Balleray

Balleray
Balleray
L'église Saint-Blaise de Balleray.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Nevers
Intercommunalité Communauté de communes Le Bon Pays
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Jean-Luc Conception
2017-2017
Code postal 58130
Code commune 58022
Démographie
Population 218 hab. (2014 en augmentation de 7.39 % par rapport à 2009)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 04′ 29″ nord, 3° 16′ 46″ est
Altitude Min. 208 m
Max. 375 m
Superficie 16,08 km2
Élections
Départementales Guérigny
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Vaux d'Amognes
Localisation
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Balleray

Balleray est une ancienne commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[edit | edit source]

Balleray est situé à 17 km au nord-est de Nevers, son chef-lieu d’arrondissement. Les agglomérations les plus proches sont Ourouër (3 km), Saint-Martin-d'Heuille (6 km) et Guérigny (7 km). Les routes départementales D107 et D148 s’y croisent.

Les communes limitrophes sont : Poiseux, Nolay, Ourouër, Saint-Martin-d'Heuille, Urzy et Guérigny.

Le point le plus haut de la commune culmine à 375 mètres d'altitude. Le point le plus bas est à 208 mètres.

Le sous-sol est essentiellement composé de roches calcaires, marnes et gypses.

Accès[edit | edit source]

Villages, hameaux, lieux-dits, écarts[edit | edit source]

  • Arriaux, Arriaux (maison forestière d’), Baugy, Carrage-de-Lupy, Champaudon, Chat (le), Château-de-Lupy, Fontaines (les), Lupy (la ferme de), Petit-Arriaux (le), Pisserotte (la) et Sauvages[1].

Communes limitrophes[edit | edit source]

Toponymie[edit | edit source]

Le nom de la commune dériverait du nom d’homme gaulois Balaros associé au suffixe gallo-romain -acum[2]

Histoire[edit | edit source]

  • La première mention connue du nom de la commune date de 1287 : Capella Ballere (registre de l’évêché de Nevers)[3].
  • En 1893, le conseil municipal est dissous par décret en conseil des ministres[4].
  • En 1905, dans le hameau d’Arriot, une croix en fer forgé et en pierre, dite croix de Saint-Hubert, est renversée par des inconnus[5].
  • En 1906[6], le nombre d'habitants de Balleray, qui compte 98 maisons, s'élève à 236 individus. La commune compte un instituteur, un garde champêtre, un garde forestier, deux gardes particuliers et deux cantonniers. Il y a quatre commerçants : 3 aubergistes et 1 épicière. Les artisans sont plus nombreux : 5 meuniers, 4 maréchaux-ferrants, 3 maçons (dont un entrepreneur en maçonnerie), 2 charrons, 1 scieur de long, 1 vigneron, 1 couturière et 1 matelassier. La profession la plus représentée est celle de journalier agricole (17 individus), à égalité avec les domestiques (17, dont 16 domestiques de ferme), suivie par les fermiers (13), les propriétaires-exploitants (11) et les ouvriers agricoles (10). La commune compte également 2 ouvriers employés aux forges de Guérigny. Au total, on relève à Balleray 21 professions différentes. On n’y trouve, selon le recensement de 1906, ni curé ni notaire ni médecin ni sage-femme. Il n’y a aucun étranger dans la commune.

Curés[edit | edit source]

  • Vincent Graillot (1653), Nicolas-François Sauvageon (1686)[7].

Politique et administration[edit | edit source]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 2017[8] Jean-Luc Conception Sans étiquette Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[edit | edit source]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 218 habitants, en augmentation de 7,39 % par rapport à 2009 (Nièvre : −3,1 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
365327389393387445418426416
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
373403395373372363322323301
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
251239229189205193163146148
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2014
151132125162192221204217218
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[edit | edit source]

Lieux et monuments[edit | edit source]

Personnalités liées à la commune[edit | edit source]

  • Jean Locquin (1879-1949), historien d'art et homme politique, maire de la commune de 1908 à 1934, président du conseil général de 1924 à 1929, plusieurs fois député[14].

Maquis Rolland[edit | edit source]

Au début juillet 1944, après avoir livré bataille aux allemands à la bataille de Donzy, les hommes du maquis Rolland se replient sur Nolay. Le secteur est très résistant puisque 4 maquis occupent le terrain. (dont Prunevaux, Courtois, Arriault, hameau de Balleray, …) Malheureusement, la délation aboutira à un massacre : Dans la nuit du 4 au 5 juillet, 2 parachutages destinés à Raymond Cloiseau (maquis Jean-Jaurès) et Pierre Corbier (maquis Melnick) se font dans la zone d'Arriault. Mais au matin du 5 juillet, les allemands s'approchent du village par une petite route non surveillée par les maquisards ; ils font monter une partie de la population dans un car et fusillent : Gaston Chicouard, Pierre Delin, André Colas, Henri Colas, jean-Baptiste Girard devant leur maison, avant d'incendier le hameau[15],[16],[17].

Une stèle commémorant les fusillés est érigée dans la commune. Une femme brûlée vive dans l'incendie du hameau n'y figure pas.

Notes et références[edit | edit source]

Notes[edit | edit source]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[edit | edit source]

  1. « Guide de recherche de lieu-dit et de hameau de la Nièvre », GenNièvre.
  2. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1989.
  3. Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865.
  4. Le Petit Journal, 27 janvier 1893, sur gallica.bnf.fr.
  5. « Les destructeurs de croix », La Croix, 19 mars 1905, sur gallica.bnf.fr.
  6. Archives départementales de la Nièvre, Recensement de 1906, 6 M 022/1.
  7. Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891.
  8. Suppression de la commune
  9. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  10. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  13. Maurice Bardin, Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, notice no 53, p. 75, 160.p.
  14. "La France active : organe de toutes les formes de l’activité nationale", 1932, sur gallica.bnf.fr.
  15. Le Journal du Centre, « [L'été 1944 dans la Nièvre] Un ancien maquisard revient sur le massacre du village d’Arriault », sur www.lejdc.fr (consulté le )
  16. Centre France, « Vaux d'Amognes - La tragédie d’Arriault toujours en mémoire », sur www.lejdc.fr, (consulté le )
  17. « Balleray, hameau d'Arriot (Nièvre) 5 juillet 1944 - Maitron », sur fusilles-40-44.maitron.fr (consulté le )

Voir aussi[edit | edit source]

Articles connexes[edit | edit source]

Bibliographie[edit | edit source]

  • Albert Delin, « Notice sur Balleray », Camosine, Annales des Pays nivernais, no 56, 1988.

Liens externes[edit | edit source]

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