Amédée Fayol

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Amédée Fayol
Biographie
Naissance
Décès
(à 89 ans)
Chatou (France)
Nationalité
Formation
Activité
Rédacteur à
Enfant
André Fayol (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Henri Fayol (oncle)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Distinction
Archives conservées par
Œuvres principales

Amédée Eugène Lucien Fayol, né le à Carmaux dans le Tarn et mort le à Chatou dans les Yvelines, est un ingénieur et écrivain français issu de l'École centrale de Lyon.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Amédée Fayol est né le au domicile de ses parents, rue de la Tour à Carmaux (Tarn)[2].

Ses parents, Anne Marie Henriette Sevin, sans profession (1853-1934) et Paul Gabriel Fayol, sous-directeur des mines de Carmaux[2] (1844-1929), donneront naissance à 8 enfants : Henri (1874-1892), Amédée, Amélie (1879-1963), Pauline (1880-1888), Julie (1884-1944), Marie (1888-1984), Marie Eugénie (1888-) et un dernier au prénom encore inconnu (1890-1925).

Amédée Fayol se marie le à Clermont-Ferrand avec Jeanne Marie Antoinette Desaymard, née le à Clermont-Ferrand[3] et morte le dans la même ville[4], sœur de Joseph Jean Desaymard[5], né le à Clermont-Ferrand[6], écrivain auvergnat[5],[7].

Avec son épouse, ils auront 3 enfants :

  • André Joseph Fayol (né le à Paris et mort le à Paris), inspecteur général des finances, administrateur de compagnies d'assurances, auteur de recueils de poésies et de compositions musicales sous le pseudonyme Gabriel Dheur[8] (nom de famille de sa grand-mère maternelle). André Fayol est un proche du philosophe français Emmanuel Mounier ;
  • Jean Joseph Henri Fayol (né le à Paris 16e arrondissement[9] et mort le ), ingénieur des arts et manufactures, « tombé glorieusement pour la France » à Noyers-Saint-Martin dans l'Oise à l'âge de 28 ans avec le grade de lieutenant, ayant servi dans le 28e régiment d'artillerie[4] ;
  • Jacques Fayol

Amédée Fayol meurt le à Chatou (Yvelines) à l'âge de 89 ans.

Généalogie familiale[modifier | modifier le code]

  • André Fayol (Le Veudre, 1805-1888), contremaître en métallurgie, marié à Eugénie Cantin, expatrié en Turquie pour travailler sur la construction d'un pont métallique à Constantinople puis dans les ateliers de canons du sultan,
    • Henri Fayol (Constantinople, 1841 - Paris, 1925), ingénieur civil des mines français, auteur de L'administration industrielle et générale (1916), marié à Marie Céleste Adélaïde Saulé (1853-1917),
      • Marie Céleste Henriette Fayol (1876- ), mariée avec Joseph Oberthur (1872-1956), neurologue et dessinateur d'animaux,
      • Madeleine Marie Eugénie Fayol (1878-1966), mariée avec Georges Grangé (1871-1954), minotier,
      • Henri Joseph Fayol (1899- ), licencié ès sciences,
    • Paul Gabriel Fayol (1845-1929) marié avec Anne Sevin (1853-1934), sous-directeur des mines de Carmaux,
      • Amédée Fayol (1876-1965), ingénieur de l'École centrale de Lyon et écrivain, marié avec Jeanne Desaymard (1884-1941),
        • André Joseph Fayol (1906-1965), inspecteur général des finances, poète connu sous le pseudonyme Gabriel Dheur,
        • Jean Joseph Henri Fayol (1912 -1940), ingénieur des arts et manufactures, lieutenant « tombé glorieusement pour la France »,
        • Jacques Fayol
      • Amélie Fayol (1879-1963), mariée à Claude Muguet (1865-1941) qui a succédé à Henri Fayol en 1919 à la direction de l'entreprise.

Distinctions[modifier | modifier le code]

L'Académie française l'a gratifié de deux des nombreux prix qu'elle décerne chaque année. Le prix Marcelin Guérin n'existe plus, il récompensait un auteur dans le domaine de la littérature, le prix Nicolas Missarel également disparu était décerné en philosophie :

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • 1909 : Amédée Fayol, Le Caoutchouc, historique, latex, propriétés, traitements, technologie, fabrication, confection, vulcanisation, gommes analogues, essais, Paris et Liège, C. Béranger, , 138 p.
  • 1926 : Amédée Fayol, Auteuil au cours des âges, Ceccaldi, , 227 p.
  • 1930 : Amédée Fayol, La vie et l'œuvre d'Orfila, Albin Michel, coll. « Les vies authentiques », , 315 p.
  • 1933 : Amédée Fayol (préf. Abel Bonnard), Baléares, îles heureuses, Les écrivains associés, , 249 p.
  • 1943 : Amédée Fayol, Philippe Lebon, inventeur du gaz d'éclairage, Les publications techniques, , 96 p.
  • 1950 : Amédée Fayol, Le Savant et inventeur Joseph Bethenod, Culture et Documentation, , 166 p.
  • 1961 : Amédée Fayol, Fontenelle, Paris, Nouvelles Éditions Debresse, coll. « Au carrefour des lettres », , 127 p.
  • 1962 : Amédée Fayol, Précurseurs oubliés, de Ctésibios à Judson..., Paris, , 80 p.
  • 1963 : Amédée Fayol, 88 ans de souvenirs vécus, Paris, , 80 p.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « ark:/36937/s005afeaa5edbf00 », sous le nom FAYOL Amédée (consulté le )
  2. a et b « Acte de naissance d'Amédée Fayol, État civil, actes de naissance de Carmaux de 1876, cote 4E060007_02 du 30 mai 1876, vue 27/50, acte n°106, », sur Archives départementales du Tarn (consulté le )
  3. « Acte de naissance de Jeanne Desaymard, État civil, actes de naissance de Clermont-Ferrand de 1882, cote 6E 113304 du 13 octobre 1882, vue 140/207, acte n°673 », sur Archives départementales du Puy de Dôme (consulté le )
  4. a et b « Faire part de décès de Jeanne Desaymard », sur geneanet.org (consulté le )
  5. a et b « Fiançailles d'André Fayol et de Madi Clappier », L'Auvergne littéraire et artistique, Clermont-Ferrand,‎ , p. 82, vue 246/427 sur gallica.bnf.fr (lire en ligne, consulté le )
  6. « Acte de naissance de Joseph Desaymard, État civil, actes de naissance de Clermont-Ferrand de 1878, cote 6E 113300 du 15 septembre 1878, vue 130/214, acte n°561 », sur Archives départementales du Puy de Dôme (consulté le )
  7. « Fiche bibliographique de Joseph Desaymard (1878-1946) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  8. « Fiche biographique de Gabriel Dheur », sur data.bnf.fr (consulté le )
  9. « Fiche militaire de Jean Joseph Henri Fayol », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  10. « Prix Marcelin Guérin », sur academie-francaise.fr (consulté le )
  11. « Prix Nicolas Missarel », sur academie-francaise.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]