Epsilon Sagittae

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ε Sagittae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 19h 37m 17,39307s[1]
Déclinaison +16° 27′ 46,0933″[1]
Constellation Flèche
Magnitude apparente +5,64 à 5,67[2]

Localisation dans la constellation : Flèche

(Voir situation dans la constellation : Flèche)
Caractéristiques
Type spectral G8 IIIvar[3]
Indice U-B +0,83[4]
Indice B-V +1,00[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −32,71 ± 0,13 km/s[1]
Mouvement propre μα = +16,543 mas/a[1]
μδ = +13,955 mas/a[1]
Parallaxe 5,737 1 ± 0,048 5 mas[1]
Distance 174,30 ± 1,47 pc (∼568 al)[5]
Magnitude absolue −0,16[6]
Caractéristiques physiques
Masse 3,09 M[7]
Rayon 18,37+0,65
−0,88
 R[8]
Gravité de surface (log g) 2,44[7]
Luminosité 184,9 L[8]
Température 4 966+124
−85
 K[8]
Métallicité [Fe/H] = +0,03[7]
Rotation 3,2 km/s[7]
Âge 331 × 106 a[7]

Désignations

ε Sge, 4 Sge, HR 7463, HD 185194, HIP 96516, BD+16°3918, NSV 12213, SAO 105061, WDS J19373 +1628A[5]

Epsilon Sagittae (ε Sge) est une étoile de la constellation boréale de la Flèche. C'est une étoile géante de sixième magnitude qui pourrait être légèrement variable.

Environnement stellaire[modifier | modifier le code]

Epsilon Sagittae présente une parallaxe annuelle de 5,74 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante d'environ 174 pc (∼568 al) de la Terre[1]. À cette distance, sa magnitude visuelle est diminuée de 0,1 en raison de l'extinction, créée par la poussière interstellaire présente sur le trajet de sa lumière[3]. L'étoile se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −33 km/s[1].

Epsilon Sagittae apparaît être une étoile solitaire[9]. C'est néanmoins une double optique, ayant un compagnon visuel d'une magnitude de 8,35. En date de 2017, il était situé à une distance angulaire de 87,4 secondes d'arc et à un angle de position de 82° d'elle[10]. Également désignée HD 232029, cette étoile est effectivement une étoile géante plus distante, située à approximativement ∼ 7 000 a.l. (∼ 2 150 pc) de la Terre et avec une luminosité qui vaut 1 800 fois celle du Soleil[11].

Propriétés[modifier | modifier le code]

Epsilon Sagittae est une étoile géante jaune évoluée de type spectral G8 IIIvar[3], avec le suffixe « var » qui indique une caractéristique spectrale variable. C'est une variable suspectée dont on a observé la magnitude varier entre 5,64 et 5,67[2]. L'étoile est âgée d'environ 331 millions d'années et elle est trois fois plus massive que le Soleil[7]. Son rayon est environ 18 fois plus grand que le rayon solaire, elle est 185 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 966 K[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a et b « VSX : Detail for NSV 12213 », sur The International Variable Star Index, AAVSO (consulté le )
  3. a b et c (en) Yoichi Takeda, Bun'ei Sato et Daisuke Murata, « Stellar Parameters and Elemental Abundances of Late-G Giants », Publications of the Astronomical Society of Japan, vol. 60, no 4,‎ , p. 781–802 (DOI 10.1093/pasj/60.4.781, Bibcode 2008PASJ...60..781T, arXiv 0805.2434)
  4. a et b (en) A. N. Argue, « UBV photometry of 550 F, G and K type stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 133, no 4,‎ , p. 475–493 (DOI 10.1093/mnras/133.4.475 Accès libre, Bibcode 1966MNRAS.133..475A)
  5. a et b (en) * eps Sge -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b c d e et f (en) Yoichi Takeda et Akito Tajitsu, « Spectroscopic study on the beryllium abundances of red giant stars », Publications of the Astronomical Society of Japan, vol. 66, no 5,‎ , p. 91 (DOI 10.1093/pasj/psu066, Bibcode 2014PASJ...66...91T, arXiv 1406.7066)
  8. a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  9. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  10. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.

Liens externes[modifier | modifier le code]