Roger D'Astous

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Roger D 'Astous
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MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité

Roger D'Astous, né à Montréal le et mort à Montréal le , est un architecte canadien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Roger D'Astous et Frank Lloyd Wright (1953).

Roger D'Astous obtient un diplôme de l’École des Beaux-Arts de Montréal en 1952 et complète sa formation d’architecte dans le cadre du Fellowship de Taliesin[1], aux États-Unis, sous la direction du réputé Frank Lloyd Wright[2]. Entamant sa carrière au Québec au début des années 1950, il s'attache à élaborer une architecture moderniste propre aux régions nordiques. Il figure parmi les plus grands architectes canadiens du XXe siècle[3].

Carrière[modifier | modifier le code]

Tandis qu'il ajoute à la poursuite de ses projets, entre 1962 et 1965, un rôle de professeur à l'École des Beaux-Arts de Montréal, son travail connaît une période d'effervescence entre 1955 et 1967, notamment à travers la réalisation d'églises aux lignes audacieuses[4] (près de 50 au cours de sa carrière[5]), ainsi que la station de métro Beaubien. Il rencontre une plus grande renommée avec la construction du Château Champlain, du pavillon chrétien de l'Expo 67 et des emblématiques pyramides du Village olympique des JO d'été de 1976[6]. Il collabore avec l'architecte Luc Durand à partir de 1970.

L'achèvement du Château Champlain lui occasionna d'importants soucis financiers, et le chantier du Village olympique, marqué par des irrégularités pour lesquelles il n'était pas responsable, l'entraîna dans un long feuilleton judiciaire[7]. Le travail reprendra son cours vers 1984 et se caractérisera surtout dorénavant par des réalisations résidentielles.

Archives[modifier | modifier le code]

Le Centre canadien d'architecture contient dans ses archives 4 100 dessins, 2 581 photos et autres artéfacts photographiques, 66 publications, 12 carnets de notes, 7 modèles, 5 artéfacts et 1,23 mètre de documents textuels tirés de ses 182 projets: immeubles résidentiels, églises et constructions religieuses, pavillons de l'Expo 67, édifices gouvernementaux et commerciaux.

Quelques réalisations[modifier | modifier le code]

On lui doit aussi la maison Fridolin Simard sur le lac Masson[8],[9].

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Roger D'Astous, film documentaire de Étienne Desrosiers[10], Québec, 2016, 103 min, distribué au Canada par K-Films Amérique[11] (DVD, VSD).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Information - Frank Lloyd Wright Architecture », sur taliesinfellows.org (consulté le ).
  2. « D'Astous, Roger », sur gouv.qc.ca (consulté le ).
  3. « Un film produit et réalisé par Etienne Desrosiers », sur rogerdastous.com (consulté le ).
  4. « Roger D’Astous, architecte », sur Presse de l'Université Laval (consulté le ).
  5. « Roger D’Astous : hymne à l’amour », sur Le Journal de Montréal (consulté le ).
  6. Roger D'Astous sur L'Encyclopédie canadienne
  7. « lapresse.ca/le-soleil/arts/cin… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  8. « Description de la propriété pour 5 Place d'Anjou »
  9. « L'Estérel: un réaménagement bien pensé », La Presse,‎ (lire en ligne)
  10. (en) « Etienne Desrosiers presents Roger D'Astous the film », sur Etienne Desrosiers (consulté le ).
  11. Article du journaliste André Lavoie «Roger D’Astous, bâtisseur envers et contre tout», Le Devoir, 17 décembre 2016 [1]

Liens externes[modifier | modifier le code]