Estagel
Estagel / Estagell | |
La tour de l'horloge. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Pyrénées-Orientales |
Arrondissement | Perpignan |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée |
Maire Mandat |
Roger Ferrer 2014-2020 |
Code postal | 66310 |
Code commune | 66071 |
Démographie | |
Gentilé | Estagellois(es) |
Population municipale |
2 053 hab. (2014) |
Densité | 99 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 46′ 24″ nord, 2° 41′ 58″ est |
Altitude | Min. 58 m Max. 325 m |
Superficie | 20,83 km2 |
Élections | |
Départementales | Latour-de-France |
Localisation | |
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Estagel est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales en région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Estagellois.
Géographie
Localisation
La commune d'Estagel se situe dans le canton de Latour-de-France et dans l'arrondissement de Perpignan, au confluent de l'Agly et du Verdouble et à l'est de Latour-de-France. C'est la commune la plus peuplée du canton de Latour-de-France.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Hydrographie
Voies de communication et transports
- Gare d'Estagel[2]
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Estagell[3].
Le nom de la commune est mentionné dans un texte dès l'an 806 sous la forme Stagello, puis, du Xe au XIIe siècles, sous la forme Villa Stagello. Estagel apparait au XIVe siècle et Estagell au XVIe siècle. Ce nom est issu d'un radical latin qui se retrouve dans le verbe Stare, auquel est accolé le diminutif -ellum. Deux hypothèses sont proposées pour la signification de l'étymologie. La première vient du nom Statio, qui désigne un lieu où on réside provisoirement. Dans ce cas, le nom du village serait issu d'un lieu d'accueil pour les voyageurs, d'une auberge. L'autre est basée sur Staticum, résidence permanente. La signification du nom serait alors « demeure modeste » ou « petite ferme »[4].
Histoire
En 1851, Estagel est la commune des Pyrénées-Orientales qui s’oppose le plus vigoureusement au coup d'État du 2 décembre 1851. L’opinion, probablement influencée par Arago, soutient le conseil municipal qui proteste contre le coup d’État en s’appuyant sur l’article 68 de la constitution de 1848. Le 7 décembre, le préfet Pougeard-Dulimbert décide d’intervenir, avec l’appui de l’armée (20e de ligne et cavalerie). Il fait quelques arrestations, mais son convoi est pris en embuscade et doit ouvrir le feu pour revenir à Perpignan[5].
Politique et administration
Administration municipale
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Lucile Susplugas a parrainé la candidature de Jean-Pierre Chevènement à l'élection présidentielle de 2002[8].
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Note :
- 1767 : pour Estagel et Jau.
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 2 053 habitants, en augmentation de 7,04 % par rapport à 2009 (Pyrénées-Orientales : 4,38 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Enseignement
La commune d'Estagel possède une école maternelle, une école primaire et un collège, ainsi qu'une garderie municipale[13].
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Sports
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 792 €[15].
Emploi
Entreprises et commerces
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Cimetière wisigothique ( Classé MH (2005)) ;
- Église Saint-Vincent : église préromane ;
- Église Saint-Étienne et Saint-Vincent
- Statue de François Arago.
-
Statue de François Arago
-
Rue du vieux village
-
Voûte du sanctuaire
Personnalités liées à la commune
- François Arago (1786-1853), physicien et astronome, ministre républicain.
- Jean Arago (1788-1836), frère du précédent, combattit pendant la guerre d'indépendance du Mexique.
- Mgr Martin Izart (1854-1934), évêque de Pamiers (1907-1916) puis archevêque de Bourges (1916-1934)
- Étienne Monier, membre de la bande à Bonnot.
- Jacques Pauthe, peintre du dôme de l'église (1809/1889).
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Jacques-Michel Ducros - Les Hautes-Corbières et leur Patrimoine - 2010 - ISBN2-950321-5-7 - pages117 à 134.
- Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.
Articles connexes
Liens externes
- Notice Cassini
- Estagel sur le site de l'Institut géographique national
- Estagel - Site officiel de la commune
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Source : site TPCF, onglet plan d'accès, liste gares lire.
- (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne)
- Basseda 1990
- Eugène Ténot, La Province en décembre 1851, étude historique sur le coup d’État, Paris, Le Chevalier, 1868, chapitre V
- « Antoine Sarda nous a quitté », L'Indépendant
- Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
- Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Site de la Mairie, section Enfance et jeunesse
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7)
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).