Élie Vignal

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Élie Vignal
Fonctions
Maire de Caluire-et-Cuire

(20 ans)
Prédécesseur Louis de Poumeyrol
Successeur Frédéric Dugoujon
Biographie
Nom de naissance Pierre Henri Élie Vignal
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Martin-de-Valamas, Ardèche (France)
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès Caluire-et-Cuire, Rhône (France)
Résidence Rhône

Élie Vignal, né le 23 juillet 1885 à Saint-Martin-de-Valamas et mort le 5 décembre 1964 à Caluire-et-Cuire, est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il s'installe à Lyon, afin de compléter sa formation à l’École de tissage.

En 1902, à l'âge de 17 ans, il rencontre Marc Sangnier, créateur et inspirateur du « Sillon » (mouvement politique qui vise à rapprocher le catholicisme de la République). Une association « Le Sillon lyonnais », dont il est secrétaire, est déclarée en Préfecture le 6 mars 1908[1].

Avec d'autres anciens sillonistes et toujours autour de Marc Sangnier, il participe ensuite à la naissance en 1913 d'un mouvement nommé la Ligue de la jeune République[2].

En 1914, il est officier d’infanterie. Blessé, il sera décoré de la Légion d’Honneur et de la Croix de guerre.

Aux élections de décembre 1919, il est élu conseiller municipal du 6e arrondissement de Lyon.

Membre du Conseil de Prud’hommes de Lyon depuis 1921, il en devient ensuite le président[3].

En 1924, il crée le Syndicat indépendant des employés de soierie.

Résistant, il est nommé conseiller municipal de Caluire-et-Cuire par le Comité de Libération, en 1944. Il est aussitôt élu maire et le restera jusqu'à sa mort, en 1964.

Mandats politiques[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

Dans le mobilier urbain de Lyon, on note l’existence de « consoles de repos », également nommées « consoles « Vignal »[4],[5],[6]. Elles permettaient aux canuts, lorsqu'ils transportaient des balles de soie, de faire une pause en se délestant du fardeau. Il n'en reste que 3 à Lyon. C'est Élie Vignal qui en aurait été le promoteur au début du XXe siècle, alors qu'il était conseiller municipal de la Ville de Lyon.

À Caluire-et-Cuire, un bâtiment scolaire, une avenue et un square ont été baptisés « Élie-Vignal ».

Décorations[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Musée du diocèse de Lyon », sur museedudiocesedelyon.com (consulté le )
  2. Natalie Malabre, « Le religieux dans la ville du premier vingtième siècle », sur theses.univ-lyon2.fr (consulté le )
  3. Jacques-Guy Petit, La jeunesse de Monchanin : 1895-1925 : mystique et intelligence critique, Paris, Beauchesne, , 276 p. (ISBN 2-7010-1054-3 et 978-2-7010-1054-0, OCLC 14098402, lire en ligne)
  4. Nadège Druzkowski, Lyon insolite et méconnu, Versailles/impr. en Bulgarie, Éditions Jonglez, 413 p. (ISBN 978-2-36195-328-7, lire en ligne)
  5. « Inconsolables consoles », sur Sauvegarde et Embellissement de LYON, (consulté le )
  6. « Patrimoine. Les consoles de repos, une pause d’autrefois pour les livreurs à pied », sur www.leprogres.fr (consulté le )
  7. « Notice Léonore d'Élie Vignal », sur Base Léonore (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]