Electronics Patrol Experiment
L'Electronics Patrol Experiment (EPX) est un programme d'avion de surveillance lancé par l'United States Navy en novembre 2007 destiné à remplacer à l'horizon 2017 les onze EP-3 Orion alors en service[1]. Celui-ci est annulé dans la proposition du budget de la défense 2011 pour le département de la Défense.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Appareil multimissions et multicapteurs, il doit pouvoir faire du renseignement d'origine électromagnétique et être équipé d'un radar à synthèse d'ouverture et de senseurs opto-électronique et infrarouge.
Il doit travailler de concert avec les avions de patrouille maritime Boeing P-8 Poseidon et les drones dans la guerre en réseau[2].
Historique
[modifier | modifier le code]En février 2008, Boeing, Lockheed Martin et Northrop Grumman[3] sont en compétition pour ce projet qui représenterait entre quatorze et dix-neuf appareils[4] et on reçut chacun un contrat de 1,25 million de dollars américains sur 5 mois pour aider à développer leurs études pour ce programme[5].
Boeing propose, avec pour partenaires Argon ST et Raytheon, une variante de renseignement électronique du Boeing 737 qui sert de base pour l'avion de patrouille maritime Boeing P-8 Poseidon[6] avec un hébergement de base de 14 postes opérateurs à l'arrière du poste de pilotage avec la possibilité d'augmenter le nombre d'opérateurs à 24 ou 25 personnes[7].
Lockheed Martin, en se concentrant apparemment sur un coût-efficacité, envisage de reconstruire EP-3ES, un dérivé du C-130J Hercules ou d'un développement du P-3 Orion.
Northrop Grumman, travaillant avec L-3 Communications, a adopté le thème de capacités dynamiques composé. En gros, cela signifie que les équipages ne seront pas fixes. Chaque jour, les équipages peuvent être adaptés pour des missions très différentes[8].
L'US Navy devait présélectionner un entrepreneur pour le développement du système EPX et la phase de démonstration à la fin de 2011 ou début 2012 et signe un contrat de 1,25 million de dollars à ce sujet avec Boeing début [9].
Dans la proposition de budget pour l'année 2011 présenté par l'administration Obama, ce programme est annulé, mais pouvait espéré survivre en partie grâce à des demandes exprimées pour une telle capacité par des clients internationaux[10]. En date de 2022, cela ne s'est pas concrétisé.
Article connexe
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « USN announces SIGINT aircraft replacement programme », sur Jane's Information Group, (consulté le )
- (en) Paul Richfield, « U.S. Navy gears up for long-awaited EPX intel aircraft competition », sur C4ISR Journal, (consulté le )
- (en) « Northrop Grumman, L-3 to Work Together in Bid for U.S. Navy's EPX Aircraft », sur Reuters, (consulté le )
- (en) Reed Business Information - UK, « Race for US Navy patrol deal », (consulté le )
- (en) « EPX - Studying a Future SIGINT Platform for the US Navy », sur Defense Update, (consulté le )
- (en) « Boeing P-8A Poseidon », sur Defense Update, (consulté le )
- [image] Coupe du projet 737 SIGINT
- (en) David A. Fulghum, « U.S Navy Plans EPX Intel-Gathering Aircraft », sur Aviation Week, (consulté le )
- (en) « Boeing Awarded EPX Concept Refinement Contract », sur Boeing, (consulté le )
- Guillaume Steuer, « Un 737 pour remplacer le Jstars », Air et Cosmos, no 2207, , p. 22