Elizabeth Brice

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Elizabeth Brice
1925
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
Nom de naissance
Bessie S. ShalerVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Conjoint
Will Morrissey (en) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
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Élisabeth Brice, c. 1914

Elizabeth Brice (née Bessie S. Shaler ; 21 février 1883[1] - 25 janvier 1965)[2] est une chanteuse et danseuse américaine de comédie musicale[3].

Elle n'est pas apparentée à Fanny Brice[4].

Biographie[modifier | modifier le code]

Brice est née Bessie S. Shaler à Findlay, Ohio[2], le 21 février 1883. Elle est la fille de John Shaler et Fannie C. Wise[5].

Elle fait son apprentissage dans les rangs des chœurs, notamment dans The Runaways. Au cours de la saison 1905-06, alors qu'elle chante dans le chœur de Lady Teazle, la vedette de la pièce, Grace Van Studdiford (en) se brouille avec la direction et quitte soudainement la distribution. Brice, étant sa doublure, elle assume rapidement le rôle[6]. A l'été 1906, elle chante au Casino Theatre de New York dans le rôle de Babette dans The Social Whirl, et peu après la tournée de la pièce, elle succède à Adele Ritchie (en) dans le rôle principal de Violet Dare. Elle commence la saison 1907-08 dans la même pièce, apparaissant plus tard avec Sam Bernard (en) dans Nearly a Hero[7], d'abord comme Francine, et ensuite, elle prend la place d'Ethel Levey dans le rôle principal d'Angeline De Vere[8]. Elle commence la saison 1908-09, avec Lulu Glaser dans Mlle. Mischief, puis tient le rôle féminin principale de The Mimic World, et à l'été 1909, elle interprète Louise dans The Motor Girl, au Lyric Theatre[9]. Elle joue avec Nora Bayes dans The Jolly Bachelors au Broadway theatre à New York.

Dans les années 1910, Brice est la principale partenaire de Charles King (en), avec qui elle apparait dans The Slim Princess (1911)[10], A Winsome Widow (1911-1912), Watch Your Step (1914)[11] et Miss 1917 [12],[13]. Lorsqu'ils se produisent ensemble dans le vaudeville, ils sont connus sous le nom de Brice et King[14].

Brice apparait également dans d'autres productions à Broadway, comme Tantalizing Tommy (1912)[15],[16],[17], les Ziegfeld Follies de 1912 et de 1913[18].

Pendant la Première Guerre mondiale, elle vient, en aout 1918, avec la Mayo's Shock Unit du Y.M.C.A.[6] divertir les troupes américaines en France pendant 3 mois[19],[20],[21]. La troupe de l'America’s Over There Theatre League Units, avec Margaret Mayo[22], Lois Meredith, Will Morrissey (en), Tommy Gray et Raymond Walker[6], donne la comédie musicale Somewhere in America[23],[24]. Elle tient le rôle principal dans la revue C'est Paris de R. Baretta aux Folies Marigny en novembre 1918[25],[26] et passe au Palais de glace[27].

Après être revenu aux États-Unis, Elle passe au vaudeville. Brice et Morrissey modifient certains de leurs numéros, et ajoutent des sketchs sur la vie des soldats, dans leurs revues Overseas Revue[28],[29],[30] à Chicago ou Toot Sweet à New York, en 1919[31], suivi par la revue Buzzin’ Around en 1920[32],[33]. En 1922, elle fait une tournée en solo avec un nouveau cycle de chansons de Neville Fleeson à travers le pays[34].

Brice vit dans le Queens pendant sa retraite. Elle est décédée en 1965, à l'âge de 82 ans[2].

Enregistrements[modifier | modifier le code]

Elizabeth Brice et Charles King commencent à enregistrer sur Columbia en 1911 où ils restent jusqu'en 1917. Après cela, ils signent avec Victor pour quelques disques[35] jusqu'à la fin des années 1920, et ils enregistrent aussi séparément. Ils font également deux disques sur His Master's Voice en 1929. Leur dernier disque est avec Brunswick en 1930.

Brice et King ont deux chansons à succès Let Me Stay And Live In Dixieland en 1911[36],[37] et My Own Iona en 1916.

Vie privée[modifier | modifier le code]

En mars 1901, peu après son 18e anniversaire, elle épouse Fred J. Wilkinson à Essex, Ontario, Canada[38].

Elle épouse le comédien Will Morrissey (en) en juillet 1918 à Pittsburgh[39]. Ils divorcent et en 1925; elle porte plainte pour non paiement de la pension alimentaire[40],[41].

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ (en) U.S., Social Security Death Index, 1935-2014
  2. ↑ a b et c (en) « Obituaries: Elizabeth Brice, New York Daily News , 26 janvier 1965. p. 32 », sur Newspapers.com (consulté le )
  3. ↑ (en) « Brice, Elizabeth (c. 1885–1965) » [archive du ], Dictionary of Women Worldwide: 25,000 Women Through the Ages,
  4. ↑ Anthony Slide, The Encyclopedia of Vaudeville, Univ. Press of Mississippi, , 65– (ISBN 978-1-61703-250-9, lire en ligne)
  5. ↑ (en) Ohio, Births and Christenings Index, 1774-1973
  6. ↑ a b et c (en) Entertaining the American Army, Association Press, (lire en ligne)
  7. ↑ (en) Leslie's Illustrated Weekly, (lire en ligne)
  8. ↑ (en) The New York Times, (lire en ligne)
  9. ↑ (en) Johnson Briscoe, The actors' birthday book., New York, Moffat, Yard and Co., (lire en ligne), p. 61
  10. ↑ (en) The Stage year book, London Carson & Comerford, (lire en ligne), p. 226
  11. ↑ (en) The New York Times, (lire en ligne)
  12. ↑ (en) The Green Book Magazine, (lire en ligne)
  13. ↑ (en) Randolph Carter, Ziegfeld : the time of his life, Londres, Bernard, (ISBN 978-0-9513557-0-1, lire en ligne)
  14. ↑ (en) The Moving picture world, (lire en ligne), p. 1483
  15. ↑ (en) Variety, (lire en ligne)
  16. ↑ (en) The Billboard, (lire en ligne)
  17. ↑ (en) « The New York herald », sur Gallica, (consulté le )
  18. ↑ (en) The New York Times, (lire en ligne)
  19. ↑ (en) « The Chicago tribune and the Daily news, New York », sur Gallica, (consulté le )
  20. ↑ (en) « The New York herald », sur Gallica, (consulté le )
  21. ↑ (en) Life, (lire en ligne)
  22. ↑ (en) « Margaret Mayo papers », sur archives.nypl.org (consulté le )
  23. ↑ (en) « The Chicago tribune and the Daily news, New York », sur Gallica, (consulté le )
  24. ↑ (en) Sgt. Moscioni, Members of the Over There company in France, entertain the soldiers (111-SC-19739), coll. « Series: Photographs of American Military Activities, 1860 - 1985 », ca. 1918 - ca. 1981 (lire en ligne)
  25. ↑ (en) « The Chicago tribune and the Daily news, New York », sur Gallica, (consulté le )
  26. ↑ (en) « The New York herald », sur Gallica, (consulté le )
  27. ↑ (en) « The Chicago tribune and the Daily news, New York », sur Gallica, (consulté le )
  28. ↑ (en) The Billboard, (lire en ligne)
  29. ↑ (en-US) John Corbin, « Drama », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  30. ↑ (en) The Green Book Magazine, (lire en ligne)
  31. ↑ (en) Munsey's Magazine, (lire en ligne)
  32. ↑ (en) Munsey's Magazine, (lire en ligne)
  33. ↑ (en) Burns Mantle, The Best plays of 1920-21 and the year book of the drama in America, New York : Dodd, Mead & Co., (lire en ligne)
  34. ↑ (en) Variety, (lire en ligne)
  35. ↑ (en) Victor Records, (lire en ligne)
  36. ↑ (en) Catalog of Copyright Entries, 1911 Musical Compositions Jan-June New Series Vol 6 Part 3, (lire en ligne)
  37. ↑ (en) « Let me stay and live in Dixieland », sur Library of Congress, Washington, D.C. 20540 USA (consulté le )
  38. ↑ Ontario, Canada, Marriages, 1826-1936
  39. ↑ (en) Variety, (lire en ligne)
  40. ↑ (en) Variety, (lire en ligne)
  41. ↑ (en) « The New York herald », sur Gallica, (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Document utilisé pour la rédaction de l’article : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
  • (en) Harry Prescott Hanaford, et Dixie Hines, Who's who in music and drama, New York : H.P. Hanaford, (lire en ligne).
  • (en) Nat Shapiro, Bruce Pollock, Gary Graff et Andrew C. Claps, Popular music : an annotated index of American popular songs, New York : Adrian Press, (ISBN 978-0-8103-2595-1, 978-0-8103-0848-0 et 978-0-8103-1809-0, lire en ligne).
  • (en) Jack Burton et Larry Freeman, The blue book of Broadway musicals, Watkins Glen, N.Y., Century House, (lire en ligne).

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