Adele Coit

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Adele Coit
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
Birling Gap (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
SuffragisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Fratrie
Conjoint
Enfants
Elizabeth Anne Augusta Wetzlar (d)
Virginia Flemming (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Leo Gans (oncle paternel)
Bernhard Weinberg (oncle paternel)
Arthur von Weinberg (cousin germain)
Carl von Weinberg (cousin germain)
Alfred Löwengard (d) (cousin germain)
Kartz von Kameke-Streckenthin (beau-cousin)
Margot von Gans (nièce)
Ellinka von Fabrice (d) (belle-sœur)
Jozsi Paul von Gans (d) (neveu)
Marie Blanche von Gans (d) (nièce)
Leopold Cassella (arrière-grand-oncle)
Luigina von Fabrice (d) (belle-sœur)
Ilma von Fabrice (d) (belle-sœur)
Blanche von Fabrice (d) (belle-sœur)
Agnes Baronin von Fabrice (d) (belle-sœur)Voir et modifier les données sur Wikidata

Adele Coit ou Adela Coit, née Adele Gansvon Gans après l'anoblissement de son père en 1912 – (, Francfort-sur-le-Main, Birlings Gap, Sussex de l'Est) est une militante du droit de vote des femmes germano-britannique[1]. Elle utilisait le surnom « Fanny » et a également porté le nom de famille Wetzlar de son premier mari ; on retrouve ainsi sa trace sous des combinaisons diverses de ces prénoms et noms de famille, par exemple « Fanny Adela Wetzlar ».

Famille[modifier | modifier le code]

Adele est née à Francfort-sur-le-Main, fille de l'industriel et philanthrope allemand Fritz von Gans et de sa femme Auguste (née Ettling). Son oncle maternel, David Wilhelm Ettling, dirige une filiale de Rothschild à Madrid, et la famille Gans, propriétaire d'un grossiste en colorants, Leopold Cassella & Co., est relativement prospère. Elle deviendra extrêmement riche quand l'entreprise sera devenue le plus gros fabricant mondial de colorants azoïques à la fin du XIXe siècle. Adele a deux frères, Paul Frederick (1866-1915), chimiste et pionnier de l'automobile et de l'aviation, et Ludwig Wilhelm (1869-1946), également chimiste et fondateur de Pharma-Gans.

Elle épouse en premières noces Moritz Benedikt Julius Wetzlar (1855-1892) avec qui elle aura trois enfants, Richard Wetzlar, Elizabeth Anne Augusta Wetzlar et Margaret Helene Wichert[2]. Margaret (également connue par la suite sous les noms de Margaret Wetzlar Coit, Margery Coit ou Margy Coit) sera comme sa mère impliquée dans le mouvement pour le suffrage féminin ; elle sera notamment déléguée de la Women's Spiritual Militancy League au congrès de l'Alliance internationale pour le suffrage des femmes de Budapest en 1913[3].

Margy Coit (Margaret Helene Wichert), fille d'Adele, avec les principale meneuses du mouvement suffragiste, dont Rosika Schwimmer, au Congrès international pour le Suffrage des Femmes de Budapest (en) en 1913.

Après la mort de son premier mari, elle se remariera en 1898 au docteur Stanton Coit (1857-1944), écrivain et philanthrope américain, devenu sujet britannique en 1903, leader du mouvement éthique (en) au Royaume-Uni. Ils auront une fille, Virginia Flemming[4].

Activité militante[modifier | modifier le code]

Coit était une militante du droit de vote des femmes, et la seule femme élue à la Royal Institution en 1898[5],[6]. Elle participe avec son mari au congrès fondateur de l'Alliance internationale pour le suffrage des femmes à Berlin en 1904. Elle en deviendra la trésorière en 1907, et continuera à travailler activement pour l'Alliance tout au long de la Première Guerre mondiale. En 1907 toujours, elle rejoint la Women's Social and Political Union (WSPU, les « Suffragettes » historiques). En 1911, elle tient une réunion de salon pour la Women's Tax Resistance League[1],[7],[8],[9] . En 1912, elle quitte la WPSU pour rejoindre l'organisation rivale des National Union of Women's Suffrage Societies (les « Suffragists ») et devient membre du premier Election Fighting Fund Committee (EFF) en 1913. À partir de cette date, elle devient également membre du comité exécutif de la London Society for Women's Suffrage[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) Elizabeth Crawford, The Women's Suffrage Movement: A Reference Guide, Routledge, (ISBN 9781135434014, lire en ligne)
  2. (en-US) « Moritz Benedikt Julius Wetzlar », sur geni_family_tree (consulté le )
  3. (en) Elizabeth Crawford, The Women's Suffrage Movement: A Reference Guide, Routledge, (ISBN 9781135434014, lire en ligne)
  4. (en-US) « Stanton George Coit », sur geni_family_tree (consulté le )
  5. (en) Adela Coit to Miss Strachey, (lire en ligne)
  6. (en) « Royal Institution. The Morning Post (London, England) 6 December 1898, p 3 », sur Newspapers.com (consulté le )
  7. « International Womens Suffrage, Part 1 », sur www.ampltd.co.uk (consulté le )
  8. (en-US) David M. Gross, « Tax Resistance in “The Vote” • TPL », sur The Picket Line (consulté le )
  9. (en) « Mrs. Katherine Dexter McCormick, USA, Mrs. Adela Stanton-Coit, Great Britain, Anne Lindemann, Germany, Annie Furuhjelm, Finland, Signe Bergmann, Sweden, Chrystal MacMillan, Great Britain, Rosika Schwimmer, Hungary, Dame Millicent Garrett Fawcett, Great Britain, Carrie Chapman Catt, USA, Marguerite de Witt Schlumberger, France. The board of the International Woman Suffrage Alliance. », sur NYPL Digital Collections (consulté le )