Deuxième Trio en forme de suite

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Deuxième Trio en forme de suite
op. 98
Trio no 2
Genre Trio avec piano
Nb. de mouvements 4
Musique Vincent d'Indy
Effectif violon, violoncelle et piano
Durée approximative 19 min
Dates de composition 1929
Dédicataire Marguerite de Saint-Marceaux
Création
Paris, salle Chopin (Pleyel)
Société nationale de musique
Interprètes Raymond Chrismens (violon), Mme Bergeron (violoncelle) et Marie-Hélène Bonnet (piano)

Le Deuxième Trio en forme de suite, op. 96, est une œuvre de musique de chambre de Vincent d'Indy composée en 1929, destinée à une formation trio avec piano.

Présentation[modifier | modifier le code]

Le Deuxième Trio en forme de suite est composé par Vincent d'Indy à Agay pendant l'été 1929. La partition, en sol majeur, est, de nombreuses années après le Trio pour clarinette, violoncelle et piano, op. 29, la deuxième page du compositeur destinée à un trio avec piano, ici dans la plus traditionnelle formation violon, violoncelle et piano, et sa dernière pièce de musique de chambre[1],[2].

L’œuvre, opus 98 du compositeur, est dédiée à Marguerite de Saint-Marceaux et créée le à la salle de la Schola Cantorum de Paris par Raymond Chrismens (violon), Mme Edwige Bergeron (violoncelle) et Marie-Hélène Bonnet (piano)[3],[4],[5]. Ellle est rejouée par les mêmes interprètes à la Société nationale de musique le à Paris, salle Chopin (Pleyel)[1],[6],[7].

La partition est publiée en 1930 par les éditions Rouart-Lerolle[8].

Structure[modifier | modifier le code]

Le Trio, d'une durée moyenne d'exécution de dix-neuf minutes environ[9], est constitué de quatre mouvements[2],[1] et rappelle « l'ancienne suite française, de facture simple et légère[1] » :

  1. Entrée en sonate, « Modéré », à
     ;
  2. Air, « Très modérément animé », à
     ;
  3. Courante, « Lent et solennel », à
     ;
  4. Gigue en rondeau, sur une chanson française, « Joyeusement », à
    .

Pour la musicographe et biographe de Vincent d'Indy Élisabeth Pommiès, le Trio en sol « reprend l'esprit de la Suite ancienne. On y trouve la solennité et le raffinement de cette ancienne danse de cour, mais aussi le scintillement des arpèges et l'invention mélodique[2] ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Ménétrier 1989, p. 481.
  2. a b et c Pommiès 2001, p. 161.
  3. Office de tourisme et des congrès de Paris, « Musique (programme) – Lundi 23 », La Semaine à Paris,‎ , p. 61 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Paul le Flem, « Feuilleton musical – La détresse des Écoles de musique et des Conservatoires de province », Comœdia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Adolphe Piriou, « Œuvres de Vincent d'Indy », Le Monde musical,‎ , p. 419.
  6. Les Tablettes de la Schola (N° 3 - janvier-février 1930, p. 37-38).
  7. Michel Duchesneau, L’avant-garde musicale à Paris de 1871 à 1939, Sprimont, Mardaga, (ISBN 2-87009-634-8, BNF 36967589), p. 290
  8. Pommiès 2001, p. 176.
  9. (en) Adrian Corleonis, « Piano Trio No. 2, Op. 98 | Details », sur AllMusic (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]