Côte Fleurie
On appelle Côte Fleurie la côte normande du Pays d'Auge sur la mer de la Manche, à l'est du département du Calvados, entre l'embouchure de la Seine et de l'Orne.
Présentation
Raymond Coustant d'Yanville, président de la société d'horticulture de l'arrondissement, aurait le premier utilisé le nom de « Côte Fleurie » en 1903 : « comme il y a sur la Méditerranée la Côte d'Azur, grâce à nous, il y a sur la Manche la Côte fleurie ! »[1].
Ce nom de « Côte Fleurie » est devenu un « concept touristique » propagé avec le développement du tourisme et la nécessité de distinguer les différents paysages des côtes françaises, tout en en résumant la caractéristique principale qui la distingue des autres (cf. Côte d'Azur, Côte de Nacre, Côte d'Albâtre, Côte d'Émeraude, etc..).
Le terme fait référence à la campagne riante et fleurie de l'arrière-pays (cf. les pommiers en fleur)[2] et aux nombreuses stations balnéaires de renom (d'Est en Ouest) qui entretiennent dans cette optique de nombreux jardins :
- Honfleur
- Villerville
- Trouville-sur-Mer
- Deauville
- Bénerville-sur-Mer
- Tourgéville
- Blonville-sur-Mer
- Villers-sur-Mer
- Houlgate
- Cabourg
- La Home-Varaville
- Merville-Franceville-Plage
- Sallenelles
On peut sans doute ajouter à cette liste Balbec, la station balnéaire fictive d’À la recherche du temps perdu de Marcel Proust.
Voir aussi
Notes et références
- Jean-Joseph Julaud, « La Géographie pour les nuls », (consulté le ).
- À noter qu'il n'a rien à voir avec le fait que l'on y trouve Honfleur (avec -fleur), dont l'étymologie est tout autre, même si dans l'esprit elle constitue un marqueur mnésique essentiel qui engendre automatiquement cette association.
Bibliographie
- Muriel Maurice-Juhasz, La Côte fleurie d'antan, HC éditions, 2006
- Gilles Plum, À l'apogée des villas (Côte fleurie 1870-1920), éditions Les Cahiers du temps, 2007
- Yves de Saint-Jean, Pays d'Auge et Côte Fleurie, éd. Vinarelle, 2011