictis ducentis libris quas habemus et tenemus in insula predicta prout superius est expressum. Promittentes bona fide pro nobis, heredibus, successoresque nostris predictas triginta libras annui redditus deffendere et garantizare versus omnes et ab omnibus super predictis ducentis libris quas habemus et habere consuervimus ut dictum est in dicta insula de Re dicto Bartholomeo heredibus successoribusque suis in franco paragio secundum quod jus erit et ad usus et consuetudines patrie et quod in hiis omnibus et singulis fraudem non adhibebimus neque dolum nec contra premissa vel premissorum aliqua per nos vel alium veniemus decetero in futurum. Et ad hec omnia et singula supradicta tenenda firmitatem et inviolabiliter observanda, obligamus nos, heredes, successoresque nostros et omnia bona nostra mobilia et inmobilia presentia et futura specialiter et expresse ubicumque sint et quocumque nomine censeantur, renunciantes in hoc facto doli, mali et in factum excepcioni, privilegio crucis assumpte et assumende et specialiter nos dicta Valencia, privilegio, excepcioni et beneficio dotis, dotalicii et donacionis propter nupcias et omni auxilio et beneficio juris canonici, consuetudinarii et civilis et omnibus aliis tam facti quam juris per que presens instrumentum in toto vel in parte posset destrui vel infringi et que possent obici contra illud. In cujus rei testimonium presentibus litteris sigilla nostra duximus apponenda et eas eidem Bartholomeo sub eorumdem sigillorum nostrorum munimine concessimus ad memoriam rei geste. Datum mense aprilis, anno gracie M° CC° septuagesimo. »

    1270, 13-30 avril : Hugues [II] l'Archevêque, seigneur de Parthenay, et son épouse, Valence de Lusignan, assignent à Barthélemy de la Haye, seigneur de la Haye et de Passavant, une rente de 30 livres annuelles à percevoir sur leur rente de 200 livres sur l'île de Ré en échange du huitième que Barthélemy revendiquait pour ses enfants, en raison de son épouse défunte, Aeline de Lusignan, sœur de Valence, sur Mouchamps, Vendrennes, les 50 livres qu'ils perçoivent à Apremont, et ce qu'ils ont dans la châtellenie de Montaigu et à L'Île-d'Olonne.
  24. Layettes du trésor des chartes (éd. Élie Berger), t. IV : de l'année 1261 à l'année 1270, Paris, Plon, (lire en ligne), partie 5685, p. 437
  25. Fils de Geoffroy IV de Thouars (v. 1125-v. 1173) et de Denise de Lusignan (av. 1130-ap. 1173), fille d'Hugues VII seigneur de Lusignan (v. 1060-v. 1148) et de Sarrazine de Lezay (v. 1085-av. 1144).
  26. « Cartulaire de l'abbaye de Chambon » (éd. Hugues Imbert), Mémoires de la Société de statistique, sciences, lettres et arts du département des Deux-Sèvres, Niort, Clouzot, 2è série, vol. XIII,‎ 1873-1874, p. 227, partie X (lire en ligne)
    1227 : Aimery de Lusignan, chevalier, donne à l'abbaye Notre-Dame de Chambon trois setiers de froment et trois setiers de seigle sur sa terre de Fontenay qui lui avait été donnée par Aimery [VII], vicomte de Thouars.
  27. Foedera, Conventiones, Litterae, et cujuscunque generis Acta Publica inter reges Angliae et alios quosvis imperatores, reges, &c., ab. A.D. 1101 ad nostra usque tempora habita aut tractata (éd. Thomas Rymer), vol. I : pars I (1066-1272), Londres, Record Commission on Historical Manuscripts, (lire en ligne), p. 197 :

    « Deliberavit Rex Emericum de Lezyniaco fraterm ipsius Galfridi »

    1230, juin : Le roi d'Angleterre, Henri [III], passe un accord avec Geoffroy [II] de Lusignan, pour sa libération de prison et celle de ses chevaliers. Il rend au roi ses châteaux de Vouvant et de Mervent qui les tiendra pendant qu'il fera la guerre au roi de France. Il lui fait hommage et ses hommes, à l'exception de ceux qui viennent de son épouse, donnent au roi des garanties que si Geoffroy trahit son hommage, ils se retourneront contre lui. Si la paix est faite entre le roi d'Angleterre et le roi de France ou qu'une trêve de deux ou trois ans est signée, le roi rendra à Geoffroy ses châteaux et à l'issue de la trêve, ils lui seront restitués. Le roi libère également Aimery, frère de Geoffroy et vassal d'Aimery [VIII] de Thouars, son chevalier, Hervé de Velluire, et les autres chevaliers de Geoffroy faits prisonniers avec lui sous les mêmes conditions. Ils doivent en garantie faire des serments et donner au roi des chartes.
  28. chartularium monasterii Fontis-Ebraldi, in dioecesi Pictaviensi ; quod Rogerius de Gaignieres partim ex chartis, partim ex magno ejusdem abbatiae chartulario describi curavit (manuscrit latin 5480 (1)) (Copie de 1699, pour Roger de Gaignières, d'après original perdu), Paris, BnF, 1701-1800 (lire en ligne), folio 141 :

    « Universis Christi fidelibus presentes litteras inspecturis, Aimericus de Lesignien, salutem in Domino. Noverit universitas vestra quod cum quedam controversia verteretur inter me ex una parte et abbatissam et conventum Fontis Ebraudi ex altera super quoddam pratum situm apud Perreium et super quandam insulam sitam juxta molendinum de Perreio, tandem post multas propositiones ex utraque parte factas, ego quitavi imperpetuum predictis sancti monialibus omnia supradicta pro me et heredibus meis et omne jus quod habebam vel habere poteram ego, vel heredes mei in rebus prenominatis et istud laudaverunt et concesserunt Oliva, uxor mea, et Aalais de Piougier, mater uxoris mee. Quod ne de cetero possit super hoc questio suboriri presentes litteras scribi et sigillo meo sigillari precepi. Actum anno gratie M CC XVII, mense Julio. Datum apud Toarcium XIII kalendas Augusti. »

    1217, 20 juillet, Thouars : Aimery de Lusignan, en conflit avec l'abbesse de Fontevraud au sujet d'un pré à Payré et d'un île proche du moulin de Payré, après de nombreuses propositions d'accord de part et d'autre, décide d'abandonner l'ensemble aux moniales avec l'accord de son épouse, Olivier et de sa belle-mère, Aalais de Piougier.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., décembre 2018. [lire en ligne]

Articles connexes[modifier | modifier le code]