46 Ceti

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46 Ceti
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 01h 25m 37,2394s[1]
Déclinaison −14° 35′ 55,627″[1]
Constellation Baleine
Magnitude apparente 4,907[2]

Localisation dans la constellation : Baleine

(Voir situation dans la constellation : Baleine)
Caractéristiques
Type spectral K2+ III–IIIb CN0,5[3]
Indice U-B +1,26[4]
Indice B-V +1,231 ± 0,009[5]
Astrométrie
Vitesse radiale −22,6 ± 0,7 km/s[6]
Mouvement propre μα = +38,357 mas/a[1]
μδ = −18,188 mas/a[1]
Parallaxe 11,372 6 ± 0,278 5 mas[1]
Distance 87,931 ± 2,153 pc (∼287 al)[1]
Magnitude absolue +0,19[5]
Caractéristiques physiques
Masse 1,38 M[7]
Rayon 19 R[8]
Gravité de surface (log g) 2,2[8]
Luminosité 132 L[7]
Température 4 316 ± 89 K[7]
Métallicité [Fe/H] = −0,32[8]
Rotation 0,0 km/s[8]
Âge 4,17 × 109 a[7]

Désignations

46 Cet, HR 412, HD 8705, HIP 6670, BD-15°266, SAO 147803[9]

46 Ceti (en abrégé 46 Cet) est une étoile géante de la constellation équatoriale de la Baleine. Elle est visible à l'œil nu et sa magnitude apparente est de 4,91[2].

Environnement stellaire[modifier | modifier le code]

46 Ceti présente une parallaxe annuelle de 11,37 ± 0,28 mas telle que mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 87,93 ± 2,15 pc (∼287 al) de la Terre[1]. Elle se rapproche actuellement du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −23 km/s[6], et elle devrait passer au plus près dans environ 2,2 millions d'années, où elle sera alors à une distance d'environ 56,56 pc (∼184 al)[5].

46 Ceti est une étoile solitaire, qui ne possède pas de compagnon stellaire connu avec lequel elle serait physiquement associée[10].

Propriétés[modifier | modifier le code]

Âgée d'environ 4 milliards d'années[7], 46 Ceti est une étoile géante rouge évoluée de type spectral K2+ III–IIIb CN0,5[3]. La notation « CN0,5 » de son suffixe indique qu'elle possède une surabondance légère en cyanogène dans son atmosphère stellaire. L'étoile est 1,38 fois plus massive que le Soleil[7] et son rayon est devenu 19 fois plus grand que le rayon solaire[8]. Elle est 132 fois plus lumineuse que le Soleil[7] et sa température de surface est de 4 316 K[7]. Sa vitesse de rotation projetée est trop faible pour pouvoir être mesurée[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Early Data Release 3 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 649,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202039657, Bibcode 2021A&A...649A...1G, arXiv 2012.01533). Notice Gaia EDR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a et b (en) E. Høg et al., « The Tycho-2 catalogue of the 2.5 million brightest stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 355,‎ , L27-L30 (DOI 10.1888/0333750888/2862, Bibcode 2000A&A...355L..27H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD,‎ (Bibcode 1986EgUBV........0M)
  5. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. a et b (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  7. a b c d e f g et h (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  8. a b c d e et f (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  9. (en) * 46 Cet -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Lien externe[modifier | modifier le code]