Christian Patria

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Christian Patria
Fonctions
Député français

(3 ans, 4 mois et 24 jours)
Élection 10 juin 2007 (suppléant)
Circonscription 4e de l'Oise
Législature XIIIe
Groupe politique UMP
Prédécesseur Éric Woerth
Successeur Éric Woerth

(1 an, 2 mois et 14 jours)
Élection 16 juin 2002 (suppléant)
Circonscription 4e de l'Oise
Législature XIIe
Groupe politique UMP
Prédécesseur Éric Woerth
Successeur Éric Woerth
Conseiller général de l'Oise

(13 ans et 3 jours)
Circonscription Canton de Senlis
Prédécesseur Pierre Boquet
Successeur Jérôme Bascher
Maire de Fontaine-Chaalis

(31 ans)
Prédécesseur Pierre Patria
Successeur Alexis Patria
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Fontaine-Chaalis (Oise)
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès Senlis (Oise)
Nationalité Française
Père Pierre Patria
Profession Agriculteur

Christian Henri Gaston Patria, né le à Fontaine-Chaalis (Oise) et mort le à Senlis (Oise), est un homme politique français, membre de l'UMP.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Pierre Patria (1904-1983), exploitant agricole, député (1951-1956) puis sénateur (1959-1965) de l'Oise, Christian Patria suit sa scolarité au collège Saint-Vincent de Senlis. Ingénieur agricole diplômé à l'Institut supérieur agricole de Beauvais, il reprend en 1968 la ferme de Fourcheret à Fontaine-Chaalis (Oise) exploité par les Patria depuis au moins 1833[1].

Marié, il est père de six enfants, dont Alexis, l'aîné, est maire de Fontaine-Chaalis (Oise) depuis mars 2001.

Il prend la suite de son père, comme maire de Fontaine-Chaâlis en 1970[2].

Il s'engage dans le syndicalisme agricole, comme président de la chambre d'agriculture de l'Oise de 1993 à 2005, secrétaire adjoint de l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture (Apca) de 1995 à 2007, président du Centre national des expositions et concours agricoles (Ceneca) de 1997 à 2008, qui gère le Salon international de l'agriculture de Paris. Il siège au Conseil économique et social de 1995 à 2004[2].

Il est élu en 1998 conseiller général de l'Oise[2].

En 2001, il quitte sa commune pour se faire élire au conseil municipal de Senlis, dont il devient le premier adjoint au maire UMP, Arthur Dehaine.

Le , il est élu comme suppléant du député de la quatrième circonscription de l'Oise, Éric Woerth. Il siège à l'Assemblée nationale à partir du , lorsque celui-ci est nommé au gouvernement. Il est alors membre du groupe UMP. Il démissionne le 15 juillet 2005, à la suite du départ d'Éric Woerth du gouvernement ; ce dernier est réélu député le [3].

Il est réélu au conseil général de l'Oise en 2004.

Pour les élections législatives de 2007, il est à nouveau désigné suppléant d'Éric Woerth dans la quatrième circonscription de l'Oise. Celui-ci est réélu dès le premier tour, le , en obtenant 57,40 % des voix et est nommé dans le gouvernement François Fillon (2) le 19 juin. Christian Patria redevient ainsi député le 20 juillet 2007 à sa place. Il est à nouveau membre du groupe UMP.

En 2008, il est pressenti par l'UMP de l'Oise, dont Éric Woerth est le tout nouveau dirigeant départemental, pour être la tête de liste sur Senlis, Arthur Dehaine ne souhaitant pas se représenter. Mais il est battu par Jean-Christophe Canter, un UMP dissident.

En 2009, il joue les intermédiaires entre Eric Woerth et la Société des courses de Compiègne (SCC), dont Patria est membre, qui exploite l'hippodrome du Putois et souhaite acquérir, auprès de l'État, les 57 hectares dont elle est locataire. Ce que normalement elle n'aurait pu faire et qui va constituer la fameuse affaire de l'hippodrome de Compiègne[4].

Le , il cède sa place à l'Assemblée nationale à Éric Woerth, qui n'occupe plus de poste ministériel depuis la formation du gouvernement Fillon III un mois plus tôt.

Il meurt le 10 février 2014 à Senlis.

Détail des mandats[modifier | modifier le code]

Député
Conseiller général
Conseiller municipal

Il est battu à l'élection municipale de 2008 au deuxième tour par Jean-Christophe Canter (DVD), sa liste obtenant sept élus. Lors de l'élection 2011, la liste qu'il mène arrive en troisième position, il se désiste du second tour.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]