Charles Nicolas Friant
Charles Nicolas Friant | |
Naissance | Lorquin |
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Décès | (à 68 ans) Paris |
Origine | France |
Arme | artillerie |
Grade | Colonel |
Années de service | 1838 – 1873 |
Distinctions | Grand Officier de la Légion d'honneur |
Autres fonctions | Intendant général Intendant Militaire |
Famille | Maison Friant |
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Charles Nicolas Friant est un militaire français né 3 janvier 1818 à Lorquin et décédé le 4 décembre 1886 à Paris. Il est commandeur puis Grand officier de la Légion d'honneur[1].
Jeunesse
Membre de la Maison Friant et cousin du général comte Louis Friant, Charles Nicolas Friant nait le 3 janvier 1818 à Lorquin. Sa mère née Brice appartenait à la famille des généraux de ce même nom[2].
Il entre à Saint-Cyr à 18 ans, il fait partie de la promotion de l'Obélisque[3]. Il en sort sous-lieutenant en 1838.
Carrière
Lieutenant en 1840 il souhaite rejoindre l'artillerie. Il est capitaine en 1845 puis chef de bataillon en 1852. Il participe à la campagne d'Italie (1859) et l'Intervention française au Mexique[4]. Avec le général Osmont, il organise pour l'Empereur Maximilien le bataillon des Cazadores de Mexico, chargé de la défense de l'empereur lorsque les troupes françaises auraient quittées le Mexique[5]. Le 26 juillet 1866, l'Empereur Maximilien veut confier le ministère des finances à Friant qui ne peut accepter n'ayant pas d'ordres de Paris[6],[7].De plus la présence auprès de Maximillien des deux officiers français, Osmont et Friant, est considérée comme une ingérence par le gouvernement américain[8].
Il combat notamment à Magenta et à Solférino[9].
Lors de la guerre guerre franco-allemande de 1870 il est Intendant Général à l'Armée du Rhin[10]. En 1873 il déposera devant le conseil de guerre siégeant au Grand Trianon lors du procès du Maréchal Bazaine[11] et sera entendu par la Commission d'enquête sur le matériel de la Guerre de 1870[12].
À partir de 1865 il se tourne vers l'administration générale des armées, il occupe les postes suivant:
- intendant militaire du 3e corps de l'armée du Rhin, du 16 juillet 1870 au 29 octobre 1870.
- intendant en chef de l'armée de la Loire.
- intendant en chef de l'armée de l'est.
- intendant militaire de la 9e division militaire
Charles Nicolas Friant est l'auteur d'un livre paru en 1871 chez l'éditeur Rozier : Organisation nouvelle de l'armée.
Décorations
Rubans aux couleurs des décorations françaises
- Grand officier de la Légion d'honneur (« Cote LH/1037/82 »).
- Médaille commémorative de l'expédition du Mexique
- Médaille commémorative de la campagne d'Italie (1859)
- Médaille commémorative de la guerre 1870-1871
Sources
- Taxile Delord, Histoire du Second Empire,, vol.4, p. 503-512-516-521-523, éd. Baillère, Paris, 1876
- Lt-Colonel Rousset, Histoire générale de la guerre franco-allemande (1870-71), T.6, p. 7-16-18-27-117-131-172-173, éd. Librairie illustrée, Paris, 1900
- E. Appert, L'Intendant général Friant, dans Le Pays Lorrain, vol. 10, pages 716-767, éd. Société d'Histoire de la Lorraine, Nancy,1913
- Pierre Brasme, La Moselle et ses soldats, éd. Serpenoise, 1999, p. 87
- (en) Comte E. C. Corti, Maximilian and Charlotte of Mexico, p. 645-719,727, ed. Archon Books, 1928.
Notes et références
- Dossier sur la base Leonore
- Histoire de Lorquin
- Promotion de l'Obélisque
- Emmanuel Domenech,Histoire du Mexique: Juarez et Maximilien. Correspondances inédites..., p. 402 éd. Elibron, 1999, ISBN 1421246481
- Léonce Detroyat, Clément Duvernois, L'intervention française au Mexique, p. 244, éd. Amyot, 1868
- (en) George Upton, Maximilian in Mexico
- Sara Yorke Stevenson, Maximilien d'Autriche au Mexique, 1862-1867 , p. 130, éd. L'Harmattan, 2010, ISBN 2296113370
- David R. Steven, Sin Perdn: Acquiescence to Murder, vol. 2, p. 88, éd. AuthorHouse, 2008, ISBN 1434393127
- César Lecat Bazancourt,La campagne d'Italie de 1859, p. 218, éd. Amyot, 1860
- Alphonse Karr, Plus c'est la même chose, Paris, éd. Michel Levy Frères, 1875
- Trianon, 1er Conseil de Guerre: présidence de M. le Duc d'Aumale, compte rendu in extenso; procès de Maréchal Bazaine,p. 362, Paris, 1873, éd. V. Bunel
- Sylvanecte, La cour impériale à Compiègne : souvenirs contemporains, p.210, éd. Charpentier, Paris, 1884