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Village olympique de Montréal

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Le Village Olympique
Le Village Olympique de Montréal et Village Olympique II
Histoire
Architecte
Développeur
Construction
1976
Coût
$80 millions (1976)[1]
Usage
à l'origine, résidence pour athlètes; maintenant résidentiel et bureaux
Architecture
Étages
23
Administration
Propriétaire
Site web
Localisation
Pays
Canada
Ville
Montréal
Quartier
Rosemont
Coordonnées
Localisation sur la carte du Québec
voir sur la carte du Québec
Localisation sur la carte du Montréal
voir sur la carte du Montréal

Le Village Olympique de Montréal, familièrement appelé les « Pyramides » ou le « Grand Hôtel », est un complexe immobilier constitué de deux tours situé à Montréal, conçu par les architectes Roger D'Astous et Luc Durand. Il a été construit à l'occasion des Jeux Olympiques d'été de 1976, comme résidence pour les athlètes.

Architecture

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Le bâtiment, entièrement en béton, s'inspire de l'architecture brutaliste[5].

L'orientation et le système de grandes terrasses permet de cultiver des végétaux sur les terrasses ensoleillées[5].

Pendant les Jeux

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Le village olympique de Montréal pour les Jeux olympiques d'été de 1976 se situe rue Sherbrooke dans le quartier Rosemont–La Petite-Patrie de Montréal[6], à 800 mètres au nord-ouest du stade olympique[6]. Il est conçu par Roger D'Astous et Luc Durand[6]. Le quartier fait office de barrière entre un grand parc de verdure ouvert aux athlètes et la rue Sherbrooke avec le parc olympique[6]. Il est construit tout en béton afin d'être harmonisé avec le parc olympique voisin[7].

Le village olympique s'étend sur 34 hectares sous la forme de quatre moitiés de pyramides de 19 étages, qui comprennent un total de 980 appartements[6]. L'un des quatre bâtiments est réservé aux femmes[6]. Les chambres sont décorées de dessins d'enfants en rapport avec l'olympisme[8]. En plus de cette structure permanente, les organisateurs ajoutent des cafétérias et immeubles de bureaux pour les Jeux[6]. Les hébergements sont sur les étages supérieurs et les services aux étages inférieurs afin d'assurer le calme des athlètes[6]. Un restaurant de 3 000 places est ouvert en continu et les compétitions sont retransmises en direct[8]. Les infrastructures incluent un cinéma, une salle de spectacle, un centre religieux multiconfessionnel, un marché aux puces, une boutique d'artisanat des Premières nations et d'autres magasins. On y trouve aussi une piscine[8]. Des salles d'interview et de conférences permettent la communication entre les journalistes et les athlètes[8]. Enfin, la reine Elizabeth II rend visite aux sportifs et mange à une cafétéria du village olympique, avec les mêmes couverts jetables que tout le monde[8].

Les premières délégations s'y installent le 23 juin 1976[6]. De nombreuses délégations n'ayant pas rendu à temps leur formulaire d'inscription, elles doivent patienter plusieurs heures dans le hall d'entrée avant de recevoir leurs logements : des clowns sont embauchés pour les divertir pendant cette attente[8].

Après les Jeux

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Après les Jeux olympiques, le quartier devient résidentiel sous forme d'appartements de luxe[8][7]. Le Village olympique demeure propriété de la Régie des installations olympiques jusqu'en 1998. Le budget Bourbeau de 1994 annonce la mise à l'étude de la privatisation du Village Olympique.

Celle-ci est reportée après les élections de 1994 qui amènent le Parti québécois au pouvoir. En , le ministre de la Métropole, Robert Perreault, annonce que le gouvernement du Québec ira finalement de l'avant avec la privatisation[9].

La privatisation fut finalement complétée en 1998 lorsque le complexe immobilier fut vendu à MetCap pour 64,5 millions de dollars[10].

Pendant la pandémie de Covid-19 au Québec, plusieurs services d'entretien sont supprimés et les infrastructures se détériorent[5].

Les bâtiments sont construits sur un ancien parc municipal et un ancien terrain de golf de la ville[7].

Sur fond de montagnes et avant-plan de mer, trois pyramides très similaires au village olympique de Montréal.
Marina Baie des Anges à Nice, France.

Les bâtiments sont inspirés des pyramides d'Égypte, et s'avèrent similaires au quartier Marina-Baie-des-Anges de Villeneuve-Loubet en France[7].

Notes et références

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  1. Groupe Lépine rental properties
  2. Le Village olympique, d’hier à aujourd’hui. 26 février 2016
  3. André Dubuc, « Le Village olympique mis en vente », La Presse,‎
  4. (en) Avi Shauly, « Tshuva's Elad sells Montreal's Olympic Village », Globes,‎
  5. a b et c « Village olympique de Montréal : un monde grouille sous les pyramides - URBANIA », sur urbania.ca (consulté le )
  6. a b c d e f g h et i ceo été 2018, p. 39.
  7. a b c et d « Le Village olympique, d’hier à aujourd’hui », sur Mémoires des Montréalais, (consulté le )
  8. a b c d e f et g ceo été 2018, p. 40.
  9. Denis Lessard, « Robert Perreault recommandera la vente du Village olympique », La Presse,‎ , B1 (lire en ligne)
  10. André Dubuc, « Le Village olympique mis en vente », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

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Bibliographie

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  • Les villages des Jeux Olympiques d'été de Paris 1924 à Rio 2016, Lausanne, Le Centre d'études olympique, , 83 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes

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