Adrien Léon

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Adrien Léon (, Bordeaux - , Bénac), est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un riche armateur juif[1] de Bordeaux, parent de Salomon Camille Lopes-Dubec, il se destina à la carrière militaire, entra à école de Saint-Cyr en 1848, en sortit officier, et donna sa démission en 1852 pour reprendre la maison de son père[1]. Il fit la campagne de 1870 comme lieutenant-colonel d'un régiment auxiliaire.

Républicain modéré, il fut élu, le , représentant de la Gironde à l'Assemblée nationale, il prit place au centre droit, fut tour à tour secrétaire et questeur de ce groupe, fit partie des réunions Feray et Saint-Marc Girardin, vota pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, s'abstint sur la pétition des évêques, et se prononça pour le pouvoir constituant de l'Assemblée, contre le service de trois ans, pour la démission de Thiers, pour le septennat, pour le ministère de Broglie, contre l'amendement Wallon, contre les lois constitutionnelles.

Conseiller général, il fut président du Conseil général de la Gironde de 1876 à 1877[1].

Après la législature, il se présenta, le , aux élections sénatoriales dans la Gironde, où il échoua, puis aux élections législatives d', dans l'arrondissement de Bazas, où il ne fut pas plus heureux face au candidat du maréchal, Jérôme David, bonapartiste. Cette élection ayant été invalidée, Léon se représenta de nouveau et sans plus de succès, le .

Nommé, en 1880, trésorier-général du département de l'Oise, il donna sa démission au moment de l'expulsion des princes[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources bibliographiques[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]