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Arthur de Quinemont

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Arthur de Quinemont
Fonctions
Sénateur d'Indre-et-Loire
-
Député d'Indre-et-Loire
-
Conseiller général d'Indre-et-Loire
-
Maire de Crouzilles
-
Vice-président
Conseil général d'Indre-et-Loire (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
ToursVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Propriétaire de
Parti politique
Membre de
Grade militaire
Distinctions

Arthur-Marie-Pierre, marquis de Quinemont (, Orléans - , Tours), est un diplomate et homme politique français.

Biographie

D'une ancienne famille de noblesse écossaise établie en France depuis 1481, fils d'Auguste Charles Louis de Quinemont et de Zoé de Tristan, Arthur de Quinemont passe à l'École de Saint-Cyr en 1825, devint lieutenant au 5e régiment de cuirassiers, et donna sa démission après la révolution de juillet 1830. Il entra dans la diplomatie en 1832 et fut successivement attaché aux légations de Florence, de Hambourg et de Copenhague. Il donna encore sa démission en 1839, se retira en Touraine, où il possédait des propriétés.

Installé au château de Paviers (Crouzilles), il exploite un grand vignoble en introduisant les techniques les plus modernes de l'époque, devient maire de Crouzilles (1837- 1849), conseiller général du canton de l'Île-Bouchard en 1839, membre de la Société d'agriculture d'Indre-et-Loire (1843-1883) et correspondant pour l'Indre-et-Loire au Journal d'agriculture pratique.

Colonel de la garde nationale de Tours (1848-1862), président du comice agricole de Chinon (1849-1870), légitimiste rallié au second Empire, il fut élu député au Corps législatif dans la 2e circonscription d'Indre-et-Loire, le , et fut réélu, le . Il siégea dans la majorité, mais vota cependant contre la guerre contre la Prusse.

Rentré dans la vie privée en 1870, il ne reparut sur la scène politique qu'en 1876, ayant été élu, le , sénateur d'Indre-et-Loire. Il siégea dans la majorité monarchiste et vota pour la dissolution de la Chambre demandée par le ministère de Broglie. Au renouvellement triennal du , il ne réunit plus que 109 voix sur 334 votants, et quitta la vie politique.

Il épousa en premières noces Marie Amélie de La Poëze, fille du baron d'Harambure, et en secondes noces Anne Marie Liébert de Nitray, petite-fille du général Jean Jacques Liébert.

Notes et références

Sources

Liens externes