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Edith Alice Müller, née le 5 Février 1918 et morte le 24 juillet 1995, est une astrophysicienne suisse, spécialisée en spectroscopie solaire et Secrétaire générale de l'Union Astronomique Internationale (UAI) de 1976 à 1979.
Biographie[modifier | modifier le code]
Enfance et études supérieures[modifier | modifier le code]
Edith Alice Müller nait à Madrid, le 5 Février 1918. Elle est la deuxième fille de Anna et Max Muller-Niggli, qui sont des Suisses d'origine zurichoise établis en Espagne. Edith Alice Müller fréquente l'école allemande à Madrid jusqu'à la maturité en 1936. Elle s'installe ensuite en Suisse Alémanique, où elle s'inscrit à l'Université de Zurich, suivant un parcours scientifique centré sur les mathématiques et la physique[1]. En 1943 elle obtient son doctorat, avec une thèse intitulée "Gruppentheoretische und strukturanalytische Untersuchungen der maurischen Ornamente aus der Alhambra in Granada"[2], conjuguant ainsi ses études mathématiques avec son interêt pour l'architecture du château de l'Alhambra à Grenade[3].
Vie professionnelle[modifier | modifier le code]
Entre 1946 et 1951, elle travaille comme assistante de recherche à l'Observatoire Fédéral à Zurich, et passe ensuite une année en tant qu'astronome visiteur à l'Université de Cambridge. De 1952 à 1962, elle travaille comme assistante de recherche, puis comme collaboratrice scientifique à l'Observatoire d'Ann Arbor dans le Michigan. En 1962, elle rejoint l'Observatoire de Genève, comblant le manque d'expertise en spectroscopie de l'institut, et posant les bases pour la constitution du premier groupe de spectroscopie en Suisse. Elle accède au rang de professeure associée en 1964, devenant ainsi la première femme professeure à l'Observatoire[4], puis professeure ordinaire à partir de 1972.
En parallèle de sa carrière de chercheuse, Edith Müller a été très active dans l'Union Astronomique Internationale (UAI), jusqu'à en devenir secrétaire générale entre 1976 et 1979.
Retraite et mort[modifier | modifier le code]
Retraitée de l'Université de Genève depuis 1983, elle continue à être en lien étroit avec l'Union Astronomique Internationale et la communauté scientifique, mais son engagement doit diminuer pour s'occuper de sa sœur, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Elle meurt le 24 juillet 1995 d'une attaque cardiaque, lors de vacances en Espagne.
Contributions scientifiques principales[modifier | modifier le code]
La recherche de Edith Alice Müller a porté principalement sur la spectroscopie des étoiles, notamment du soleil. Son travail le plus important, publié en 1960 avec les astronomes L. Goldberg (en) et L.H. Aller, concerne l'estimation de l'abondance des élements chimiques dans le soleil[5]. Les données obtenues se révèlent fondamentales pour la vérification des théories de l'évolution stellaire et de l'origine du système solaire qui se développent à son époque, et constituent un système de références standard pour la communauté scientifique de l'époque[6].
Fonctions au sein de l'Union Astronomique Internationale[modifier | modifier le code]
Edith Alice Müller a occupé plusieurs charges au sein de l'Union astronomique internationale[7](UAI):
Références[modifier | modifier le code]
- Appenzeller, I., Chmielewski, Y., Pecker, J.-C., de la Reza, R., Tammann, G., Wayman, P.A, Remembering Edith Alice Müller, Ed. Springer, (ISBN 978-94-011-5173-3)
- « Localisation & réservation: Gruppentheoretische und strukturanalytische Untersuchungen der maurischen Ornamente aus der Alhambra in Granada », sur www.swissbib.ch (consulté le )
- Catalogue de l’exposition Faces à faces, Université de Genève, , 179 p., p 141
- Manuela Giovannini, L'Observatoire de Genève de 1928 à 1975, Université de Genève, (lire en ligne), p140
- Aller L.H., Goldberg L. et Muller E. A., "The abundances of the elements in the solar atmosphere", The Astrophysical Journal Supplementary Series, Vol 5, No. 45 [1]
- Goldberg L., Citation Classic: The abundances of the elements in the solar atmosphere [2]
- Annuaire de l'Union américaine d'astronomie [3]