Bataille de Tadjalalt et de Haroum

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Bataille de Tadjalalt et Haroum

Informations générales
Date -
Lieu Tadjalalt et de Haroum, près d'Andéramboukane
Issue Indécise
Belligérants
Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans Drapeau de l'État islamique État islamique dans le Grand Sahara
Forces en présence
Inconnues Inconnues
Pertes
100 morts (selon l'EIGS)[1] 73 morts (selon le GSIM)[1]

Guerre du Mali

Batailles

Coordonnées 15° 25′ 21″ nord, 3° 01′ 24″ est
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Bataille de Tadjalalt et Haroum
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(Voir situation sur carte : Afrique)
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(Voir situation sur carte : Monde)
Bataille de Tadjalalt et Haroum

La bataille de Tadjalalt et Haroum a lieu du au , pendant la guerre du Mali.

Prélude[modifier | modifier le code]

Depuis le mois de mars 2022, l'État islamique dans le Grand Sahara et les groupes touaregs s'affrontent dans la région de Ménaka. Selon une source touareg du journal Le Monde : « L’EIGS a aussi trouvé un mode d’action spécifique. Ils fixent un objectif, se réunissent avant chaque bataille et n’ouvrent qu’un seul front à la fois. Ils peuvent ainsi mobiliser jusqu’à 700 hommes pour un combat et, à chaque fois qu’une vague est défaite, ils en envoient une autre »[1].

Déroulement[modifier | modifier le code]

Entre le 7 et le 10 décembre 2022, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) et l'État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) s'affrontent dans les environ de Tadjalalt et de Haroum, à l'ouest d'Andéramboukane[1].

L'affrontements semble s'être achevé sans vainqueur notable[1]. Selon une source touareg du journal Le Monde : « Chaque camp a eu son compte puis est retourné sur ses positions. Le GSIM vers le Burkina Faso, le Serma et Gossi au Mali, et l’EIGS a reculé vers la zone d’Ansongo et de Tin-Hama, près du fleuve Niger »[1].

Pertes[modifier | modifier le code]

L'EIGS revendique la mort d'une centaine de combattants ennemis, le GSIM affirme pour sa part avoir tué 73 miliciens de l'État islamique[1],[2].

Références[modifier | modifier le code]