Utilisateur:Thib Phil/Bac à sable 12

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Colombophilie militaire[modifier | modifier le code]

Usage militaire des oiseaux[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes.[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

















Formations militaires[modifier | modifier le code]

Guerre terrestre[modifier | modifier le code]

Les formations de combat dans l'Antiquité[modifier | modifier le code]

Moyen Âge et Renaissance[modifier | modifier le code]

« Ordre serré » et « ordre ouvert »[modifier | modifier le code]

Formations « classiques » d'infanterie : le carré, la ligne et la colonne[modifier | modifier le code]

  • Le carré.
  • La ligne.
  • La colonne.

Napoléon Bonaparte contribua grandement à changer l'« art de la guerre » au début du 19e siècle. Napoléon s'est fortement appuyé sur ses « colonnes », formations de moins d'une centaine d'hommes de large, regroupant une brigade entière en rangs serrés et venant au contact de l'ennemi à la pointe des baïonnettes. Le mouvement constant et la masse considérable de cette formation pouvaient percer toutes les lignes ennemies, mais la colonne pouvait être brisée par un feu nourri ou bien discipliné car elle ne pouvait elle-même faire usage de ses armes en avançant. Son principal avantage était sa capacité à marcher vivement puis à se déployer rapidement et facilement en ligne, surtout avec des troupes aguerries telles celles dont il disposa après les campagnes de la Révolution française. Ces armées ont largement « surclassé » leurs contemporaines qui avaient à se déplacer lentement pour garder leur alignement cohérent et ainsi maintenir leur cavalerie sur leurs arrières. Pour ces armées, manoeuvrant encore comme à l'époque de Frédéric le Grand, les espaces pouvaient être gardés par le feu des fusils mais la « ligne » devait être bien gardée, et celle-ci pouvait être facilement « perdue » en terrain légèrement vallonné à mesure que les fantassins ralentissaient ou accéléraient le pas à travers les accidents du terrain, la seule solution étant alors de ralentir le mouvement. La colonne offrait une manoeuvrabilité tactique supérieure donc une chance plus grande de déjouer les manœuvres de l'ennemi et de le déborder, ou, plus important encore, de se porter efficacement contre les points faibles de son dispositif.

Formations de cavalerie[modifier | modifier le code]

  • La « caricole » des reîtres.

Formations des unités blindées et mécanisées[modifier | modifier le code]

  • Les convois pendant la Guerre du Viêt Nam.

Lors de la Guerre d'Indochine, la Bataille de la RC 4 avait démontré la vulnérabilité des convois face aux méthodes de guerre non conventionnelle des forces du Viêt Minh. Lors de la Guerre du Viêt Nam qui lui succédera, le Vietcong reprendra largement à son compte ces méthodes de guérilla.

Divers à traiter[modifier | modifier le code]

Guerre navale[modifier | modifier le code]

Image sans aucun rapport avec le sujet, mais au point où on en est, hein, là où il y a de la gêne ...

Antiquité et Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Où l'on peut raconter ce que l'on sait des combats de galères (la beauté du "diekplus", la simplicité du "periplus", toussa, toussa. C'est même déjà fait dans l'article "Trière" qui a une section bien faite sur ce sujet).

Bataille de Salamine - Bataille d'Actium - Bataille de L'Écluse (1340) (pour cette dernière, la seule formation est celle dite "à la débandade". Je doute donc de la pertinence d'icelle dans cette section - ce que l'on appelle en somme « l'illustration a contrario » : au M-A, pas de formation mon cher Cicide) - (ouais... Là, je sens que tu chipotes... Mais comme c'est ton article, je laisse glisser comme une granate 38 sur le flanc d'un T34/76. Hop. - Prout, voilà, je l'ai dit !).

GniiCET ARTICLE TOURNE AU RIDICULE ! …@#$% !… (censuré !…)…




Époque de la marine à voile[modifier | modifier le code]

====> Lépante : première grande bataille navale (nota : non, c'est celle des égyptiens contre les Peuples de la mer - Re-prout ! D'abord, les peuples de la mer, c'est même pô sûr qui soyent pas arrivés par le Sahara. Cela dit, avec ta mauvaise foi habituelle, tu vas me répondre « mer de sable » et « vaisseaux du désert ». À quoi je rétorque : prout, reprout et prout de der ... Teuh, teuh, teuh ! La Guinness vous égare, mon bon. Vous oubliez le bas-relief de ce cher Ramsès III qui montre comme il est fier des les avoir ratatinés...)

  • puis l'invention de la ligne de bataille, et sa sophistication ultérieure en dépit de trublions efficaces (dont Horatio N.);
  • à l'occasion de considérations diverses sur les auteurs abordant le problème des formations navales idéales, on fera aussi apparaître les formations adoptées hors combat naval.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

  • De la guerre de Crimée à la guerre russo-japonaise de 1905.
    • Évolutions technologiques de la marine de guerre : Vapeur, tourelles, cuirassement (La Gloire), torpilles, canons modernes à longue portée, etc. ==> leurs conséquences sur les méthodes tactiques de combat naval et le déploiement des flottes.
    • Bataille de Tsushima
  • De 1905 à 1941.
    • Des théories antérieures à 1914, à la dure réalité du conflit;
    • La difficile mise en place des convois, les balbutiements de la lutte ASM;
    • Les leçons du conflit, l'apparition de l'aéronavale, la guerre sous-marine et l'entrée en guerre en 1939;
  • De 1941 à 1950.
    • le second conflit mondial, avec l'apparition de l'aéronavale;
    • les formations des convois, organisations, tactiques défensives (air, ASM), tactiques offensives (ASM); L'Atlantique, le Pacifique;
    • les leçons du conflit jusqu'à la prise en compte de la guerre nucléaire.
  • De 1950 à nos jours.
    • la disparition des escadres et les formations "en bulles" (avec une carte à l'échelle montrant le positionnement et le déplacement d'un groupe aéronaval actuel dont le centre serait la position de Paris et les différents éléments correspondants à telle ou telle ville de province. Histoire de montrer au lecteur la différence d'échelle entre les distances entre unités au sol et distances entre unités navales.
    • N'oublions pas les convois pendant la guerre du Golfe.
    • le point sur l'état de l'art (combat en zone littorale, émergence de nouvelles marines, penseurs actuels).

Guerre aérienne[modifier | modifier le code]

Formations de chasse[modifier | modifier le code]

  • Formations de chasse de la Luftwaffe.
  • Formations de chasse de la RAF pendant la Bataille d'Angleterre.

Formations de bombardement[modifier | modifier le code]

  • Formations de bombardement pendant la Deuxième Guerre mondiale.
  • Formations de bombardement pendant la Guerre du Viêt Nam.

Aéronavale[modifier | modifier le code]

Caractère polyvalent d'une flotille aérienne embarquée : chasse, bombardement horizontal et en piqué, torpillage, éclairage avec chaque des méthodes de combats propres => formations de combats « interarmes » spécifiques

Bataille de Pearl Harbor - Bataille de la Mer de Corail - Bataille de Midway

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Bibliographie générale[modifier | modifier le code]

Guerre terrestre[modifier | modifier le code]

Guerre navale[modifier | modifier le code]

  • Robert Gardiner: The Line of battle: the sailing warship, 1650-1840, Conway's history of the ship, Naval Institute Press, 1992 (ISBN 1557505012) (ISBN 9781557505019)
  • John B. Hattendorf, Richard W. Unger : War at sea in the Middle Ages and the Renaissance, The Boydel Press, Woodbridge (Suffolk) 2003 (ISBN 0851159036)
  • Amiral Pierre Lacoste: Stratégies navales du présent, Éditions J.C. Lattès, 1986.
  • (en) Brian Tunstall: Naval warfare in the age of sail - The evolution of fighting tactics 1650 - 1815, Conway Maritime Press Ltd., Londres 1990.

Guerre aérienne[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Catégorie:Art de la guerre Catégorie:Glossaire militaire

DOCU[modifier | modifier le code]

Documentation utilisable (Al Cid)[modifier | modifier le code]

  • Lacoste, Stratégies navales du présent (date des années 1980 mais considérations tactiques sur les formations).
  • (en) Tunstall, Naval warfare in the age of sail, incontournable classique.
  • Jean Rougé, La guerre antique, années 1970, PUF, avec un chapitre sur la guerre navale.
  • Pour l'actuel, le magazine DSI, devrait offrir des articles utilisables.
  • Recherches sur la guerre navale dans l'Antiquité, J. Pagès,
  • (en) naval warfare under oars, W.L.Rodgers,

Mercenaires suisses ~> Mercenaires et volontaires suisses au service de l'étranger ?[modifier | modifier le code]

Le terme de mercenaires suisses est un terme historique qui désigne communément les soldats d'origine helvétique qui, durant l'histoire européenne, servirent un souverain ou un pays étranger, depuis la fin du Moyen Âge jusqu'au XIXe siècle. En dehors des fameuses Gardes suisses attachées au service des princes et souverains, les Suisses servirent également dans des régiments de ligne des armées de diverses nations, en particulier de la France, de l'Espagne et du Royaume de Naples.

Le terme de « mercenaires » est à prendre cependant avec circonspection compte tenu du mode de recrutement très particulier de ces troupes.

Entre 1400 et le milieu du 19e siècle, il a été estimé que plus de deux millions de Suisses ont servi comme mercenaires à la solde de puissances étrangères[1].

Organisation du mercenariat suisse : les « capitulations militaires »[modifier | modifier le code]

L'institution reflète la situation de la Suisse à l'époque : contrairement à l'heure actuelle, la Suisse était un pays pauvre dont les jeunes hommes ont souvent cherché fortune à l'étranger. Le combattant suisse bénéficiait d'un grande réputation professionnelle qui en faisait une recrue recherchée et dès lors bien rémunérée - dans les armées royales françaises, les Suisses étaient ainsi mieux soldés que les recrues des régiments allemands ou wallons.

Their service as mercenaries was at its apogee during the Renaissance, when their proven battlefield capabilities made them sought-after mercenary troops. Hiring them was made even more attractive because entire ready-made Swiss mercenary contingents could be obtained by simply contracting with their local governments, the various Swiss cantons — the cantons had a form of militia system in which the soldiers were bound to serve and were trained and equipped to do so.

En 1848, année qui marque en France la fin de la monarchie des Bourbons, la nouvelle Constitution fédérale prohibe la passation de nouvelles capitulations militaires sans toute fois interdire l'enrôlement dans le cadre de celles déjà convenues.

Mercenaires suisses dans les guerres du Moyen Âge et de la Renaissance[modifier | modifier le code]

« La garde de l'artillerie fut toujours confiée aux corps les plus distingués : Charles VIII en chargea les Suisses dans ses guerres d'Italie, et l'on sait qu'ils étoient alors la meilleure et peut-être la seule bonne infanterie de l'Europe ... François Ier, réconcilié avec les Suisses après l'immortelle journée de Marignan, cette journée que l'on nomma le combat des géans, leur rendit la garde de l'artillerie, qu'ils conservèrent jusqu'au grand siècle .. »

— Anonyme, Etat militaire du Corps royal de l'artillerie de France (1815)[2]

Au cours du Moyen Âge finissant, les forces mercenaires ont gagné en importance en Europe dès lors que les anciens combattants de la guerre de Cent Ans et des autres conflits contemporains en vinrent à considérer le service militaire comme une profession à part entière plutôt qu'une activité temporaire et que les seigneurs de guerre étaient de leur côté à la recherche de professionnels disponibles sur le long terme plutôt que des milices pour mener leurs guerres féodales[3]. Les Reisläufer suisses ont été appréciés tout au long du Moyen Âge tardif en Europe pour la puissance de leurs attaques massives et déterminées en colonnes profondes avec la pique et la hallebarde - arme redoutable au maniement de laquelle ils excellaient particulièrement.

Leur service en tant que mercenaires atteint son apogée au cours de la Renaissance, leurs capacités militaires éprouvées sur les champs de bataille du conflit les ayant opposés au Duché de Bourgogne (Grandson, Morat...) en faisant des troupes particulièrement recherchées durant les guerres d'Italie. Au cours de celles-ci, les Suisses se retrouvèrent au service de tous les belligérants impliqués -Papes, Royaume de France, Républiques et Duchés italiens, armées impériales, ... - combattant tantôt aux côtés des lansquenets allemands - qui deviendront leurs principaux concurrents sur le marché du mercenariat - ou contre eux.

L'on retrouvera encore Suisses et lansquenets dans la Guerre des Paysans allemands (1524-1526)[4].







Les « Gardes suisses »[modifier | modifier le code]

Swiss Guards is the name given to the Swiss soldiers who have served as bodyguards, ceremonial guards, and palace guards at foreign European courts since the late 15th century. They have a high reputation for discipline and loyalty to their employers.

Various units of Swiss Guards existed for hundreds of years. The earliest such unit was the Swiss Hundred Guard (Cent-Garde) at the French court (1497 – 1830). This small force was complemented in 1567 by a Swiss Guards regiment. The Garde suisse pontificale in the Vatican was founded in 1506 and is the only Swiss Guard that still exists. Until the 18th century several other Swiss Guards existed for periods in various European courts.

Les Cent-Suisses au service des rois de France servirent de modèle à la création en 1579 d'une unité comparable au service de la Savoie puis du royaume de Piémont-Sardaigne, dissoute en 1798. On trouvait encore des Cent-Suisses en Toscane, en Autriche (1745]), ou en Brandebourg (1696-1713).







Les Suisses au service de la France[modifier | modifier le code]

Jean II de Lorraine fut le premier en France à aligner des mercenaires suisses lors de la « Guerre du Bien Public » menée en 1464 contre Louis XI. Impressionné par leur valeur au combat, ce dernier en recruta six mille dans son armée en 1478[5].

Après la bataille de Marignan, La France signe avec les Suisses un traité de paix perpétuelle le à Fribourg - traité qui sera respecté jusqu'à la chute de la monarchie française en 1792. Par la suite, les Suisses mettent leurs mercenaires au service du roi de France par le traité de Genève du .

En principe « (..) en vertu d'accords très précis, la France ne pouvait engager ces « soldats capitulés » contre l'Allemagne, l'Espagne ou l'Italie, en dehors de ses frontières »[6].

Il faut distinguer les troupes suisses des autres contingents étrangers: les Suisses servent le roi de France en vertu de « contrats » - les capitulations militaires - passés avec les Cantons qui définissent les modalités de leur service alors que les autres troupes sont levées directement par leur colonel en territoire étranger et sont utilisées comme un régiment de recrutement français, le régiment concerné étant fréquemment licencié à la fin de la campagne.


The French revolutionists abolished Swiss troops, but Napoleon I obtained (1803) several Swiss regiments, which were virtually annihilated in the Russian campaign of 1812.

Ancien régime[modifier | modifier le code]

« Les troupes suisses au service de la France furent organisées au fur et à mesure des siècles. L’emploi des régiments de ligne reposait de manière générale sur le régime des capitulations. Néanmoins les Cent-Suisses et le régiment des gardes suisses de la Maison du roi avaient une organisation particulière. Le colonel général des Suisses et Grisons, aidé du commissaire général des Suisses, était chargé du contrôle de toutes ces troupes à l’exception des Cent-Suisses. Cette organisation subsista jusqu’au licenciement de 1792. »

— SHAT, Histoire instutionnelle des régiments suisses au service de la France[7]

L'ultime résistance des Gardes suisses lors de la prise des Tuileries le 17 août 1792.
Infanterie de Ligne suisse au service du Premier Empire d'après Eugène Fieffé.
Cent-Suisses et Gardes suisses.

Compagnie créée en 1497 par le roi Charles VIII, Les Cent-Suisses constituent la première unité suisse permanente au service d'un souverain étranger et font partie de la maison militaire du roi de France. Le corps est supprimé en 1792 par l'Assemblée nationale, rétabli en 1814 par Louis XVIII et subsiste jusqu'en 1830.

Les « régiments capitulés » (régiments de ligne)

XVIIIe siècle : Régiment de Bettens, rgt Seedorff, rgt Monin, rgt Vigier, rgt Wittemer,

1757 : d'Erlach (49), Boccard (50), Reding (51), Castellas (52), Wittemer (55), Planta (63), Diesbach (77), Courten (78), Mayenfeld (87), Disbach (90)[8]

En janvier 1690, il y a 6 régiments suisses (Erlach, Greder, Hessy, Stuppa Aîné et Stuppa Jeune) qui alignent chacun 17 compagnies de 200 hommes. En février de la même année, 4 autres régiments apparaissent (Courten, Monnin, Oberkann et Salis Jeune) à partir de compagnies franches existantes et d'une compagnie de chacun des régiments précédents; ils n'alignent que 12 compagnies[9],[10].

En 1757, il y a 9 régiments suisses : d'Erlach (49), Boccard (50), Reding (51), Castellas (52), Wittemer (55), Planta (63), Diesbach (77), Courten (78), Mayenfeld (87), Disbach (90)[11]. Un dixième, Eptingen, est levé en février 1758. Les régiments sont alors à 2 bataillons, chacun à 6 compagnies de 120 hommes.

  • Regiment de Villars-Chandieu 3 B (e. 17 février 1672 as Erlach; 1694 Manuel; 1701 Villars-C.) (Swiss)
  • Regiment de Brendlé 3 B (e. 17 février 1672 as Stuppa; 1701 Brendlé) (Swiss)
  • Regiment de Castellas 3 B (e. 17 février 1672 as Salis; 1690 Polier; 1692 Reynold; 1702 Castellas) (Swiss)
  • Regiment de Hessy 3 B (e. 17 février 1672) (Swiss)
  • Regiment de Gréder 3 B (e. 5 décembre 1673; 1714 d'Affry) (Swiss)
  • Regiment de Surbeck 3 B (e. 28 janvier 1677;) (Swiss)
  • Regiment de May 3 B (1715 du Buisson) (Swiss)
  • Regiment de Pfiffer 3 B (e. 15 septembre 1702; dism. 1715) (swiss)
  • Regiment de Vigier 3 B (e. 15 septembre 1702; 1708 Tiester) (swiss)[12]
Autres troupes suisses

Des Suisses furent intégrés dans un certain nombre d'autres formations au service de la France - en grande majorité, il s'agit de « compagnies franches ».

Parmi celles-ci, on peut citer :

Régiment de Karrer

Il existe également un régiment suisse levé à titre privé par son propriétaire - et donc « hors capitulation » - au service de la France : le régiment de Karrer (puis Hallwyl). Levé en 1719, il est affecté au "service de mer", c'est-à-dire que ses compagnies servent outre-mer. En 1752, de ses cinq compagnies, seule la colonelle est à Rochefort; les autres sont aux Antilles ou en Louisiane. En 1763, il est incorporé dans le Régiment de Béarn (régiment d'infanterie français).

XIXème siècle[modifier | modifier le code]

Premier Empire.

Le Maréchal Jean Lannes est nommé colonel général des Suisses en 1807[13].



Restauration.

En 1814 (Première Restauration), la compagnie des Cent-Suisses et les Gardes suisses sont reconstitués, ces derniers fournissant deux régiments d'infanterie au sein de la Garde Royale. Sous la Restauration, les grenadiers des compagnies d'élite des régiments suisses du Premier empire furent enrégimentés au sein de l'armée royale.

Légion étrangère.

Créée en mars 1831 à la suite de l'interdiction faite aux étrangers de servir dans l'armée française après la Révolution de Juillet, la Légion étrangère fut d'abord organisée en « bataillons nationaux ».




Autres nations[modifier | modifier le code]

Républiques et Royaumes italiens[modifier | modifier le code]

Gli Svizzeri al crocevia, tableau de Napoleone Verga conservé au Musée de l'Accademia di Belle Arti de Pérouse et dépeignant l'intervention des Suisses au service des États pontificaux lors de l'insurrection de la ville le 20 juin 1859.

Pendant le Risorgimento, les régiments suisses servant en Italie ont souvent joué un rôle de premier plan dans la répression des émeutes.

La Garde suisse pontificale.
Républiques italiennes.

En septembre 1526, le duc d'Urbino François Marie Ier della Rovere s'empare de Crémone à la tête d'une armée composée de mercenaires suisses, de Vénitiens et de soldats des États pontificaux.

Royaumes italiens.

Royaume de Piémont-Sardaigne : [2]
En mai 1848, en quelques heures, les quatre régiments au service de Ferdinand II des Deux-Siciles (recrutés par les capitulations conclues avec plusieurs cantons suisses entre 1823 et 1828) étouffent dans le sang la révolte qui a éclaté à Naples. Mais ces évènements sanglants poussent la Diète fédérale à envoyer un représentant sur place aux fins d'enquête. Le rapport présenté par Stefano Franscini contribue à ternir l'image des mercenaires, désormais considérés comme un anachronisme archaïque dans une période où partout en Europe s'affirme le sentiment national. Vers 1850, quelque 7.000 soldats suisses étaient encore au service du roi de Naples mais en 1859, à la suite de la sanglante répresssion de l'insurrection de Pérouse et des exactions des Suisses pontificaux, les derniers régiments suisses napolitains sont dissous.









Pays-Bas[modifier | modifier le code]

In 1658, the Dutch take the Maritime Provinces including Jaffna from the Portuguese => Comptoirs nl au Sri Lanka défendus par des mercenaires suisses et malais jusqu'à leur éviction par Brits en 1795[14]. J. Burnand, a Swiss soldier in the service of the Dutch and later the English, and governor of Batticaloa, composes a 'memoir' in Batticaloa and the Vanni and his administration there in 1794.

De Zwitserse Regimenten in Koninklijke Nederlandse dienst (1814 - 1829)

Fin du service des Suisses dans l'armée néerlandaise en 1829.













Espagne et états allemands[modifier | modifier le code]

Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

In the late 1750s an influential group of French Swiss officers in the British service assumed leadership roles in the fight against indigenous peoples resisting white incursions into the trans-Appalachian West, the French, and the insurgent colonials.

His Majesty's Regiment de Meuron
Le régiment de Meuron aux Indes.

Levé en 1781, ce régiment « non capitulé », propriété personnelle de son commandant Charles-Daniel de Meuron, à l'époque colonel des Gardes suisses au service de la France, combattit pour le compte de la Compagnie hollandaise des Indes orientales avant de passer au service des Britanniques après la faillite de cette dernière.

Le régiment combattit aux Indes sous le commandement d'Arthur Wellesley, duc de Wellington, pour ensuite être transféré au Canada où il prit part à la Guerre anglo-américaine de 1812 avant d'être licencié en 1816.

La British Swiss Legion

At the outbreak of the Crimean War Britain had difficulty expanding the army because of the policy of voluntary enlistment. As a result, foreign mercenary troops were recruited for service in the Crimea, forming the British Swiss Legion. Création d'une Légion suisse, d'une Légion allemande et d'une Légion italienne. Recruitment for the British Swiss Legion, recruitment commenced in May 1855 and continued until 28 February 1856. The Swiss Legion was disbanded by October 1856, the German Legion was disbanded by November 1856 and the Italian Legion by December 1856.

The Swiss Legion had an establishment of 3300 men. It was organized as an infantry brigade with 2 regiments, of 2 battalions each, additionally there was also a Sharpshooter company.

The legions uniform was made up of a red coat with black collars and facings and white passepoiles and two rows of gold buttons with Swiss crosses and the circular title British Swiss Legion. The trousers where dark gray, with red passepoiles, white leather accoutrements, a Shako with dark green pompom and brass star with the legions title.

Colonel Dickson commanded the legion; Lt.-Col Jakob von Blarer from Basel commanded the 1. Regiment. The 2. Regiment was lead by Lt.-Col Balthasar a Bundi from canton Grischon.

Compagnies coloniales européennes[modifier | modifier le code]

Swiss mercenaries fought in the service of France and England during the colonisation of India in the 18th century tant au sein des armées nationales que des armées « privées » des compagnies coloniales.


Volontaires suisses au service de l'étranger[modifier | modifier le code]

Guerre de Sécession[modifier | modifier le code]

Durant la Guerre de Sécession, Ferdinand Lecomte servit au sein de l'état-major du général nordiste George McClellan. Mais « Lecomte n’est pas le seul Suisse à s’intéresser à la guerre de Sécession. Environ 6'000 d’entre eux s’engagent dans les armées nordistes, le plus célèbre étant le futur conseiller fédéral Emil Frey » (ref - note).

Brigades internationales (Guerre d'Espagne)[modifier | modifier le code]

Volontaires suisses de la Waffen SS[modifier | modifier le code]

Blindés et chasseurs de montagne de la division blindée SS Wiking sur le front russe.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, quelques centaines de ressortissants suisses alémaniques[15] servirent comme volontaires au sein de la Waffen SS, bien qu'aucune unité « nationale » ne fut constituée au sein de ce corps, à l'instar de ce qui se fit avec d'autres volontaires étrangers (Français, Wallons, Flamands, Scandinaves, ...). La majorité des Suisses engagés dans la Waffen-SS furent incorporés dans la SS Panzer Division Wiking et le SS Standarte (régiment) Kurt Eggers.

Franz Riedweg

TSR.ch, Histoire vivante


Conséquences sociales, économiques et politiques du mercenariat suisse[modifier | modifier le code]

Personnalités militaires suisses au service de l'étranger[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Bibliographie en français

« Il y fait connaître l'ancienne constitution de la république helvétique, la position géographique et topographique des cantons et de leurs alliés, et donne ensuite l'histoire de la république, depuis son origine jusqu'en 1450. Il expose, selon l'ordre chronologique, les capitulations passées entre la France et la nation helvétique, ce qui le conduit à son sujet, qui est l'histoire des troupes suisses au service de la France. Après avoir dit ce qu'est un colonel général des Suisses et Grisons, il en explique les prérogatives et donne une notice sur les princes et sur les seigneurs qui en ont été revêtus. Puis il entre dans les mêmes détails sur le régiment des gardes suisses et sur les officiers supérieurs de ce corps. De là il passe aux régiments que les capitaines des gardes suisses ont levés ou possédés en propriété, et fait voir à quelles batailles, à quelles actions et à quels sièges ou événements de guerre ces corps ont pris part, quels officiers ou soldats se sont particulièrement distingués depuis le premier traité passé avec la France. À la fin de son livre, l'auteur donne le recueil des ordres du jour, des brevets et lettres que les rois de France ont accordés pour récompenser la bravoure, le dévouement, la fidélité et les services des gardes et régiments suisses. Tous ces détails sont accompagnés de l'indication des ouvrages ou des archives dans lesquels l'auteur a puisé.[note 1] »

  • Paul de Valliere : Honneur et fidélité. Histoire des Suisses au service étranger, Les Éditions d'Art suisse ancien, Lausanne 1940.
  • Eugène Fieffé : Histoire des troupes étrangères au service de la France, J. Dumaine éditeur, Paris, 1854.
Bibliographie en anglais
  • John Casparis : The Swiss Mercenary System: Labor Emigration from the Semiperiphery in Review of the Fernand Braudel Center, Vol. 5, No. 4, printemps 1982 (p. 593-642).
  • Dan Escott : Swiss mercenaries, Looks and Learn - Art Culture History collection, Bridgeman Giraudon,
  • John McCormack : One Million Mercenaries: Swiss Soldiers in the Armies of the World, L. Cooper, 1993 (ISBN 0850523125).
Bibliographie en allemand
  • Gerd Schwerhoff : Romer (Herman), Herrschaft, Reislauf und Verbotpolitik. Beobachtungen zum rechtlichen Alltag der zürcher Solddienstenstbekdmpfung im 16. Jahrhundert, Schulthess Polygraphischer Verlag, Zurich 1995 - texte intégral en anglais.

Bibliographie militaire[modifier | modifier le code]

Bibliographie en français
  • Alfred de Marbot :De l'infanterie et de la cavalerie française et des régiments étrangers au service de la France (1439-1789), Paris 1854
  • Guy de Meuron : Le Régiment Meuron, 1781-1816, Éditions d'En Bas, Lausanne 1982.
  • Liliane et Fred Funcken : Le costume, l'armure et les armes au temps de la chevalerie, Éditions Casterman, 1978 (ISBN 2203143193) - en particulier Tome 2: le siècle de la Renaissance
  • Liliane et Fred Funcken : L'uniforme et les armes des soldats de la guerre en dentelle, Éditions Casterman 1975 (Tome 1) & 1976 (Tome 2) (ISBN 2203143150) (ISBN 2203143169)
  • Maurice Vallée : Le Régiment suisse de Meuron au Bas-Canada, Société d'histoire de Drummondville, Drummondville 2005 (ISBN 2-922789-00-4).
Bibliographie en anglais

Varia[modifier | modifier le code]

  • David Auberson : Ferdinand Lecomte 1826-1899. Un Vaudois témoin de la guerre de Sécession, Bibliothèque historique vaudoise, Lausanne 2012.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Les Suisses au service de la France[modifier | modifier le code]

Varia
Régiments suisses sous le 1er Empire.

Les Suisses au service du Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

wikilien alternatif2

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Thib Phil/Bac à sable 12.

Notes.[modifier | modifier le code]

  1. Extrait de l'article consacré à l'auteur.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Swissinfo.ch.
  2. p.10&11.
  3. Voir notamment : Terence Wise & Gerry Embleton : Medieval European Armies, Osprey Publishing, collection Men-at-Arms no 50, 1975 (ISBN 9780850452457).
  4. Voir Douglas Miller & Angus McBride : Armies of the German Peasants' War 1524–26, Osprey Publishing, collection Men-at-Arms no 384, 2003, (ISBN 9781841765075).
  5. Liliane et Fred Funcken : Les uniformes et les armes des soldats de la guerre en dentelle, Tome 1, p.16 in Bibliographie.
  6. Liliane et Fred Funcken, Op. cité, p.40. Ces clauses étaient dictées tout autant par le souci de la Confédération Helvétique d'affirmer sa neutralité à l'égard de ses puissants voisins que par la répugnance, souvent manifestée sur les champs de bataille par le refus d'engager le combat, des Suisses d'affronter leurs compatriotes servant dans l'armée adverse.
  7. Voir section « Liens externes »
  8. L&F Dentelle p. 64.
  9. Belhomme 2007, p. 62-63
  10. [1].
  11. Liliane et Fred Funcken : L'uniforme et les armes des soldats de la guerre en dentelle, Tome 1, p. 64.
  12. Wars of Louis Quatorze.
  13. « www.1789-1815.com » (consulté le )
  14. (en)History of Sri Lanka Army.
  15. Entre 600 selon Liste des divisions Waffen SS et 1000 selon tsr.ch - Histoire vivante.

MATOS & DOCU[modifier | modifier le code]

Légion noire de Brunswick[modifier | modifier le code]

Légion de Brunswick
Création 1809
Pays Principauté de Brunswick-Wolfenbüttel puis Modèle:Brunswick
Allégeance Cinquième Coalition, Sixième Coalition et Septième Coalition
Branche Artillerie Cavalerie Infanterie
Type Corps Interarmes
Surnom en allemand : Schwarze Schar et en anglais : Black Brunswickers
Guerres Guerre d’Espagne (Empire)
Campagne de Belgique (1815)
Batailles Bataille des Quatre-Bras, Bataille de Waterloo
Commandant historique Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel

Le nom de « Légion noire » - en allemand : Schwarze Schar et en anglais : Black Brunswickers - fut donné au corps de troupes levées par le duc Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel pour combattre les armées de Napoléon Ier, empereur des Français. Créée afin d’intégrer l’armée autrichienne, elle fût transférée au service du Royaume-Uni avant de combattre sous ses propres drapeaux à Waterloo, à la suite du démantèlement du Royaume de Westphalie et de la fondation du Duché de Brunswick, successeur de la Principauté de Brunswick-Wolfenbüttel.

Origines[modifier | modifier le code]













Au service du Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

L’infanterie de Brunswick combattit aux côtés des troupes anglaises durant la campagne d’Espagne (1810-14), étant alors organisée, armée et équipée à la manière britannique





Les Brunswickois pendant la campagne de Belgique (1815)[modifier | modifier le code]










Organisation, effectifs, uniformes et équipement[modifier | modifier le code]




Le bataillon des Gardes-du-corps[modifier | modifier le code]

de:Braunschweigisches Leibbataillon





Memorabilia[modifier | modifier le code]







Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

wikilien alternatif2

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Notes.[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

DOCU[modifier | modifier le code]

Voir de:Schwarze Schar

Intendance militaire[modifier | modifier le code]