Aller au contenu

Élections législatives turques de 1999

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Élections législatives turques de 1999
550 sièges de la Grande Assemblée nationale
(Majorité absolue : 276 sièges)
Corps électoral et résultats
Inscrits 37 495 217
Votants 32 656 070
87,09 % en augmentation 1,9
Blancs et nuls 1 471 574
DSP – Bülent Ecevit
Voix 6 919 670
22,19 %
en augmentation 7,6
Sièges obtenus 136 en augmentation 60
MHP – Devlet Bahçeli
Voix 5 606 583
17,98 %
en augmentation 9,8
Sièges obtenus 129 en augmentation 129
FP – Recai Kutan
Voix 4 805 381
15,41 %
en augmentation 15,4
Sièges obtenus 111 en augmentation 111
ANAP – Mesut Yılmaz
Voix 4 122 929
13,22 %
en diminution 6,4
Sièges obtenus 86 en diminution 46
DYP – Tansu Çiller
Voix 3 745 417
12,01 %
en diminution 7,2
Sièges obtenus 85 en diminution 50
CHP – Deniz Baykal
Voix 2 716 094
8,71 %
en diminution 2
Sièges obtenus 0 en diminution 49
Parti en tête par province
Carte
Composition de l'assemblée
Diagramme
Premier ministre
Sortant Élu
Bülent Ecevit
DSP
Bülent Ecevit
DSP

Les élections législatives turques ont eu lieu le .

Mode de scrutin

[modifier | modifier le code]
Nombre de sièges par provinces

La Grande Assemblée nationale de Turquie est le parlement unicaméral de la Turquie. Elle compte 550 députés, élus pour quatre ans au scrutin proportionnel, chacune des soixante-dix neuf provinces constituant une circonscription électorale. Les candidats présents sur la liste d'un parti politique ne sont élus que si leur formation a obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés au niveau national, si elle a présenté deux candidats à chaque siège de député dans au moins la moitié des provinces, et si elle est bien implantée dans la moitié des provinces et un tiers des arrondissements provinciaux[1].

Au seuil électoral s'ajoutent plusieurs conditions supplémentaires auxquelles un parti doit se soumettre pour pouvoir bénéficier de sièges. Ils doivent avoir une présence dans un minimum d'un tiers des districts d'au moins 40 provinces, dans lesquelles ils doivent présenter au moins deux candidats.

Le seuil électoral turc de 10 % des suffrages, très élevé, a par le passé poussé au regroupement des formations et au vote tactique de la part des électeurs afin d'éviter que leur vote ne soit « perdu »[1].

[2]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b « IPU PARLINE database: TURQUIE (Türkiye Büyük Millet Meclisi (T.B.M.M)), Texte intégral », sur archive.ipu.org (consulté le ).
  2. [1]