André Hallays

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André Hallays
Fonction
Président
Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Hallays (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Victor Hallays-Dabot (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marie Riguet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinctions

André Marie Victor Hallays est un journaliste, rédacteur au Journal des débats, critique littéraire, critique d'art et écrivain français né à Paris le et mort dans la même ville le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Très attaché au patrimoine français, il rédigea durant des années une chronique hebdomadaire dans le Journal des débats, appelée En flânant, où il décrivait dans des promenades virtuelles les hauts lieux de la France. Ses chroniques étaient préparées par de grands voyages de prospection à travers le pays. Elles ont été publiées par la suite en dix volumes sous le titre « En flânant - À travers la France » chez Perrin.

Durant la Grande guerre, Hallays est engagé volontaire dans l'armée, avec le grade de lieutenant. Il est rattaché à un Service de renseignement dont le siège se trouve en Franche-Comté, à proximité de la Suisse[1].

André Hallays signe un article virulent à charge dans l'illustration du contre le plan d'urbanisme de la reconstruction de Reims, projet Ford qui a été soumis à la Commission supérieure qui en vertu de la loi Cornudet[note 1] est chargée d'approuver les plans d’extension[2].

Ses relations privilégiées avec la Société de Port-Royal en ont fait un fervent admirateur de Port-Royal des Champs. Durant de longs mois, il sillonna la France à la recherche de l'iconographie janséniste qui permit à Augustin Gazier de publier en 1909 un Port-Royal au XVIIe siècle d'une grande qualité.

Il avait pour amis ses trois anciens camarades de la faculté de Droit, Raymond Poincaré, Alexandre Millerand et Alphonse Deville[3].

En 1924, il est président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (17e division)[4].

Publications[modifier | modifier le code]

Liste non exhaustive

  • Beaumarchais, Hachette, 1897.
  • En flânant en France, Perrin, 1899-1923.
Prix Vitet de l’Académie française en 1903
  • Le charme de Versailles, 1900.
  • La maison de la Schola, 1900.
  • Le couvent des Carmes (1613-1913), 1900.
  • Nancy, 1906.
  • Avignon et le Comtat-Venaissin, 1909.
  • Autour de Paris, 1921.
  • Provence Perrin, 1921
  • Essais sur le XVIIe siècle, Perrin, 1921-1926.
  • L'Alsace aujourd'hui, 1922.
  • Jean de La Fontaine, Perrin,1922.
  • Les Perrault, Perrin 1926.
  • Viviers, en collaboration avec le Dr Jos Jullien, édition du Pigeonnier, Saint Félicien en Vivarais, 1926.
  • Strasbourg (1929).

Sur Port-Royal des Champs :

  • Le Pèlerinage de Port-Royal, Perrin, 1909.
  • Port-Royal au XVIIe siècle, 1909.
  • Les Solitaires de Port-Royal, Plon, 1927.

Hommage[modifier | modifier le code]

  • Rue André-Hallays, à Avignon.

Décorations[modifier | modifier le code]

  • Officier de la Légion d'honneur, en 1920[5]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La loi Cornudet du 14 mars 1919 ordonnait aux villes de plus de 10 000 habitants d'établir dans les trois ans un projet d'aménagement, d'embellissement et d'extension. Ce plan, une fois déclaré d'utilité publique par le Conseil d'Etat, deviendrait la référence obligée pour tous les travaux publics et privés. La loi visait avant tout la reconstruction des villes détruites du Nord et de l'Est.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Raymond Poincaré, Au service de la France, tome VIII, 1916, Plon, , page 113
  2. L'Illustration N°4031 du 5 juin 1920 page 349
  3. Fernand Payen, Raymond Poincaré – L'homme, le parlementaire, l'avocat, Paris, Bernard Grasset, , p. 50
  4. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 403
  5. « Hallays, André Marie Victor », base Léonore, ministère français de la Culture

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René Doumic, « Revue littéraire : M. André Hallays et l’art de flâner », dans Revue des Deux Mondes, 5e période, tome 49, 1909, p. 909-920 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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