Charles-Albert Pottier

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Charles Albert Pottier
Fonction
Député d'Indre-et-Loire
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
NyonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Charles-Albert Pottier, né le à Loches (province de la Touraine), mort le à Nyon (canton de Vaud, en Suisse)[1], est un homme politique de la Révolution française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Charles-Albert Pottier est le fils de René Pottier, procureur au siège royal de la ville de Loches, et de Marie Anne Touchard.

En septembre 1792, alors qu'il est juge au tribunal de sa ville natale, Pottier est élu, le troisième sur huit, député du département d'Indre-et-Loire à la Convention nationale[2].

Il siège sur les bancs de la Montagne. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort sans conditions. Il est absent lors du scrutin sur la mise en accusation de Marat[3] et vote contre le rétablissement de la Commission des Douze[4].

Pottier rempli une mission dans la papeterie d'Essonnes en septembre 1793[5]. Il devient secrétaire de la Convention en germinal an II (mars 1794) aux côtés de Leyris, Peyssard et Baudot, sous la présidence de Tallien[6].

Pottier est visé par la loi du 12 janvier 1816, ayant voté la mort du roi et ayant adhéré à l'Acte additionnel des Cent-Jours. Il s'exile en Suisse à Nyon où il meurt.

Sources[modifier | modifier le code]

  1. Archives cantonales vaudoises, paroisse réformée de Nyon 1821-1881, registre des décès 1821-1844, ED 91 / 8.
  2. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 45.
  3. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 75.
  4. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 535.
  5. Alphonse Aulard, Recueil des Actes du Comité de Salut public tome 7, Représentants en mission, séance du 25 septembre 1793, p. 58.
  6. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 87, séance du soir du 1er germinal an II (21 mars 1794), p. 58.