Cesare Bonizzi

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Cesare Bonizzi
Frère Cesare Bonizzi, 2008
Biographie
Naissance
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OffanengoVoir et modifier les données sur Wikidata
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Cesare Bonizzi, également connu sous les pseudonymes de Frate Bonizzi et Frate Cesare (respectivement « Frère Bonizzi » et « Frère César » en italien), né en 1946 à Offanengo en Italie, est un moine de l'ordre des Frères mineurs capucins à Milan. Il est aussi le chanteur du groupe de heavy metal Fratello Metallo.

Biographie[modifier | modifier le code]

Cesare Bonizzi travaille à partir de 18 ans comme ouvrier, puis comme agent commercial, jusqu'à ce qu'il découvre sa vocation à l'âge de 29 ans en 1975, lorsqu'il rejoint la vie monastique au couvent capucin de Musocco. Peu après, il se rend en Côte d'Ivoire en tant que missionnaire. De retour en Italie en 1983, il est ordonné prêtre. Il exerce son sacerdoce parmi les conducteurs de tramway de Milan où il découvre sa vocation musicale et compose ses premières chansons, comme "La danza del tram", dédiée à ce milieu professionnel[1].

À partir de 1990, il réalise une quinzaine d'albums auto-édités sous le pseudonyme de Frate Bonizzi, passant du new age, au folk et au rock. Les titres de sa discographie retracent alors sa mission pastorale et les thèmes principaux de ses œuvres vont de la famille à l'amour en passant par le risque de la drogue[1].

En 2002, il chante sur un album de hard rock chrétien intitulé Droghe avec le groupe Metalluminium. Il change le nom du groupe en Fratello Metallo (« Frère Métal » en italien). En 2008, le groupe publie l'album de heavy metal Misteri. Lorsqu'il chante sur scène, il est vêtu de sa robe traditionnelle de capucin et donne l'impression de "faire les cornes" avec sa main, symbole traditionnel du métal, mais allonge aussi son pouce pour en faire le symbole de l'amour en langage des signes[1],[2].

Fratello Metallo a participé à trois reprises au festival « Gods of Metal », le plus grand festival de métal d'Italie, en 2005, 2006 et 2008[3].

Ses concerts sont tout autant dédiés au diable afin de l'envoyer en enfer et qu'« à ceux qui peinent pour rien : des personnes qui ne savent pas comment accueillir la vie ; qui cherchent l'incroyable, sans vivre la réalité. Des hommes et des femmes qui courent après le magique, l'ésotérique, le virtuel, l'improbable. Oublier d'apprécier et de se réjouir des choses réelles. »[4].

Il arrête ses concerts de métal en 2009, car il refuse la confusion entre le métal et le rock satanique. Depuis, il chante dans les rues, en transportant une brouette de musique sacro-sainte, c'est-à-dire des enceintes, un amplificateur et un micro dans une brouette[4].

Inspirations musicales[modifier | modifier le code]

Après avoir vu Metallica en concert, Cesare Bonizzi se sent attiré par le métal, grâce à l'énergie que ce genre musical dégage. Megadeth et Metallica sont ses inspirations musicales principales[2]. Il aborde tant les thèmes de la drogue et du sexe que de Dieu et la Foi[3]. Il dit avoir inventé le « metrock », style musical de Fratello Metallo, qui allie metal et christianisme.

Discographie[modifier | modifier le code]

Albums principaux[modifier | modifier le code]

Les albums cités plus bas sont signés Frate Cesare ou Fratello Metallo, selon qu'il s'agit d'albums de musique chrétienne ou de heavy metal. Cette discographie complète provient du site officiel de l'artiste[5].

Signés Frate Cesare[modifier | modifier le code]

Signés Fratello Metallo[modifier | modifier le code]

Albums divers[modifier | modifier le code]

  • Primi Passi
  • Straordinariamente Ovvio
  • Maria eD'"IO"

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (it) Roberto Clabro, « Fratello Metallo, il "predicantore" porta i suoi "Misteri" sul palco rock », Republica,‎ 17 giugno 2008 (lire en ligne)
  2. a et b (en) Even monks can get a heavy metal habit, Daily Mail, , p. 15.
  3. a et b (it + en) Frate Benizzi, Heavy Metal Monk, reportage : [1]
  4. a et b (it) Nino Materi, « La messa a tutto "vaffa" del monaco metallaro. Padre Cesare Bonizzi: "Ecco come sarà il mio ultimo concerto rock anti-Satana" », Il Giornale,‎ (lire en ligne)
  5. (it) Discographie complète sur le site officiel.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]