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Garôden

餓狼伝
(Garouden)
Type Seinen
Genres Action, Tranche-de-vie
One shot manga
Auteur Jirō Taniguchi
Éditeur (ja) Asahi Sonorama
(fr) Casterman
Prépublication Drapeau du Japon Comic Fighter

Garôden (餓狼伝, Garouden?)[1], one-shot de Jirô Taniguchi, est une adaptation manga du premier volume d’une série populaire sur les arts martiaux Garôden (餓狼伝, Garōden?, « La légende de la lutte contre les loups »), de Baku Yumemakura.[2] Série dont il existe une autre adaptation en manga, réalisée par Keisuke Itagaki.[2]

Synopsis[modifier | modifier le code]

Bunshichi Tanba, karatéka et dôjôyaburi, dans sa quête d'absolu pour être le plus fort, subit une défaite humiliante face à Toshio Kajiwara. Depuis, il ne cesse de s'entraîner pour prendre un jour sa "revanche". Mais un "amateur" ne peut pas affronter un "pro" aussi simplement et toutes sortes d'obstacles viendront se dresser entre ces deux hommes qui ne désirent qu'une seule chose : se mesurer l'un à l'autre une nouvelle fois.

Personnages[modifier | modifier le code]

  • Bunshichi Tanba : héros de l'histoire. Karatéka développant une technique hybride mêlant percussions au poing ou au pied et immobilisations. Dôjôyaburi (défie des dôjô).
  • Ryôji Kubo : pickpocket. Rencontre Tanba par hasard en voulant le rendre complice d'un vol. Impressionné par ses techniques de combat, décide de le suivre et proclame être son "premier disciple".
  • Toshio Kajiwara : jeune lutteur qui inflige à Tanba sa seconde défaite depuis la mort de Saitô. Celui pour qui Tanba attendra six ans pour le défier à nouveau au combat.
  • Sôichirô Izumi : premier adversaire défié dans le one-shot, maître de l'école du Hokushinkan (dôjô).
  • Tsutomu Himekawa : témoin de plusieurs combats de Tanba et élève du fondateur du Hokushinkan. Désire affronter Tanba. A la demande du chef de la fédération de karaté, aide Tanba lorsque des subordonnés de la fédération décident de l'attaquer (Shimura et Tsurumi).
  • Saitô : karatéka, ami de Tanba dans sa jeunesse. Celui qui a fait subir à Tanba sa toute première défaite. Tanba deviendra son disciple, à l'image de Ryôji Kubo, et suivra l'enseignement dans le même dôjô que Saitô. Ce dernier meurt dans une bagarre contre des yakuzas, déclenchée par une bousculade dans un restaurant.
  • Kawabé : entraîneur de lutteurs (catch), dont Kajiwara.
  • Shimura et Tsurumi : en veulent à Tanba pour avoir vaincu leur maître Izumi. Maîtres de Matsumoto, Inoué et Gotô qu'ils envoient d'abord pour affronter Tanba, avant d'y aller eux-mêmes.
  • Matsumoto, Inoué, Gotô : élèves du Hokushinkan. Se font vaincre par Tanba et Crazy Dog alors qu'ils gênent l'affrontement entre les deux.
  • Crazy Dog : lutteur étranger, le genre à monter sur le ring complètement bourré.[3] Payé par Kawabé pour affronter Tanba afin d'empêcher ce dernier de combattre Kajiwara. Himekawa s'interposera et vaincra Crazy Dog pour permettre à Tanba de se concentrer sur le duel à venir.
  • Ushio « Madara Ushi » Daté : lutteur. Enseigne à Tanba comment monter une agression (sert à défier un lutteur professionnel).
  • Nagata : lutteur étant entré dans l’équipe en même temps que Kajiwara, maintenant au Canada. La Toyoh Pro Westling va lui attribuer l’agression. Gars « cassé » par Kajiwara juste avant le premier combat par Tanba.

Analyse[modifier | modifier le code]

Manga dont l'univers mélange karaté, catch et combat extrême à mains nues. Le dessin de Taniguchi sublime le genre, les postures des personnages sont dynamiques, les combats sont lisibles, clairs et détaillés. Loin d'une bagarre sans âme, les codes d'honneur, quête d'absolu, interrogations existentielles et scènes sensuelles explicites font de ce récit "un récit introspectif".[4]

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Prépublication au Japon entre 1989 et 1990 dans le Comic Fighter, puis publié en volume relié en octobre 1994.[5] Ensuite pré-publié en France dans l’Équipe Magazine durant l'été 2011 avant d'être édité par Casterman dans la collection Sakka, le 31 août 2011.

Adaptation[modifier | modifier le code]

Garôden, de Jirô Taniguchi, est une adaptation du premier volume de Garôden (餓狼伝, Garōden?, « La légende de la lutte contre les loups »), de Baku Yumemakura.[6] Série populaire sur les arts martiaux, elle comprend de nombreuses adaptations autres que celle menée par Jirô Taniguchi : en manga par Keisuke Itagaki (pour le moment 26 volumes au Japon, série désormais en pause)[7], mais aussi en film et deux jeux vidéos[8].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Garôden - Manga », manga-news.com, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  2. a et b « Baku Yumemakura », Wikipédia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Jirô TANIGUCHI, Garôden, Casterman, , 296 p. (ISBN 9782203047556), p. 145
  4. Christian Larrède, « Bibliographie Jirô Taniguchi, Garôden », les inRocks - Hors série, no 2 « Jiro Taniguchi & le manga d'auteur aujourd'hui »,‎ , p. 49 (ISSN 0298-3788)
  5. « Plus d'infos Garôden - Manga », manga-news.com, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  6. « Baku Yumemakura », Wikipédia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Garôden vo ( ITAGAKI Keisuke YUMEMAKURA Baku ) 餓狼伝 - », manga-news.com, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  8. (en) « Garōden », Wikipedia,‎ (lire en ligne, consulté le )

Elle s'appelait Tomoji[1] (とも路, Tomoji)[2] est un manga de Jirô TANIGUCHI (dessin et scénario) et Miwako OGIHARA (scénario), publié aux éditions Rue de Sèvres en 2015. C'est une fiction basée sur des personnages réels et ayant existé, née à la suite d'une commande passée à Jirô TANIGUCHI par un temple bouddhiste de la région de Tokyo.

Histoire[modifier | modifier le code]

Elle se concentre sur la rencontre de deux adolescents : Tomoji UCHIDA (qui deviendra, après la période balayée par le livre, la fondatrice du temple à la base de la commande) et Fumiaki ITÔ (son mari). L'histoire débute en 1925, an 14 de l'ère Taishô (1912-1926), revient en 1912 (dernière année de l'ère Meiji) pour se terminer en avril 1932, an 7 de l'ère Shôwa. Elle dépeint une vie paisible et rural dans la préfecture de Yamanashi, où Tomoji grandit dans le travail et l'humilité[3]. On pourra y suivre son quotidien, de sa naissance à son mariage en avril 1932, où elle aura 19 ans et son mari Fumiaki 26.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

One-shot en 6 chapitres, publié au Japon par la maison d'édition Futabasha[4], le 07 août 2014.

En France, il a été publié aux éditions Rue de Sèvres[5] en 2015. Conformément à la prépublication en magazine au Japon, les premières et dernières pages de chaque chapitre sont en couleur et le reste en noir et blanc. Il contient en outre un Entretien avec Jirô Taniguchi[6] dont les propos ont été recueillis par Thomas Hantson à Tokyo, en août 2014. Cet entretien parle de la réalisation de ce manga.

Création de l'oeuvre[modifier | modifier le code]

-> circonstances de fabrication -> référencer l'entretien

Tomoji Uchida[modifier | modifier le code]

-> Tomoji UCHIDA = ? Périodes, etc. -> histoire/historique

Liens et références[modifier | modifier le code]

  1. Jirô TANIGUCHI et Miwako OGIHARA (trad. du japonais par Corinne QUENTIN, ill. Jirô TANIGUCHI), Elle s'appelait Tomoji [« とも路 »], Paris, Rue de Sèvres,‎ , 176 p. (ISBN 9782369811312)
  2. « Elle s'appelait Tomoji - Manga série », sur manga-news.com (consulté le )
  3. « Elle s’appelait Tomoji | BoDoï, explorateur de bandes dessinées - Infos BD, comics, mangas », sur www.bodoi.info (consulté le )
  4. (ja) « とも路 | 株式会社双葉社 », sur 双葉社WEB (consulté le )
  5. « Elle s'appelait Tomoji », sur Rue de Sèvres (consulté le )
  6. Jirô TANIGUCHI et Miwako OGIHARA (trad. du japonais par Corinne QUENTIN, ill. Jirô TANIGUCHI), Elle s'appelait Tomoji [« とも路 »], Paris, Rue de Sèvres,‎ , 176 p. (ISBN 9782369811312), p. 169 à 173