Dominique Prado

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Dominique Prado
Dominique Pradeau en 2010
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Dominique PradeauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique
Activité
Père
Raoul Pradeau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Dominique Prado (née Dominique Pradeau le à Paris (16e) est une comédienne et danseuse classique française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille de Raoul Pradeau, ingénieur, ancien président de La Jeune Gravure contemporaine, et de Colette Dazat, mère au foyer, Dominique Prado est initiée très tôt à la danse classique à l’École de ballet d’Alice Nikitina à Paris. Elle obtient par deux fois le prix Terpsichore, destiné à distinguer un(e) jeune interprète. Elle effectue sa scolarité au collège d’Hulst (aujourd'hui Paul Claudel-d'Hulst) et au cours Hattemer à Paris. Elle entre dans le studio de danse de Madame Lioubov Iegorova, à Paris, puis, dans les locaux de la Salle Pleyel, à l’École de danse Paul Goubé. Elle collabore pendant de nombreuses années à la rubrique « Danse » du magazine Fillette Jeune Fille où elle incarne Mic dans « Paul et Mic ». Elle participe à de nombreux galas de danse à Paris et est repérée par hasard par Raymond Rouleau pour figurer dans son film avec Ludmilla Tcherina, Les Amants de Terruel[1] en 1962. Raymond Rouleau lui fait rencontrer Yves Brainville qui dirigeait l’École du Théâtre Mouffetard et très vite elle est engagée par celui-ci pour jouer Ioulia dans Le Génie des Forêts (ou Le Sauvage, première version de Oncle Vania) de Tchekhov au théâtre Mouffetard.

Répondant à une audition organisée au théâtre des Capucines par la Comédie-Française en 1963, elle accompagne, par le biais des Amis du Théâtre de France, Jean Marchat, avec qui elle joue dans de nombreuses pièces classiques (Asmodée, L'École des femmes, etc.) en France et à l’étranger. Aimée Mortimer la fait passer à L'École des vedettes en 1964, année où, après une préparation au cours de Raymond Girard, elle est reçue au concours d’entrée du Conservatoire national supérieur d’Art dramatique, dans la classe de Jean Marchat, puis après le décès de ce dernier, celle de Georges Chamarat (promotion 1967[2]).

Elle enchaîne des rôles d’ingénue notamment avec Agnès dans L’École des femmes avec Jean Meyer au théâtre des Célestins[3] de Lyon, Emmanuelle dans Asmodée de François Mauriac ou Henriette dans Le Voyage de monsieur Perrichon d'Eugène Labiche. Elle participe à la première comédie musicale française, Copains-Clopant[4] de Christian Kursner en 1965. Le cinéma la voit notamment dans L’Homme qui ment, d’Alain Robbe-Grillet en 1967 avec Jean-Louis Trintignant et la télévision dans des feuilletons (Le Temps des copains, La Vie secrète d’Annouchka Popoff).

En 1970, elle quitte Paris pour se marier à Strasbourg et décide de mettre un terme à ses activités parisiennes pour se ranger à la vie provinciale.

Elle produit deux magazines à FR3 Alsace (Féminin Présent, Récré’Alsace). Parallèlement, elle ouvre une école de danse et termine sa carrière comme professeur au Conservatoire de danse de Strasbourg.

De 2001 à 2008, elle assure la présidence bénévole du Comité de Jumelage Strasbourg-Boston[5],[6],[7],[8],[9] pour promouvoir un certain nombre d'échanges entre les deux villes.

Vie familiale[modifier | modifier le code]

Dominique Prado est mariée à Jean-Claude Prisot, professeur agrégé de l'Université, en retraite. Elle est mère de deux enfants.

Théâtre[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Ciné-ressources : le catalogue collectif des bibliothèques et archives de cinéma », sur www.cineressources.net (consulté le ).
  2. Régis Evennou, « Annuaire des élèves et anciens élèves du CNSAD » (consulté le )
  3. « Dominique Prado / Personnes / Racine - Célestins, Théâtre de Lyon », sur www.memoire.celestins-lyon.org (consulté le )
  4. « Copains clopant », sur Les Archives du Spectacle (consulté le )
  5. « Les Dernières Nouvelles d'Alsace », sur archives.dna.fr (consulté le )
  6. « Les Dernières Nouvelles d'Alsace », sur archives.dna.fr (consulté le )
  7. « Les Dernières Nouvelles d'Alsace », sur archives.dna.fr (consulté le )
  8. « Les Dernières Nouvelles d'Alsace », sur archives.dna.fr (consulté le )
  9. « Les Dernières Nouvelles d'Alsace », sur archives.dna.fr (consulté le )
  10. Différents articles de presse dont ceux de Jean Dutourd dans France Soir - juin 1965
  11. « L'Impromtu de Versailles / 1966-1967 / Saisons / Accueil / Mémoires Célestins / Racine - Célestins, Théâtre de Lyon », sur www.memoire.celestins-lyon.org (consulté le )
  12. « Les Célestins - saison 1966-1967 »
  13. « Copains-Clopant », Paris-Théâtre N° 250,‎ , p. 4e de couverture
  14. Publication pour le bicentenaire de la naissance de Napoléon - Ed. Gabriel Gauthey - Théâtre de Casablanca
  15. « Zozo », Pariscope,‎ 30 sept. - 6 oct. 1970
  16. « Julia »
  17. « Dawn »
  18. « Jaloux comme un tigre (1964) », sur www.unifrance.org (consulté le )
  19. « L'Homme qui ment »
  20. Episode dated 11 March 1963 (lire en ligne)
  21. « Roméo et Juliette », sur madelen.ina.fr (consulté le )
  22. (en) « Est-il bon ? Est-il méchant ? », sur php88.free.fr (consulté le )
  23. « Il est passé par ici »
  24. (en) « Malican père et fils La rançon », sur php88.free.fr (consulté le )
  25. « canolle », sur blandy.lestours.free.fr (consulté le )
  26. « Maître Daniel Rock »
  27. « Le Rhin, cet arbre superbe »
  28. « Le Passage du témoin »

Liens externes[modifier | modifier le code]