« George Graham (horloger) » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
LeiRaph (discuter | contributions)
Ajout d'informations à partir d'enwiki, ajout de références, mise en page
 
Ligne 5 : Ligne 5 :
| légende = George Graham (1673 – 1751)
| légende = George Graham (1673 – 1751)
}}
}}
'''George Graham''' ({{date de naissance|7|juillet|1673}} à Kirklinton<ref>{{lien web|url=http://www2.royalsociety.org/DServe/dserve.exe?dsqIni=Dserve.ini&dsqApp=Archive&dsqCmd=Show.tcl&dsqDb=Persons&dsqSearch=%28Surname=%27graham%27%29&dsqPos=4 |titre=DServe Archive Persons Show |site=royalsociety.org|consulté le=15 janvier 2012}}</ref> (Cumberland) - {{date de décès|20|novembre|1751}} dans son appartement de ''Fleet Street'' à Londres) est un [[horlogerie|fabricant horloger]], [[inventeur]] et géophysicien anglais, membre de la [[Royal Society]].
'''George Graham''' est un [[horlogerie|fabricant horloger]], [[inventeur]] et [[Géophysique|géophysicien]] [[Royaume-Uni|britannique]] né le {{date de naissance|7|juillet|1673}} (ou 1675)<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Tony|nom1=Buick|titre=Orrery: A Story of Mechanical Solar Systems, Clocks, and English Nobility|éditeur=Springer Science & Business Media|date=2013-10-26|passage=53|isbn=978-1-4614-7043-4|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=lU24AQAAQBAJ&pg=PA53|consulté le=2024-03-25}}</ref> à Kirklinton ([[Cumberland (comté)|Cumberland]]) et mort le {{date de décès|20|novembre|1751}} à [[Londres]]. Il est aussi membre de la [[Royal Society]].

Il est [[Quaker]] comme son mentor [[Thomas Tompion]]<ref>{{lien web |langue=en |titre=DServe Archive Persons Show |url=http://www2.royalsociety.org/DServe/dserve.exe?dsqIni=Dserve.ini&dsqApp=Archive&dsqCmd=Show.tcl&dsqDb=Persons&dsqSearch=%28Surname=%27graham%27%29&dsqPos=4 |site=royalsociety.org |consulté le=15 janvier 2012}}</ref>. Graham quitte le Cumberland en 1688 pour Londres afin de travailler avec Tompion. Il [[Mariage|épouse]] par la suite la nièce de Tompion, Elizabeth Tompion.


== Biographie ==
== Biographie ==


George Graham travaille avec l'influent [[horloger]] britannique Thomas Tompion au cours de ses dernières années de vie. On attribue à Graham l'invention de plusieurs améliorations de l'[[Pendule (régulateur d'horlogerie)|horloge à pendule]], notamment en ce qui concerne les pendules à [[Mercure (chimie)|mercure]] et les [[Horloge astronomique|horloges astronomiques]]. Il est nommé maître à la Vénérable Compagnie des Horlogers en 1722<ref>{{Lien web |langue=en |titre=WORSHIPFUL COMPANY OF CLOCKMAKERS {{!}} London Metropolitan Archives |url=https://search.lma.gov.uk/scripts/mwimain.dll/144/LMA_OPAC/web_detail?SESSIONSEARCH&exp=refd%20CLC/L/CD |site=search.lma.gov.uk |consulté le=2024-03-25}}</ref>.
Au début du {{s-|XVIII|e}} il inventa la première montre avec une aiguille des secondes indépendante. En 1723, il met en évidence les fluctuations diurnes du [[champ magnétique terrestre]]<ref>{{article|nom1=Graham|prénom1=George|année=1724|titre=An Account of Observations Made of the Variation of the Horizontal Needle at London, in the Latter Part of the Year 1722, and Beginning of 1723|journal=[[Philosophical Transactions of the Royal Society]]|volume=33|pages=96–107|doi=10.1098/rstl.1724.0020}}</ref>{{,}}<ref>{{article|nom1=Graham|prénom1=George|année=1724|titre=Observations of the Dipping Needle, Made at London, in the Beginning of the Year 1723|journal=Phil. Trans.|volume=33|pages=332–339|doi=10.1098/rstl.1724.0062}}</ref>.

A la même période, il invente la première [[Montre (horlogerie)|montre]] avec une [[Aiguille (horlogerie)|aiguille]] des [[Seconde (temps)|secondes]] indépendante. En 1723, il met en évidence les fluctuations [[Jour|diurnes]] du [[champ magnétique terrestre]]<ref>{{article|langue=en|prénom1=George|nom1=Graham|titre=An Account of Observations Made of the Variation of the Horizontal Needle at London, in the Latter Part of the Year 1722, and Beginning of 1723|journal=[[Philosophical Transactions of the Royal Society]]|volume=33|pages=96–107|année=|date=1724|doi=10.1098/rstl.1724.0020}}</ref>{{,}}<ref>{{article|langue=en|prénom1=George|nom1=Graham|titre=Observations of the Dipping Needle, Made at London, in the Beginning of the Year 1723|journal=Phil. Trans.|volume=33|pages=332–339|année=|date=1724|doi=10.1098/rstl.1724.0062}}</ref>.

Entre 1730 et 1738, Graham a pour [[apprenti]] [[Thomas Mudge]], lui-même devenu un éminent horloger qui a principalement inventé l'[[Échappement (horlogerie)|échappement à ancre libre]], ce qui constitue une avancée majeure dans le domaine<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Harold Bagust|titre=The Greater Genius?|lieu=Hersham, Angleterre|éditeur=Ian Allan Publishing|année=2006|pages totales=160|passage=15|isbn=0-7110-3175-4|lire en ligne=https://searchworks.stanford.edu/view/6493446}}</ref>.

Il disposait également de bonnes connaissances en astronomie, ce qui lui a permis d'inventer de nombreux [[Astronomie|instruments astronomiques]] et d'en améliorer d'autres. Graham a réalisé pour [[Edmond Halley]] le grand [[Quadrant astronomique|quadrant]] mural de l'[[Observatoire royal de Greenwich]], ainsi que la [[lunette méridienne]] et le [[télescope zénithal]] utilisés par [[James Bradley]]. Il fournit à l'Académie française d'astronomie l'appareil utilisé pour la mesure d'un degré du [[méridien]], et a construisit le [[planétarium]] le plus complet connu à cette époque, dans lequel les mouvements des [[Objet céleste|corps célestes]] étaient démontrés avec une grande précision. Il a été réalisé sous forme de cabinet à la demande de [[Charles Boyle]], {{4e}} comte d'Orrery.

Graham fait la rencontre de [[John Harrison (horloger)|John Harrison]] lorsqu'il arrive à Londres. Il devient un conseiller et un soutien de longue date des travaux de Harrison sur le [[chronomètre de marine]]. Pendant leurs premiers échanges, Graham et Harrison passent de nombreuses heures à discuter [[Mécanisme|mécanismes]]. Graham accorde à Harrison un [[prêt]] non garanti et sans [[Intérêt (finance)|intérêt]] afin qu'il puisse poursuivre son travail. Graham présente ensuite Harrison au ''[[Board of Longitude]]'', ce qui lui permet d'obtenir un financement supplémentaire de sa part<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Joahn Horrins|titre=Memoirs of a Trait in the Character of George III. of these United Kingdoms|sous-titre=Appendix 6|lieu=Londres|année=1835}}</ref>.

== Échappement Graham ==
{{Article détaillé|Échappement (horlogerie)#Échappement Graham (1721)}}
La première version de l'échappement à repos flottant est souvent attribuée à tort à George Graham, qui l'a introduit vers 1715 dans ses horloges à régulateur de précision<ref>Milham, 1945, p. 185</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=English|nom1=Oxford University|titre=Watch and clock making|date=1885|passage=297|lire en ligne=http://archive.org/details/watchandclockma00glasgoog|consulté le=2024-03-25}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Edmund Beckett, Henry Hardinge Cunynghame|titre=Encyclopædia Britannica|sous-titre=Clock|volume=6|lieu=Cambridge|éditeur=Cambridge University Press|année=1911|numéro édition=11|pages totales=541|extrait=Dead escapements...To get rid of this defect the dead escapement......was invented by G. Graham}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Clocks And Watches (D) - Encylopedia Of Antiques |url=https://web.archive.org/web/20080520161531/http://www.oldandsold.com/articles02/clocks-d.shtml |site=web.archive.org |date=2008-05-20 |consulté le=2024-03-25}}</ref>. En réalité, il a été inventé vers 1675 par l'astronome [[Richard Towneley]] et utilisé pour la première fois par le mentor de Graham, [[Thomas Tompion]], dans une horloge construite pour [[Jonas Moore|Sir Jonas Moore]] et dans les deux régulateurs de précision qu'il a fabriqués pour l'Observatoire de Greenwich, mentionnés en 1676<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Robert|nom1=Bud|prénom2=Deborah Jean|nom2=Warner|titre=Instruments of Science: An Historical Encyclopedia|éditeur=Taylor & Francis|date=1998|passage=121|isbn=978-0-8153-1561-2|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=1AsFdUxOwu8C&pg=PA121&sig=EBT7fm5nXdATFL3PhJ0Of6BMCE8|consulté le=2024-03-25}}</ref> dans une correspondance entre l'astronome royal [[John Flamsteed]] et Towneley<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Eric Gray|nom1=Forbes|prénom2=Lesley|nom2=Murdin|prénom3=Frances|nom3=Wilmoth|titre=The Correspondence of John Flamsteed, The First Astronomer Royal|éditeur=CRC Press|date=1995-01-01|passage=374-375|isbn=978-0-7503-0147-3|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=Hrm9aCi48CYC&pg=PA376|consulté le=2024-03-25}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Samuel L.|nom1=Macey|titre=Encyclopedia of Time|éditeur=Taylor & Francis|date=1994|passage=126|isbn=978-0-8153-0615-3|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=F7wNQk219KMC&pg=PA126&sig=v3OGcBZ9yAuEx-hfdTfUWnBfiFQ|consulté le=2024-03-25}}</ref>.

=== Réalisations ===
Graham a largement contribué au domaine de la géophysique, et a notamment découvert la variation diurne du [[champ magnétique terrestre]] en 1722-1723. Il a également été l'un des premiers à remarquer un changement séculaire à long terme dans la direction de l'aiguille de la boussole. Les aiguilles de boussole qu'il produisait en tant que fabricant d'instruments étaient utilisées par de nombreux magnétiseurs contemporains. Vers 1730, George a prêté environ 200 £ à John Harrison afin qu'il puisse commencer à travailler sur son chronomètre marin connu plus tard sous le nom de H1. George était communément connu dans le métier sous le nom de « l'honnête George Graham ».

== Mort ==
George Graham meurt le 20 novembre 1751 dans sa maison de Fleet Street à Londres. Il est enterré dans la même tombe que son ami et mentor Thomas Tompion, dans l'[[Abbaye de Westminster]].

== Postérité ==
L'[[acteur]] britannique [[Peter Vaughan]] interprète George Graham dans la [[série télévisée]] ''Longitude'' de 2000.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Traduction/Référence|lang1=en|art1=George Graham (clockmaker)|id1=1173429805}}
{{Références}}
{{Références}}



Dernière version du 25 mars 2024 à 11:34

George Graham
George Graham (1673 – 1751)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Activités
Autres informations
Membre de
Worshipful Company of Clockmakers (en) ()
Royal Society ()Voir et modifier les données sur Wikidata
67 Fleet Street, Londres

George Graham est un fabricant horloger, inventeur et géophysicien britannique né le (ou 1675)[1] à Kirklinton (Cumberland) et mort le à Londres. Il est aussi membre de la Royal Society.

Il est Quaker comme son mentor Thomas Tompion[2]. Graham quitte le Cumberland en 1688 pour Londres afin de travailler avec Tompion. Il épouse par la suite la nièce de Tompion, Elizabeth Tompion.

Biographie[modifier | modifier le code]

George Graham travaille avec l'influent horloger britannique Thomas Tompion au cours de ses dernières années de vie. On attribue à Graham l'invention de plusieurs améliorations de l'horloge à pendule, notamment en ce qui concerne les pendules à mercure et les horloges astronomiques. Il est nommé maître à la Vénérable Compagnie des Horlogers en 1722[3].

A la même période, il invente la première montre avec une aiguille des secondes indépendante. En 1723, il met en évidence les fluctuations diurnes du champ magnétique terrestre[4],[5].

Entre 1730 et 1738, Graham a pour apprenti Thomas Mudge, lui-même devenu un éminent horloger qui a principalement inventé l'échappement à ancre libre, ce qui constitue une avancée majeure dans le domaine[6].

Il disposait également de bonnes connaissances en astronomie, ce qui lui a permis d'inventer de nombreux instruments astronomiques et d'en améliorer d'autres. Graham a réalisé pour Edmond Halley le grand quadrant mural de l'Observatoire royal de Greenwich, ainsi que la lunette méridienne et le télescope zénithal utilisés par James Bradley. Il fournit à l'Académie française d'astronomie l'appareil utilisé pour la mesure d'un degré du méridien, et a construisit le planétarium le plus complet connu à cette époque, dans lequel les mouvements des corps célestes étaient démontrés avec une grande précision. Il a été réalisé sous forme de cabinet à la demande de Charles Boyle, 4e comte d'Orrery.

Graham fait la rencontre de John Harrison lorsqu'il arrive à Londres. Il devient un conseiller et un soutien de longue date des travaux de Harrison sur le chronomètre de marine. Pendant leurs premiers échanges, Graham et Harrison passent de nombreuses heures à discuter mécanismes. Graham accorde à Harrison un prêt non garanti et sans intérêt afin qu'il puisse poursuivre son travail. Graham présente ensuite Harrison au Board of Longitude, ce qui lui permet d'obtenir un financement supplémentaire de sa part[7].

Échappement Graham[modifier | modifier le code]

La première version de l'échappement à repos flottant est souvent attribuée à tort à George Graham, qui l'a introduit vers 1715 dans ses horloges à régulateur de précision[8],[9],[10],[11]. En réalité, il a été inventé vers 1675 par l'astronome Richard Towneley et utilisé pour la première fois par le mentor de Graham, Thomas Tompion, dans une horloge construite pour Sir Jonas Moore et dans les deux régulateurs de précision qu'il a fabriqués pour l'Observatoire de Greenwich, mentionnés en 1676[12] dans une correspondance entre l'astronome royal John Flamsteed et Towneley[13],[14].

Réalisations[modifier | modifier le code]

Graham a largement contribué au domaine de la géophysique, et a notamment découvert la variation diurne du champ magnétique terrestre en 1722-1723. Il a également été l'un des premiers à remarquer un changement séculaire à long terme dans la direction de l'aiguille de la boussole. Les aiguilles de boussole qu'il produisait en tant que fabricant d'instruments étaient utilisées par de nombreux magnétiseurs contemporains. Vers 1730, George a prêté environ 200 £ à John Harrison afin qu'il puisse commencer à travailler sur son chronomètre marin connu plus tard sous le nom de H1. George était communément connu dans le métier sous le nom de « l'honnête George Graham ».

Mort[modifier | modifier le code]

George Graham meurt le 20 novembre 1751 dans sa maison de Fleet Street à Londres. Il est enterré dans la même tombe que son ami et mentor Thomas Tompion, dans l'Abbaye de Westminster.

Postérité[modifier | modifier le code]

L'acteur britannique Peter Vaughan interprète George Graham dans la série télévisée Longitude de 2000.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Tony Buick, Orrery: A Story of Mechanical Solar Systems, Clocks, and English Nobility, Springer Science & Business Media, (ISBN 978-1-4614-7043-4, lire en ligne), p. 53
  2. (en) « DServe Archive Persons Show », sur royalsociety.org (consulté le )
  3. (en) « WORSHIPFUL COMPANY OF CLOCKMAKERS | London Metropolitan Archives », sur search.lma.gov.uk (consulté le )
  4. (en) George Graham, « An Account of Observations Made of the Variation of the Horizontal Needle at London, in the Latter Part of the Year 1722, and Beginning of 1723 », Philosophical Transactions of the Royal Society, vol. 33,‎ , p. 96–107 (DOI 10.1098/rstl.1724.0020)
  5. (en) George Graham, « Observations of the Dipping Needle, Made at London, in the Beginning of the Year 1723 », Phil. Trans., vol. 33,‎ , p. 332–339 (DOI 10.1098/rstl.1724.0062)
  6. (en) Harold Bagust, The Greater Genius?, Hersham, Angleterre, Ian Allan Publishing, , 160 p. (ISBN 0-7110-3175-4, lire en ligne), p. 15
  7. (en) Joahn Horrins, Memoirs of a Trait in the Character of George III. of these United Kingdoms : Appendix 6, Londres,
  8. Milham, 1945, p. 185
  9. (en) Oxford University, Watch and clock making, (lire en ligne), p. 297
  10. (en) Edmund Beckett, Henry Hardinge Cunynghame, Encyclopædia Britannica : Clock, vol. 6, Cambridge, Cambridge University Press, , 11e éd., 541 p. :

    « Dead escapements...To get rid of this defect the dead escapement......was invented by G. Graham »

  11. « Clocks And Watches (D) - Encylopedia Of Antiques », sur web.archive.org, (consulté le )
  12. (en) Robert Bud et Deborah Jean Warner, Instruments of Science: An Historical Encyclopedia, Taylor & Francis, (ISBN 978-0-8153-1561-2, lire en ligne), p. 121
  13. (en) Eric Gray Forbes, Lesley Murdin et Frances Wilmoth, The Correspondence of John Flamsteed, The First Astronomer Royal, CRC Press, (ISBN 978-0-7503-0147-3, lire en ligne), p. 374-375
  14. (en) Samuel L. Macey, Encyclopedia of Time, Taylor & Francis, (ISBN 978-0-8153-0615-3, lire en ligne), p. 126

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :