Utilisateur:RespComDMagne/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Didier MAGNE est un compositeur, pédagogue et concertiste français né le 16 Mars 1957 à Epinay sur Seine.

Didier Magne
Description de cette image, également commentée ci-après
Photo : Marianne Rosenstiehl
Informations générales
Naissance (67 ans)
Epinay sur Seine,Drapeau de la France France
Activité principale Compositeur, Concertiste, Pédagogue
Genre musical Classique
Instruments Guitare romantique, Guitare baroque, Luth
Années actives 1973 à aujourd'hui
Site officiel http://www.didiermagne.com/

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance[modifier | modifier le code]

Issu d’une fratrie de quatre enfants, il naît au 86 rue de Paris, à Epinay sur Seine, d’un père absent définitivement, et d’une mère sans profession. Cette mère démunie et seule, loge dans un taudis insalubre sans eau ni commodités, une ancienne petite remise d’un relai des Postes du 19eme siècle installée dans la cour d’un immeuble, là où vécurent ses père et mère dans les années 40. Sa mère, Monique Magne née Bellamy, vient elle du sous prolétariat des années 30 et mène une vie libre mais misérable dans ce milieu de bohème, de prostitution occasionnelle, de filles d’usines, de marchands de ferraille et de chiffon (les biffins). Elle est finalement dénoncée pour ses activités et se voit déchue de ses droits, dépossédée de ses enfants qui sont placés pour trois d’entre eux à l’Orphelinat Gabriel Prévost dans l'Oise. Cette institution, créée par des mécènes humanistes en 1860 (Ferdinand Buisson, Gabriel Prévost et Paul Robin) reçoit alors des orphelins et cas sociaux aux antécédents familiaux lourds, leur donnant un toit et un apprentissage. Ce milieu hostile et violent, dont la vocation d’origine est peu à peu dévoyée au fil des décennies, restera une autre étape de vie difficile dont le souvenir forgera la personnalité du jeune musicien qui arrive à Paris pour la première fois l’année de ses 16 ans.

Jeunesse et parcours[modifier | modifier le code]

Pensionnaire de l'Orphelinat Gabriel Prévost, sa rencontre avec le comédien Jean-Louis Barrault sera déterminante et le guidera dès l’âge de 16 ans dans le métier de musicien. L'acteur français sera son parrain puis son "père adoptif" au cours des années d'apprentissage. Musicien et compositeur autodidacte, il sera l’élève du Maître Alberto Ponce à l'Ecole normale de musique de Paris (analyse et écriture avec Arlette Heudron, Pierre Boulez, Alain Weber et Maurice Ohana). C’est à vingt ans que lui sera décerné le Prix de la Fondation de France.

Le métier de musicien[modifier | modifier le code]

Didier MAGNE, pendant les années d’études avec Alberto PONCE

Compositeur, son catalogue est constitué d’œuvres pour formations de chambre et solistes. Trois quatuors à cordes dont un destiné au cinéaste Rachid Bouchareb, diverses pièces pour orchestre et chœur, une cantate, un Ave Maria, de deux suites instrumentales : “BIOSCOPE" avec Manu Katché, "AU FIL DES SAISONS", des mélodies sur des textes du poète Germain Nouveau.
Didier Magne est membre de la SACEM et de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD).
Sa rencontre avec Marcel Quillévéré débouche sur un portrait réalisé par le journaliste dans "Les traverses du temps " sur France Musique, et donne l’occasion découvrir de ses oeuvres , mais aussi une personnalité d’autodidacte, au parcours atypique, fait de valeurs humanistes et fraternelles, de rencontres magnifiques et d’apprentissages.[1]

Concertiste et chambriste [1] s'associant avec le ténor Xavier Le Maréchal[2], Yves Henry (pianiste), Patricia Samuel, Huguette Geliot, Serge Louet, Jason Meyer, c'est en 1995 avec Yehudi Menuhin qu’il dirigera les soirées "Romantisme et Virtuosité" au profit des enfants victimes de la guerre dans le monde. Il est membre fondateur du Trio ALBORADA en 1987, avec l'organiste André Isoir et Patrick Guillem. [3]

Professeur titulaire diplômé d'Etat à Paris où il enseigne la musique de chambre, la guitare romantique et baroque, directeur de conservatoires, il est l’invité tous les étés de master classes et académies de musiques (Académie Internationale George Sand)[4]. La transmission des valeurs humanistes est au cœur de son enseignement qui fait autorité dans le monde musical et artistique.
Créateur du "Festival au Désert de Retz”, dédié au romantisme, assisté de Xavier Le Maréchal et Jean-Laurent Cochet, il travaille depuis depuis deux ans déjà à l’écriture d’un spectacle destiné à Gérard Depardieu à qui est dédié « D’ombres et de lumières » (Chroniques d’une Fantine des temps modernes) à paraître courant 2017.
C’est pour Olivier Schatzky et Sabine Servan-Schreiber qu’il travaille à la scénarisation de cet ouvrage autobiographique.

Prise de position publique[modifier | modifier le code]

C’est au cours de l’hiver 2012 que de violentes attaques contre le comédien Gérard Depardieu sont lancées dans la presse et les médias, en particulier par les ministres Jean Marc Ayrault, Michel Sapin et Philippe Torreton. Il publie alors une « Lettre ouverte à Michel Sapin et Philippe Torreton » dans le Nouvel Observateur[2], lettre dans laquelle il exprime son dégoût vers ceux qui s’autorisent à « reprocher à un homme ce qu’il est et son parcours de vie » ce qui suscitera une correspondance importante, souvent émouvante, parfois médiocre et haineuse.

Discographie[modifier | modifier le code]

  • Trio ALBORADA (CALLIOPE)
  • BIOSCOPE avec Manu Katché (La Compagnie des Alpes)
    Bioscope
  • AU FIL DES SAISONS (Commande et production établissements Marcon, étoilé MICHELIN)
    Au fil des saisons

Catalogue des œuvres inédites :

  • Trois duos pour deux violons (1977),
  • Elégie,
  • Cinq préludes (voix moyenne et piano, 1979),
  • Toccata (dédiée à Miguel Angel Estrella),
  • Trois quatuors pour cordes,
  • L’artiste à la fenêtre (musique de ballet avec Patrick Guillem),
  • Poème d'étoiles (1980),
  • Thème et variations pour violon,
  • Elégie pour violon et harpe,
  • Petite suite pour orchestre (1980),
  • Quatuor n°1 (1994, dédié à Yehudi Menuhin),
  • Suite instrumentale BIOSCOPE (2007),
  • A la mémoire de… (2008, Dédié à Guillaume Depardieu)
  • Rêverie pour soprano et harpe, Cantate (2009),
  • Suite instrumentale AU FIL DES SAISONS (2010, dédiée à Michèle et Régis Marcon),
  • Cinq miniatures (dédiées à Miguel Angel Estrella),
  • Ave Maria pour chœur de chambre et piano (dédié à Xavier Le Maréchal)
  • Trois mélodies sur des poésies de Germain Nouveau (2016).

Liens externes[modifier | modifier le code]

www.didiermagne.com https://www.francemusique.fr/emissions/les-traverses-du-temps/didier-magne-compositeur-concertiste-et-pedagogue-25906