13 Sagittae

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13 Sagittae
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière en bande visible de VZ Sagittae, tracée à partir des données publiées par Tabur et al. (2009)[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 20h 00m 03,308s[2]
Déclinaison +17° 30′ 59,44″[2]
Constellation Flèche
Magnitude apparente 5,27 à 5,57[3]

Localisation dans la constellation : Flèche

(Voir situation dans la constellation : Flèche)
Caractéristiques
Type spectral M4 III[1]
Indice U-B +1,75[4]
Indice B-V +1,67[4]
Indice R-I +1,20[4]
Variabilité semi-régulière[3]
Astrométrie
Vitesse radiale −17,56 ± 0,33 km/s[5]
Mouvement propre μα = +1,75 mas/a[2]
μδ = −12,41 mas/a[2]
Parallaxe 3,20 ± 0,31 mas[2]
Distance 1 020 ± 100 al
(310 ± 30 pc)
Magnitude absolue −2,12[6]
Caractéristiques physiques
Rayon 185,7 R[7]
Gravité de surface (log g) 3,00[8]
Luminosité 2 174 L[6]
Température 3 844 ± 251 K[9]

Désignations

13 Sge, VZ Sge, HR 7645, HD 189577, HIP 98438, BD+17°4183, SAO 105522, WDS J20001 +1731C[10]

13 Sagittae (en abrégé 13 Sge) est une étoile variable de cinquième magnitude de la constellation boréale de la Flèche. Elle porte également la désignation d'étoile variable de VZ Sagittae, 13 Sagittae étant sa désignation de Flamsteed[10]. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 3,20 mas mesurée par le satellite Hipparcos[2], ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante d'environ 310 pc (∼1 010 al) de la Terre. Elle se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −17,6 km/s[5].

Cycles de pulsation[1]
Période
(jours)
Amplitude
(magnitude)
36,5 0,082
39,2 0,043
51,4 0,031
65,2 0,030

13 Sagittae est une étoile géante rouge de type spectral M4 III[1] — une étoile évoluée qui a épuisé les réserves en hydrogène de son noyau et qui s'est étendue — qui est actuellement sur la branche asymptotique des géantes[8]. Elle est classée comme une variable semi-régulière, dont la magnitude apparente varie entre 5,27 et 5,57[3]. On lui a détecté plusieurs périodes de pulsation (voir tableau ci-contre)[1]. Le rayon de l'étoile est environ 186 fois plus grand que le rayon solaire[7], elle est approximativement 2 200 fois plus lumineuse que le Soleil[6] et sa température de surface est de 3 844 K[9].

13 Sagittae possède plusieurs compagnons recensés dans les catalogues d'étoiles doubles et multiples[11]. Le plus brillant d'entre eux, désigné HD 351107, est une étoile de classe F0[12]. Tous ces compagnons apparaissent être purement optiques[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (en) V. Tabur et al., « Long-term photometry and periods for 261 nearby pulsating M giants », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 400, no 4,‎ , p. 1945–1961 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2009.15588.x, Bibcode 2009MNRAS.400.1945T, arXiv 0908.3228)
  2. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  3. a b et c « VSX : Detail for VZ Sge », sur The International Variable Star Index, AAVSO (consulté le )
  4. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  5. a et b (en) B. Famaey et al., « Local kinematics of K and M giants from CORAVEL/Hipparcos/Tycho-2 data. Revisiting the concept of superclusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 430, no 1,‎ , p. 165–186 (DOI 10.1051/0004-6361:20041272, Bibcode 2005A&A...430..165F, arXiv astro-ph/0409579)
  6. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a et b (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  8. a et b (en) Roberto Ortiz et Martín A. Guerrero, « Ultraviolet emission from main-sequence companions of AGB stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 461, no 3,‎ , p. 3036 (DOI 10.1093/mnras/stw1547, Bibcode 2016MNRAS.461.3036O, arXiv 1606.09086, S2CID 118619933)
  9. a et b (en) C. Soubiran et al., « The PASTEL catalogue of stellar parameters », Astronomy & Astrophysics, vol. 515,‎ , A111 (DOI 10.1051/0004-6361/201014247, Bibcode 2010A&A...515A.111S, arXiv 1004.1069)
  10. a et b (en) * 13 Sge -- Long-Period Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  11. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
  12. (en) V. V. Nesterov et al., « The Henry Draper Extension Charts: A catalogue of accurate positions, proper motions, magnitudes and spectral types of 86933 stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 110,‎ , p. 367 (Bibcode 1995A&AS..110..367N)
  13. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Liens externes[modifier | modifier le code]