Apocalypse Bébé

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Apocalypse Bébé
Auteur Virginie Despentes
Pays Drapeau de la France France
Genre Roman
Distinctions prix Renaudot 2010
Éditeur Grasset
Collection Littérature française
Lieu de parution Paris
Date de parution
Nombre de pages 352
ISBN 978-2-246-77171-5

Apocalypse Bébé est un roman de Virginie Despentes paru le aux éditions Grasset[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Le roman reçoit le prix Trop Virilo le [2] puis le prix Renaudot le . Il fut également en lice dans la dernière sélection pour le prix Goncourt où il perd au premier tour de scrutin par sept voix contre deux face à La Carte et le Territoire de Michel Houellebecq[3].

Résumé[modifier | modifier le code]

Lucie, une femme un peu paumée, mène une enquête sur la disparition d’une adolescente, Valentine, avec une personne inquiétante, surnommée « La Hyène ». Un peu à la manière du « cher Watson », Lucie est éblouie, fascinée et souvent frustrée par l'efficacité et aussi par la façon dont agit sa coéquipière, parfois de manière trop musclée. Le récit à la première personne (Lucie) est ponctué par des chapitres sur les autres personnages à la troisième personne : le père de Valentine, un écrivain qui avait « rédigé lui-même sa page Wikipédia » (p. 19), sa belle-mère, « maxi-baffable » d’après Lucie (p. 107), Vanessa, sa mère, très belle, divorcée, Yacine, un cousin arabe « super bien gaulé » (p. 294), entre autres, et l’ado recherchée, Valentine, qui « couchait avec le plus de monde possible, car elle pensait qu’on s’améliore au lit comme on s’améliore au piano, en pratiquant » (p. 281). Les enquêteuses partent à Barcelone à la recherche de la jeune disparue, et après quelques péripéties riches en rencontres de toutes sortes entre femmes, elles semblent résoudre leur affaire, jusqu'à une issue inattendue qui chamboule la fin du roman.

Éditions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Extrait », sur livres.fluctuat.net (consulté le ).
  2. « Virginie Despentes gagne le prix "Trop Virilo" pour sa "poussée de testostérone" », sur lepoint.fr (consulté le ).
  3. Michel Houellebecq remporte le prix Goncourt dans Le Figaro du 8 novembre 2010.