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Les solutions à mettre en œuvre pour sa protection suivent deux axes : protection contre les braconniers, et préservation de son habitat. À la suite des recherches de [[Dian Fossey]], qui a mis en place un véritable réseau de protection, la société zoologique de [[Francfort-sur-le-Main|Francfort]] a envoyé dans les années 1980 une personne pour habituer les gorilles aux hommes et ainsi permettre aux touristes de venir les voir. Une sorte de « tourisme écologique » a pu se mettre en place : chaque groupe de visiteurs est accompagné de gardes qui savent localiser les gorilles et assurent la protection contre les braconniers. Ce tourisme peut apporter des ressources financières non négligeables, manière de motiver les populations locales et d'ainsi faire perdre au braconnage une partie de son attrait. Le financement de la protection des gorilles se fait aussi grâce au ''Fonds Dian Fossey Gorilla International''<ref>{{en}}[http://www.gorillafund.org/ The Dian Fossey Gorilla Fund International].</ref>, qui permet par exemple de parrainer un gorille. Le WWF(-Belgique) contribue aussi, notamment grâce au projet PEVi, à la sauvegarde de l'espèce et de son habitat en apportant des solutions de gestion durable à l'ensemble du Parc des Virunga.
Les solutions à mettre en œuvre pour sa protection suivent deux axes : protection contre les braconniers, et préservation de son habitat. À la suite des recherches de [[Dian Fossey]], qui a mis en place un véritable réseau de protection, la société zoologique de [[Francfort-sur-le-Main|Francfort]] a envoyé dans les années 1980 une personne pour habituer les gorilles aux hommes et ainsi permettre aux touristes de venir les voir. Une sorte de « tourisme écologique » a pu se mettre en place : chaque groupe de visiteurs est accompagné de gardes qui savent localiser les gorilles et assurent la protection contre les braconniers. Ce tourisme peut apporter des ressources financières non négligeables, manière de motiver les populations locales et d'ainsi faire perdre au braconnage une partie de son attrait. Le financement de la protection des gorilles se fait aussi grâce au ''Fonds Dian Fossey Gorilla International''<ref>{{en}}[http://www.gorillafund.org/ The Dian Fossey Gorilla Fund International].</ref>, qui permet par exemple de parrainer un gorille. Le WWF(-Belgique) contribue aussi, notamment grâce au projet PEVi, à la sauvegarde de l'espèce et de son habitat en apportant des solutions de gestion durable à l'ensemble du Parc des Virunga.

Pour réduire la mortalité des gorilles directement causée par les humains, il pourrait être nécessaire de mettre sur pied davantage de patrouilles, particulièrement pour les groupes qui ne sont pas suivis ni habitués à la présence humaine. Pour minimiser les probabilités de transmission de maladies des humains vers les gorilles, les différentes règles de conduite devraient être renforcées, et des contrôles devraient être appliqués<ref name=":0">{{Article|prénom1=Martha M.|nom1=Robbins|prénom2=Markye|nom2=Gray|prénom3=Katie A.|nom3=Fawcett|prénom4=Felicia B.|nom4=Nutter|titre=Extreme Conservation Leads to Recovery of the Virunga Mountain Gorillas|périodique=PLOS ONE|volume=6|numéro=6|date=2011-06-08|issn=1932-6203|pmid=21687709|pmcid=3110611|doi=10.1371/journal.pone.0019788|lire en ligne=http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0019788|consulté le=2016-12-03|pages=e19788}}</ref>. Plusieurs stratégies permettent de réduire le risque de transmission des maladies. D’abord, les humains ne devraient pas faire leurs besoins ni rien jeter en forêt, en plus de se laver les mains avant et après leur séjour. Le port des masques pourrait réduire le taux de transmission de maladies par voie respiratoire, qui sont une importante cause de mortalité chez les gorilles. Ce sont des simples mesures qui peuvent potentiellement améliorer la santé des gorilles et aider les efforts de conservation<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Innocent B.|nom1=Rwego|prénom2=Gilbert|nom2=Isabirye-Basuta|prénom3=Thomas R.|nom3=Gillespie|prénom4=Tony L.|nom4=Goldberg|titre=Gastrointestinal Bacterial Transmission among Humans, Mountain Gorillas, and Livestock in Bwindi Impenetrable National Park, Uganda|périodique=Conservation Biology|volume=22|numéro=6|date=2008-12-01|issn=1523-1739|doi=10.1111/j.1523-1739.2008.01018.x|lire en ligne=http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1523-1739.2008.01018.x/abstract|consulté le=2016-12-03|pages=1600–1607}}</ref>. Les interventions médicales sur des groupes de gorilles habitués aux humains pourraient permettre des augmentations de 40% du taux de croissance de la population en comparaison aux groupes qui ne sont pas suivis au niveau médical<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Rhiannon|nom1=Schultz|titre=Killer Conservation: the implications of disease on gorilla conservation|périodique=BioRisk|volume=11|date=2016-04-10|issn=1313-2652|doi=10.3897/biorisk.11.9941|lire en ligne=http://biorisk.pensoft.net/articles.php?id=9941|consulté le=2016-12-03|pages=1–11}}</ref>. Il est cependant important que des groupes restent non habitués aux humains dans la nature, pour minimiser la probabilité de transmission de maladies et parce que les mesures de conservation extrême pourraient modifier les comportements et favoriser la survie des individus les plus faibles<ref name=":0" />.

En ce qui concerne le parc de Bwindi, des signes tendent à démontrer que la population pourrait approcher de la limite qui peut être supportée par le milieu. Ainsi, une des solutions pour que la population puisse continuer de croître serait d’augmenter l’aire du parc, notamment dans la partie est. Cette section abritait des gorilles jusque dans les années 1980, mais ils ont tous étés chassés et les gorilles n’y sont pas retournés depuis.<ref name=":1">{{Article|prénom1=Martha M|nom1=Robbins|prénom2=Maryke|nom2=Gray|prénom3=Edwin|nom3=Kagoda|prénom4=Andrew M|nom4=Robbins|titre=Population dynamics of the Bwindi mountain gorillas|périodique=Biological Conservation|volume=142|numéro=12|date=2009-12-01|doi=10.1016/j.biocon.2009.07.010|lire en ligne=http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0006320709003139|consulté le=2016-12-03|pages=2886–2895}}</ref>

La taille du parc des Virunga est petite, ce qui facilite le contrôle et les patrouilles. Les communautés locales reconnaissent la valeur économique du tourisme des gorilles de montagnes et même pendant les conflits armés, des groupes ont démontré la volonté de protéger cette espèce. Les mesures de conservation adoptées dans les années 1970 ont eu un effet sur les attitudes des citoyens, qui ont pu bénéficier du soutien constant de plusieurs organisations internationales<ref>{{Article|prénom1=José|nom1=Kalpers|prénom2=Elizabeth A.|nom2=Williamson|prénom3=Martha M.|nom3=Robbins|prénom4=Alastair|nom4=McNeilage|titre=Gorillas in the crossfire: population dynamics of the Virunga mountain gorillas over the past three decades|périodique=Oryx|volume=37|numéro=3|date=2003-07-01|issn=1365-3008|issn2=0030-6053|doi=10.1017/S0030605303000589|lire en ligne=https://www.cambridge.org/core/journals/oryx/article/gorillas-in-the-crossfire-population-dynamics-of-the-virunga-mountain-gorillas-over-the-past-three-decades/BF30F9FB934F93467AEB4ACB27500F47|consulté le=2016-12-03|pages=326–337}}</ref>.

Le tourisme exerce également un rôle vital de support à la conservation en finançant les employés du parc et en engendrant des retombées économiques pour les communautés adjacentes, qui ont en retour un incitatif de plus pour la conservation du gorille de montagne.<ref name=":1" /> Les employés des parcs nationaux peuvent contribuer aux efforts scientifiques mis en place pour l’étude des gorilles en récoltant des données. Tout en nécessitant un investissement en formation, cela permet de mener à bien le suivi des populations et de maximiser les bénéfices de l’habituation des gorilles aux fins touristiques notamment.<ref name=":1" />


== Écotourisme ==
== Écotourisme ==

Version du 3 décembre 2016 à 14:37

Modèle:À recycler/zoologie

Gorilla beringei beringei est une des deux sous-espèces du Gorille de l'Est (Gorilla beringei).

Description

Gorille des montagnes bâillant au Rwanda.

Le gorille des montagnes (Gorilla beringei beringei) mesure entre 1,40 m et 2 m. Les mâles pèsent entre 140 et 300 kg et les femelles entre 70 et 110 kg.

Silverback (gorille mâle dominant) du groupe Ntambara, au Rwanda, dans une attitude de repos caractéristique des dos argentés.

C'est un animal d'une taille impressionnante, mais il est cependant sociable et pacifique. Les gorilles de montagne vivent en familles polygames, et chaque famille est guidée par un mâle à dos argenté : c'est le mâle du groupe, qui est censé protéger toute la famille contre les dangers éventuels. Quand le dos argenté meurt, un autre gorille assez âgé pour supporter cette tâche le remplace ; sinon le groupe se dissout. Dans ce dernier cas, les femelles vont rejoindre d'autres groupes et d'autres mâles, qui tuent alors les petits de leur nouvelle femelle nés avant le transfert.

Les gorilles des montagnes sont des herbivores, ils ont besoin d'une végétation dense pour se nourrir (jusqu'à 38 kg par jour pour les mâle et 25 kg pour les femelles).

Ils vivent dans la région des Grands Lacs Africains, c’est-à-dire dans l'est de la République démocratique du Congo, en Ouganda et au Rwanda. Quelques parcs nationaux forment un réseau transfrontalier de protection : le PN de Mgahinga (Ouganda), le Parc national des Volcans et le Parc national des Virunga en RDC ainsi que dans le PN de la forêt impénétrable de Bwindi (Ouganda). La population du parc de Kahuzi Biega, bien que très proche, appartient à la sous-espèce des gorilles de l'Est (Gorilla beringei graueri). En 2012, c'est en Ouganda que la population des gorilles des montagnes est la plus importante, avec plus de 400 individus à l'intérieur de ses frontières[1]. Le reste de la population, soit 400 individus, se retrouve au Rwanda et en RDC.

Problème de conservation

  • Le principal danger pour cette espèce est le braconnage, pour sa viande, son crâne et ses mains, qui sont censés porter chance et se vendent à prix d'or. Elle a surtout été victime du braconnage en 1994, pendant le génocide rwandais. En effet, les réfugiés qui fuyaient le Rwanda n'avaient souvent qu'une seule solution pour survivre : braconner. Durant les années qui ont suivi, les rebelles et militaires éparpillés en forêt ont largement contribué à la diminution de la population de gorilles.
  • Le deuxième danger est la déforestation, qui entraîne la suppression de leur habitat. Les habitants de ces régions, surtout au Rwanda où les terres agricoles manquent en raison d'une forte densité humaine, vivent en « concurrence » avec les gorilles. Ils déforestent pour avoir du bois, construire, faire du feu, et par l'extension de la culture sur brûlis.
  • Les gorilles sont aussi victimes de maladies telles que la pneumonie, la grippe ou d'autres maladies de l'homme qui sont mortelles pour eux.

Selon un recensement effectué en 2010 conjointement par la RDC, l'Ouganda et le Rwanda dans le massif des Virunga, la population de gorilles y serait de 480 individus (contre 380 lors du précédent recensement en 2003), auxquels s'ajoutent environ 300 gorilles des montagnes de la forêt de Bwindi[2].

Solutions

Les solutions à mettre en œuvre pour sa protection suivent deux axes : protection contre les braconniers, et préservation de son habitat. À la suite des recherches de Dian Fossey, qui a mis en place un véritable réseau de protection, la société zoologique de Francfort a envoyé dans les années 1980 une personne pour habituer les gorilles aux hommes et ainsi permettre aux touristes de venir les voir. Une sorte de « tourisme écologique » a pu se mettre en place : chaque groupe de visiteurs est accompagné de gardes qui savent localiser les gorilles et assurent la protection contre les braconniers. Ce tourisme peut apporter des ressources financières non négligeables, manière de motiver les populations locales et d'ainsi faire perdre au braconnage une partie de son attrait. Le financement de la protection des gorilles se fait aussi grâce au Fonds Dian Fossey Gorilla International[3], qui permet par exemple de parrainer un gorille. Le WWF(-Belgique) contribue aussi, notamment grâce au projet PEVi, à la sauvegarde de l'espèce et de son habitat en apportant des solutions de gestion durable à l'ensemble du Parc des Virunga.

Pour réduire la mortalité des gorilles directement causée par les humains, il pourrait être nécessaire de mettre sur pied davantage de patrouilles, particulièrement pour les groupes qui ne sont pas suivis ni habitués à la présence humaine. Pour minimiser les probabilités de transmission de maladies des humains vers les gorilles, les différentes règles de conduite devraient être renforcées, et des contrôles devraient être appliqués[4]. Plusieurs stratégies permettent de réduire le risque de transmission des maladies. D’abord, les humains ne devraient pas faire leurs besoins ni rien jeter en forêt, en plus de se laver les mains avant et après leur séjour. Le port des masques pourrait réduire le taux de transmission de maladies par voie respiratoire, qui sont une importante cause de mortalité chez les gorilles. Ce sont des simples mesures qui peuvent potentiellement améliorer la santé des gorilles et aider les efforts de conservation[5]. Les interventions médicales sur des groupes de gorilles habitués aux humains pourraient permettre des augmentations de 40% du taux de croissance de la population en comparaison aux groupes qui ne sont pas suivis au niveau médical[6]. Il est cependant important que des groupes restent non habitués aux humains dans la nature, pour minimiser la probabilité de transmission de maladies et parce que les mesures de conservation extrême pourraient modifier les comportements et favoriser la survie des individus les plus faibles[4].

En ce qui concerne le parc de Bwindi, des signes tendent à démontrer que la population pourrait approcher de la limite qui peut être supportée par le milieu. Ainsi, une des solutions pour que la population puisse continuer de croître serait d’augmenter l’aire du parc, notamment dans la partie est. Cette section abritait des gorilles jusque dans les années 1980, mais ils ont tous étés chassés et les gorilles n’y sont pas retournés depuis.[7]

La taille du parc des Virunga est petite, ce qui facilite le contrôle et les patrouilles. Les communautés locales reconnaissent la valeur économique du tourisme des gorilles de montagnes et même pendant les conflits armés, des groupes ont démontré la volonté de protéger cette espèce. Les mesures de conservation adoptées dans les années 1970 ont eu un effet sur les attitudes des citoyens, qui ont pu bénéficier du soutien constant de plusieurs organisations internationales[8].

Le tourisme exerce également un rôle vital de support à la conservation en finançant les employés du parc et en engendrant des retombées économiques pour les communautés adjacentes, qui ont en retour un incitatif de plus pour la conservation du gorille de montagne.[7] Les employés des parcs nationaux peuvent contribuer aux efforts scientifiques mis en place pour l’étude des gorilles en récoltant des données. Tout en nécessitant un investissement en formation, cela permet de mener à bien le suivi des populations et de maximiser les bénéfices de l’habituation des gorilles aux fins touristiques notamment.[7]

Écotourisme

L’intérêt marqué que les humains portent aux espèces en danger, particulièrement les espèces charismatiques comme le gorille de montagne, est reflété par l’augmentation de la demande et de l’offre dans le domaine du tourisme naturel et de l’écotourisme. Cette incitation au tourisme d’espèce en danger d’extinction peut être expliquée par le désir d’observer ces populations dans la nature avant une possible extinction[9]. Le tourisme nature peut être une source de revenus importante pour la conservation de la biodiversité, en plus de jouer un rôle éducatif. Des politiques de partage de revenus font bénéficier les programmes de conservation et les communautés locales. Craig Stanford, directeur du Jane Goodall Research Center et professeur de sciences biologiques à la University of Southern California affirme que pour lui, l’écotourisme est considéré comme le sauveur de l’espèce[10].

Le Rwanda et l’Ouganda ont fait du tourisme des gorilles de montagne une activité haut de gamme. Cependant, la plus grande part du profit du tourisme des gorilles dans les Virunga n’est pas générée au niveau local[11].

Les touristes ont un certain nombre de règles à respecter lors de leur présence dans les parcs nationaux abritant les gorilles.

-      Ils doivent déclarer toute maladie ou inconfort.

-      Ils doivent garder une distance minimale de 5 à 7m.

-      Ils doivent enterrer leurs fèces.

-      Ils ne peuvent que passer 1 heure en présence des gorilles et le nombre de touristes par groupe ne devrait pas dépasser 8 individus.

Les touristes ne respecteraient pas tout à fait toutes les règles, alors qu’ils passeraient en moyenne 15 minutes/heure à moins de 5m des gorilles. Cependant, cette règle est difficile à appliquer, les individus au sein d’un groupe de gorilles étant souvent dispersés, et certains d’entre eux pouvant même amorcer le rapprochement. Le nombre de touristes par groupe augmentant peut également être responsable de rapprochements, en raison de l’espace qui manque et la difficulté d’observation des gorilles dans des environnements denses. Le point le plus proche entre les visiteurs et les gorilles par visite serait à moins de 3m en moyenne.  Il n’y aurait pas de relations entre la proximité des touristes en fonction du guide qui accompagne, ni de lien entre la proximité des touristes et le pourboire accordé au guide[12]

Notes et références

  1. Journal télévisé de nuit sur TV5 Monde (Journal - Afrique), Lundi 19 novembre 2012, 1 h 45.
  2. The East African, 13 décembre 2010, p. 9.
  3. (en)The Dian Fossey Gorilla Fund International.
  4. a et b Martha M. Robbins, Markye Gray, Katie A. Fawcett et Felicia B. Nutter, « Extreme Conservation Leads to Recovery of the Virunga Mountain Gorillas », PLOS ONE, vol. 6, no 6,‎ , e19788 (ISSN 1932-6203, PMID 21687709, PMCID 3110611, DOI 10.1371/journal.pone.0019788, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Innocent B. Rwego, Gilbert Isabirye-Basuta, Thomas R. Gillespie et Tony L. Goldberg, « Gastrointestinal Bacterial Transmission among Humans, Mountain Gorillas, and Livestock in Bwindi Impenetrable National Park, Uganda », Conservation Biology, vol. 22, no 6,‎ , p. 1600–1607 (ISSN 1523-1739, DOI 10.1111/j.1523-1739.2008.01018.x, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Rhiannon Schultz, « Killer Conservation: the implications of disease on gorilla conservation », BioRisk, vol. 11,‎ , p. 1–11 (ISSN 1313-2652, DOI 10.3897/biorisk.11.9941, lire en ligne, consulté le )
  7. a b et c Martha M Robbins, Maryke Gray, Edwin Kagoda et Andrew M Robbins, « Population dynamics of the Bwindi mountain gorillas », Biological Conservation, vol. 142, no 12,‎ , p. 2886–2895 (DOI 10.1016/j.biocon.2009.07.010, lire en ligne, consulté le )
  8. José Kalpers, Elizabeth A. Williamson, Martha M. Robbins et Alastair McNeilage, « Gorillas in the crossfire: population dynamics of the Virunga mountain gorillas over the past three decades », Oryx, vol. 37, no 3,‎ , p. 326–337 (ISSN 1365-3008 et 0030-6053, DOI 10.1017/S0030605303000589, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Rhiannon Schultz, « Killer Conservation: the implications of disease on gorilla conservation », BioRisk, vol. 11,‎ , p. 1–11 (ISSN 1313-2652, DOI 10.3897/biorisk.11.9941, lire en ligne, consulté le )
  10. « Can Ecotourism Save the Great Apes? - Harvard University Press Blog », sur harvardpress.typepad.com (consulté le )
  11. Miko Maekawa, Annette Lanjouw, Eugène Rutagarama et Douglas Sharp, « Mountain gorilla tourism generating wealth and peace in post-conflict Rwanda », Natural Resources Forum, vol. 37, no 2,‎ , p. 127–137 (ISSN 1477-8947, DOI 10.1111/1477-8947.12020, lire en ligne, consulté le )
  12. Chris Sandbrook et Stuart Semple, « The rules and the reality of mountain gorilla Gorilla beringei beringei tracking: how close do tourists get? », Oryx, vol. 40, no 4,‎ , p. 428–433 (ISSN 1365-3008 et 0030-6053, DOI 10.1017/S0030605306001323, lire en ligne, consulté le )

Annexes

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Références taxonomiques

Article connexe

Liens externes