Élise Arfi

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Élise Arfi
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Fonction
Sixième secrétaire de la Conférence
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
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Directeur de thèse
Pierre-Yves Gautier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Élise Arfi, née le à Neuilly-sur-Seine, est une avocate pénaliste française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et formation[modifier | modifier le code]

Élise Arfi naît le à Neuilly-sur-Seine et passe son enfance à Dieppe[1].

Elle est titulaire d'un doctorat en droit après avoir soutenu en 2004 à l’université Panthéon-Assas une thèse L'entreprise usager des œuvres de l'esprit[2].

Elle prête serment en [3],[1] et commence à exercer comme collaboratrice au cabinet Kiejman & Marembert[4].

En 2011, elle est candidate au concours d'éloquence de la conférence des avocats du barreau de Paris. Le sujet est « Les mots sont-ils des êtres de papiers ? »[5]. Elle gagne la 6e place[6],[1], ce qui lui permet d'obtenir le titre de « Secrétaire de la Conférence », seul titre qu’un avocat peut remporter au cours de sa carrière.

Parcours[modifier | modifier le code]

Elle exerce en droit de la propriété littéraire et artistique et en droit de la presse[4].

Affaires médiatiques[modifier | modifier le code]

En 2014, elle est l'avocate de Ziad Takieddine[7], d'abord dans ses contentieux en diffamation[8], puis dans l'affaire Karachi et le dossier du financement libyen de la campagne électorale de 2007[9].

En 2016, elle défend l'un des sept pirates somaliens accusés d'acte de piraterie devant la cour d'assises de Paris dans l'affaire du « Tribal Kat »[10]. Deux ans plus tard, elle publie un ouvrage relatif à cette affaire. Pirate Numéro 7, accueilli favorablement par la presse[11],[12].

En 2017, elle défend l'un des accusés dans l'affaire « Cannes-Torcy »[13].

En 2019, elle entre dans le classement des 30 avocats les plus puissants de France du magazine GQ[14] .

Elle a également pour client les rappeurs MHD et Moha La Squale, Tariq Ramadan[4], Abelhakim Sefrioui dans le cadre de l'assassinat de Samuel Paty[15].

Publications[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Willy Le Devin, « Elise Arfi, sabre au clair », sur le site du quotidien Libération, (consulté le )
  2. Fichier des thèses sur le site theses.fr de l'Agence bibliographique de l'enseignement supérieur (ABES).
  3. « Ma Première Fois, les podcasts du barreau de Paris », sur le site de l'ordre des avocats de Paris, (consulté le )
  4. a b et c « Moha La Squale, Tariq Ramadan : Élise Arfi, l'avocate qui défend les rappeurs et les bandits », sur le site du magazine Vanity Fair, (consulté le ).
  5. Doan Bui, « L'avocate parisienne et le pirate somalien : rencontre entre deux mondes », sur le site du magazine L'Obs, (consulté le ).
  6. « La Conférence des Avocats du Barreau de Paris », sur le site de la Conférence des avocats du barreau de Paris (consulté le ).
  7. Vincent Monnier et Mathieu Delahousse, « La jeune garde du barreau », L'Obs, no 2620,‎ (lire en ligne)
  8. Le Point magazine, « Claude Guéant dénonce les "affabulations" de Ziad Takieddine », sur Le Point, (consulté le )
  9. « Élise Arfi, l'avocate qui défend Ziad Takieddine, a-t-elle un lien de parenté avec le journaliste de Mediapart Fabrice Arfi ? », sur Libération (consulté le )
  10. « Au procès des pirates somaliens: «Quel est le sens d'une justice qui juge les restes d'un homme ?» », sur L'Humanité, (consulté le )
  11. Le JDD, « Pirate N°7, un portrait au vitriol du système carcéral français », sur lejdd.fr (consulté le )
  12. Clara Dupont-Monod, « Pirate N°7 », sur France Inter, (consulté le )
  13. « Rires et perpétuité au procès des djihadistes de "Cannes-Torcy" », sur Les Inrockuptibles, (consulté le )
  14. Thierry Lévêque, « Les 30 avocats les plus puissants de France », sur GQ France, (consulté le )
  15. Thomas Prouteau, « Assassinat Samuel Paty : Abelhakim Sefrioui demande l'annulation de sa mise en examen », sur le site de la chaîne RTL, (consulté le ).