Je suis né à Medellín en Colombie. A mon arrivée en France (huit ans), j'ai commencé à apprendre le français et à ne plus pratiquer l'espagnol dont j'ai quasiment tout oublié.
Il y a un risque que l'augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère conduisent à des changements néfastes pour la bio-diversité. La conséquence de ce risque est bien plus importante que la préservation de nos pouvoir d'achat à cour terme. Pourtant, les électeurs préfèrent voter pour des candidats augmentant leur pouvoir d'achat. Et les politiciens préfèrent faire plaisir à court terme (emprunter de l'argent). Ce sont les travers de la démocratie.
Il est bien possible que l'homme ne change pas assez vite ses habitudes pour éviter :
Déjà nous observons la disparition d'espèces comme dans les cas du déclin des populations d'amphibiens et du blanchissement des coraux. Mais de nombreuses espèces animales et végétales ont aussi disparu lors de précédents changements climatiques. Par contre, le changement climatique actuel diffère sur deux points :
Une variation trop rapide de la concentration du CO2 (deux siècles ont suffit pour retrouver les concentrations d'il y a 100 millions d'années) qui ne permet pas à certains organismes de s'adapter génétiquement (comme ils auraient pu le faire si cette variation était plus lente).
Une 'colonisation' des ressources naturelles par l'homme. Le remplacement des forêts par des champs, puis par des zones d'activités industrielles/commerciales ou la construction de routes (et d'autoroutes) ont pour effet de réduire l'espace naturel des animaux et plantes et de leur interdire de migrer. Lors des précédents changements climatiques les animaux et plantes pouvaient migrer à travers les territoires sans rencontrer d'autoroutes ou de champs saturés en pesticides.
L'espèce humaine devrait donc se arrêter sa colonisation de la planète. Nous devrions rendre à la nature une grande partie des champs agricoles. Un peu comme nous a obligé de le faire la catastrophe de Tchernobil et la zone coréenne démilitarisée.
Mais comment rendre à la vie sauvage les territoires que nous leur avons confisqué ? Comment éviter de convertir les grands espaces encore sauvages (forêts d'Afrique et d'Amazonie...) en champs de pétrole 'vert' ? La décroissance, le développement durable et la consommation collaborative (l'économie du partage) sont peut être des voies à prendre...