Discussion:Trois Joyaux

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Pour répondre à un certain monsieur meuble à l'esprit si "ouvert"[modifier le code]

Dans le paragraphe supprimé par vos soins: Dans le shintoïsme, ils sont représentés séparés dans trois temples dédiés, faisant parti du Trésor impérial du Japon, par la griffe de Jade Yasakani no magatama (八尺瓊曲玉) conservée au palais impérial (kōkyo 皇居) à Tōkyō, le bouclier miroir de bronze de Yata no Kagami (八咫鏡) conservé au grand temple d'Ise et l'épée à double tranchants Kusanagi no Tsurugi (草薙の剣) dite "faucheuse d'herbe", conservée au temple Atsuta, ayant parcouru tous trois, ainsi que bien d'autres éléments culturels, tels que le gagaku, le biwa et le shamisen, un très long voyage depuis les plaines de Cimmérie il y a presque 10.000 ans, lors d'une éruption du dieu-volcan Atlas, actuel mont Elbrouz, jusqu'à l'archipel nippon, au III ème siècle avant l'ère commune, au cour de la période Yayoi, lors du détournement d'une mission mandatée par l'empereur chinois Qin Shi Huang, en quête d'un élixir d'immortalité...

Avec pour commentaire: "Les 3 joyaux ne sont pas de vrais bijours, le shintoïsme n'est pas le boudhisme, les japonais ne sont pas des créatures surnaturelles, l'empereur ne desend pas de Conan le Barbare".

  • D'un, "Bijours" à vous aussi.
  • De deux, le mot joyau ne désigne pas forcément un "bijour" mais tout chose ou qualité de grande valeur. Avez-vous déjà entendue parler des mots "Symbole, Migration, échanges culturels, Tradition?
  • Où avez-vous vue qu'il était question de "créatures surnaturelles"?
  • La Cimmérie (du grec signifiant pays frontalier) n'est pas une province imaginaire inventée par Robert E. Howard. Avant de nommer la plaque continentale éponyme, elle désignait le territoire des Saces plus connus sous le nom de Scythes, s'étendant de l'Ukraine jusqu'en Chine et dont une citée nous est connue au moins de nom, celle d'Atrahasis, s'étendant au pied du Caucase, non loin de la Crimée.
  • Pour le reste, Vadime et Danielle Elisseeff nous en donnent de précieux indices à travers leur ouvrage sur "L'Art de l'ancien Japon", Paris, Éditions Citadelle & Mazenod, 1980 ainsi que ceux consacrés à la Chine.
Comment dire ? Les 3 Joyaux du Bouddhisme ne sont pas le trésor impérial japonais. Ils... ne le sont pas. Ce sont des choses différentes. Elles n'ont pas d'équivalence sémiotiques. Un des ensembles est l'héritage spirituel laissé en cet âge du monde par Siddhartha Gautama à l'Humanité pour atteindre la Libération, généralement défini comme la personne du Bouddha, ses enseignements et la communauté de ses disciples ; l'autre ensemble est constitué d'un caillou et de deux bouts de métal sur lesquels la maison impériale japonaise assoit ses prétentions à la reconnaissance royale par droit divin. Ils s'agit de deux ensembles de concept fondamentalement différents. De la même façon que les 10 doigts de la main ne sont pas les 10 plaies de l'Egypte, que les 7 jours de la semaine ne sont pas les 7 couleurs de l'arc-en-ciel ou que les 5 Piliers de l'Islam ne sont pas les Jackson Five, les 3 Joyaux ne sont pas les 3 artefacts du Trésor Impérial Japonais.
De la même façon, le Bouddhisme est une philosophie non-théologique dont les origines remontent à l'Inde du Vème siècle avant Jésus Christ et s'étant répandu dans les siècles suivant dans une majeure partie de l'Asie, basée sur l'idée de l'anéantissement de la souffrance par le renoncement aux choses du monde et à l'éveil spirituel ; le shintoïsme est une religion syncrétique concrétisé au XIXème siècle au Japon se basant fortement sur les animismes des populations préhistoriques coréennes et japonaises, synthétisés en une théologie soutenant la nature divine de l'Empereur du Japon. Ces deux courants de pensée sont compatible en ceci que le bouddhisme s'intéresse au devenir de la conscience humaine et son futur après la mort sans s'intéresser sur les aspects naturels et surnaturels du monde séculaire, alors que le Shintoïsme ne promet rien qu'en à l'âme humaine mais se concentre sur la vénération, la canalisation et l'harmonisation avec les esprits de la nature dans leur relation avec l'humanité au quotidien. Ce sont deux choses différentes comme le sont, par exemple, le christianisme catholique romain et la féodalité, en ceci qu'il peut y avoir coexistence, mais que ce sont des concepts qui n'ont rien à voir l'un avec l'autre. L'énorme majorité des bouddhistes n'ont absolument rien à faire des kamis, et nul part dans le crédo impérial ne sont seulement évoqués les préceptes du Bouddha.
Enfin, toute cette histoire de dieu-volcan Atlas dont on connaît apparemment le nom datant de 50 siècles avant le premier document écrit, entraînant le mouvement de bijoux représentant à la fois un courant philosophique qui naîtra 7500 ans plus tard d’après les sources historiques (excluons la notion d'éternel retour des âges et de la révélation bouddhique comme on ignore le récit de la Genèse judaïque lorsqu'on parle de paléontologie sérieuse) et une dynastie dont les plus anciens membres attestés régneront 8500 plus tard, en compagnie d'un style musical et deux instruments à corde apparaissant respectivement aux Vème, VIIIème et XVIème siècles de notre ère, détourné par le premier empereur chinois du -IIIème siècle... ça ressemble furieusement à de la pseudohistoire à laquelle ne manque que les atlantes.
Faute de citation identifiant l'égalité d'identité entre 3 concepts philosophiques et 3 morceaux d'objets physiques, entre le Bouddhisme et le Shintoïsme et entre cette histoire de Dieu-volcan cimmérien et un discours cohérent, ça saute.

Monsieur Meuble (d) 20 juillet 2012 à 01:58 (CEST)[répondre]