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Utilisateur:Michelsanti/Brouillon

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michel santi chroniqueur économique

Michel Santi est un économiste et auteur de plusieurs ouvrages.

Dans le cadre de son métier de banquier il a prit des positionnements à contre-courant de la tendance des marchés financiers. Lorsqu'il crée et prend la tête d'une des premières sociétés indépendantes de gestion à Genève en 1993. Et lorsque - dès 2007 - il critique les excès de la finance tout en prônant une politique intensive de création monétaire et pour un interventionnisme accru de l'Etat.

Ancien membre du World Economic Forum et de l'IFRI. Michel Santi est un membre fondateur de l'O.N.G. « Finance Watch ».

Son parcours professionnel et universitaire[modifier | modifier le code]

Famille et milieu d'orignie[modifier | modifier le code]

Né à Beyrouth, Liban en 1963 de Paul Santi, diplomate français issu d'une famille de français d'Egypte, et de Nadia Rizk, issue d'une des grandes familles chrétiennes orthodoxes du Liban, Michel Santi est français de naissance et naturalisé suisse en 1997. Il fait ses études au Collège des Pères Jésuites Notre Dame de Jamhour au Liban jusqu'au déclenchement de la guerre civile en 1975.

Entre 1975 et 1981, date de l'obtention de son baccalauréat, il vit successivement en [Arabie Séoudite], à Bahrein, revient au Liban, puis en Turquie, tout en poursuivant sa scolarité dans les écoles françaises de ces pays.

Entre 1981 et 1983, il vit à Paris où il fait deux ans d'étude de médecine, et déménage dès 1983 à Genève où il fait sa troisième année à l'Université de Genève, avant d'abandonner cette voie.

Ses débuts[modifier | modifier le code]

En 1985, à la faveur d'un stage dans une banque à Genève, il découvre l'univers du trading et des marchés financiers. Dès lors, sa carrière connaît une évolution relativement fulgurante dans ce monde de la banque suisse puisqu'il atteint le rang de chef de salle de marchés en 1991. Ses employeurs successifs étant la Banque Indosuez, la Royal Bank of Canada, la Discount Bank et la United Overseas Bank (Group BNP), tous basés entre Genève et Lausanne.

Il co-fonde en 1993 sa première société de gestion de fortune indépendante à Genève et poursuit sur cette lancée jusqu'en 2005. Dans cette intervalle, il aura créé trois hedge funds (fonds spéculatifs), enchaîné les apparitions et interventions à des conférences internationales, multiplié les chroniques et analyses rédigées à l'attention de journaux et de magazines suisses et français.La Télévision Suisse Romande lui consacre en 1994 un reportage de plus de 30 minutes, tandis que le Financial Times classe en 1998 un de ses fonds parmi les cinq premiers dans sa catégorie au monde.

Après la finance[modifier | modifier le code]

Dès 2006, il donne une nouvelle orientation à sa vie professionnelle puisqu'il décide de quitter le monde de la finance pour se consacrer à l'écriture d'analyses macro économiques et de rapports de synthèse destinés à des banques centrales de pays émergents et à des fonds souverains qui sont progressivement de plus en plus nombreux à le solliciter. Dès 2007, il tient un blog régulièrement alimenté par ses chroniques, elles mêmes régulièrement reprises par les presses suisse et française. Ce blog contient du reste tous les articles écrits par Michel Santi depuis 1993, soit environ 1200 analyses.

Dès 2014, il revient dans le monde de la finance en tant que Directeur financier et Directeur des marchés financiers au sein de Cristal Capital S.A., société genevoise de gestion de patrimoine et d'ingénierie financière orientée vers une clientèle moyen-orientale et africaine. Parallèlement, il poursuit son travail d'écriture et de critique macro économique sur son blog et dans la presse.

Ses œuvres[modifier | modifier le code]

Splendeurs et misères du libéralisme[modifier | modifier le code]

splendeurs et misères du libéralisme

« Splendeurs et misères du libéralisme », éditions L’Harmattan. – novembre 2012. Avant-propos rédigé par Patrick Artus.

L'Europe : chroniques d’un fiasco économique et politique[modifier | modifier le code]

« L’Europe : chroniques d’un fiasco économique et politique », éditions L’Harmattan. – publié en octobre 2013. Avant-propos rédigé par Christine Kerdellant.

Capitalism without a conscience[modifier | modifier le code]

« Capitalism without a conscience » – Editor Peter Lang - Oxford/ New York - septembre 2013 (en anglais).

"In this striking new book it is argued that the outraged attitudes of neoliberals and many of those who work in financial institutions with regard to the size of public deficits are far from being genuine and merely mask a desire to dismantle social programs and reduce the size of government. The author makes a persuasive case that neoliberals actively seek the deepening of the financial crisis to support their ideological demands for the shrinking of government expenditure. Indeed, he argues that neoliberals have an interest in encouraging a psychosis about public deficits in the general population to justify the cuts to public spending that will deny services to those same citizens."

Citations de Michel Santi[modifier | modifier le code]

Citations de Splendeurs et misères du libéralisme[modifier | modifier le code]

"Nous devons à l’essor sans précédent de la finance d’avoir progressivement perdu le contrôle sur nos vies."


"Le diagnostic posé sur les déficits publics actuels, accusés d’être responsables de tous nos maux, élude volontairement les questionnements existentiels pour ne s’attacher et ne se déchaîner que sur des éléments de forme et sur les conséquences d’actions s’étant soldées par des dettes publiques massives. On oublie par exemple de rappeler que l'Espagne respectait jusqu'en 2008 les critères de Maastricht (consécration suprême de l’orthodoxie financière) et qu’elle était considérée comme un excellent élève de la zone euro. Comme on feint d’ignorer que la crise grecque fait partie d’une séquence initiée par la libéralisation du système financier mondial, dont la constitution de la zone euro constituait une étape supplémentaire. Cette obstination à dicter la rigueur budgétaire n’est cependant que le petit arbre qui masque à peine l’immense dédale de l’innovation financière. . Il a ainsi été fait usage d’un effet de levier, et ce, de manière tout à fait indifférenciée par un système totalement débridé via des instruments financiers promoteurs de schizophrénie et d’irresponsabilité."

"En dépit de toutes les tentatives des économistes de lui réduire son importance, l’argent n’est pas neutre. Il refuse systématiquement de se laisser cataloguer ou enfermer dans le rôle que tentent de lui assigner telle école de pensée ou telle autre théorie économique. Une certitude : il est absolument vital en période de grande fragilité, comme l’ont démontré les politiques expansionnistes et autres injections de liquidités mises en place aux États-Unis et en Chine à la faveur de la crise actuelle. Le dernier exemple en date étant le stimulus massif mis en place dans l’urgence en janvier 2013 par le nouveau gouvernement japonais. De même peut-on constater – en creux – les ravages européens causés par l’absence (et la peur) de l’exploitation des effets bénéfiques de l’argent."


"L’austérité n’est que l’aboutissement d’une intense panique ayant saisi nos responsables politiques, eux-mêmes mis sous pression par des marchés financiers déboussolés, faute de prêteur en dernier ressort."'

Notes et références[modifier | modifier le code]

« Liste des membres de l'ONG [[Finance Watch]] », sur finance-watch.org.

Imen Hazgui, « Michel Santi : Economiste indépendant, consultant de Banques centrales et d'Organisations internationales », sur le site easybourse, .

Adrien de Tricornot, « "Splendeurs et misères du libéralisme", de Michel Santi (L'Harmattan) », sur le site, . Christine Kerdellant, « L’Europe, chronique d’un fiasco politique et économique », sur le site de Michel Santi, .

L'expansion, « " Ouvrage lumineux sur les splendeurs et – surtout – les misères du libéralisme. » ».

Celine Valensi, « Michel Santi "Les Banques centrales sont les seules à détenir les clefs de la reprise économique..." », sur le site Affiches parisiennes, .

Louis Haushalter, « Michel Santi : "La solution à la crise, c'est l'endettement !" », sur le site challenges.fr, .

Michel Santi, « L'euro est-il soluble dans la croissance ? », sur le site de latribune.fr, .

Denis Clerc, « Splendeurs et misères du libéralisme », sur alternatives-économiques, .

Edouard Lacoste Lagrange, « Michel Santi : entretien avec un économiste atterré », sur le site cafebabel, .

TV5 MONDE, « Validation du budget français par la commission européenne », .

Rémy Brisson, « Le modèle allemand (enfin) remis en cause? », sur le site jolpress, .

Olivier Cammas, « L'Interview du matin : Michel Santi », sur le site radio totem, .

Marjorie Encelo, « François Hollande devrait prendre la tête d’un front du Sud », sur le site lesechos.fr, .

Géraldine Russell, « Une société sans cash est-elle possible ? », sur le site lefigaro.fr, .

Marie Charrel, « Une dépréciation de l'euro ne profiterait pas à tous les pays membres », sur Lemonde.fr, .

Timothée Vilars, « Austérité : pourquoi l'Europe fait fausse route », sur Nouvelobs.com, .