Utilisateur:Leonard Fibonacci/Tiberius Iulius Abdes Pantera

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Les pierres tombales romaines retrouvées à Bingen am Rhein. Celle de Tiberius Iulius Abdes Pantera est celle de gauche.

Tiberius Iulius Abdes Pantera (mort entre 40 et 70 ap. J.-C.) était un soldat romain dont la pierre tombale a été retrouvée en 1859, à Bingerbrück, un quartier de Bingen am Rhein à 10 km de Mayence (Allemagne). Selon l'inscription sur sa pierre tombale, il était alors âgé de 62 ans, était originaire de Sidon et il appartenait à la première cohorte des Sagittaires, une unité d'archers. Le nom "Abdes" est un nom arabe traditionnel qui signifie "serviteur"[1]. Par aileurs, une autre cohorte formée par des Ituréens et donc des arabes de Syrie, tenait garnison à Mayence, où plusieurs de leurs tombes ont été retrouvées[2]. Il s'agit de la première cohorte des Ituréens auxiliaire de la 22ème légion[3]. Ce soldat d'origine syro-phénicienne ayant un cognomen arabe pourrait lui aussi être un Ituréen et était en tout cas un Syrien dont la famille avait des origines arabes.

Historiquement, le nom « Pantera » n'est pas un nom inhabituel et a été en usage parmi les soldats romains notamment au IIe siècle[4],[5]. Toutefois, ce nom est surtout connu pour être celui d'ancêtres de Jésus. Certains historiens ont donc émis l'hypothèse qu'il pourrait s'agir du père de Jésus[6]. La plupart des critiques estiment toutefois que les éléments rapportés notamment par James Tabor (en) sont trop ténus pour parvenir à cette conclusion[5],[7]. Il pourrait toutefois s'agir d'un parent de la branche Syrienne ou Ituréenne de l'ascendance de Jésus.

Un lien historique de ce soldat de Jésus de Nazareth a été émis l'hypothèse par James Tabor , sur la base de la demande de l'ancien philosophe grec Celse . [3] Tibère Pantera aurait été en service dans la région au moment de la conception de Jésus. [3] L'hypothèse est considérée comme extrêmement improbable par les savants traditionnels, étant donné qu'il n'existe aucune preuve à l'appui.

La pierre tombale[modifier | modifier le code]

Découverte[modifier | modifier le code]

En octobre 1859, lors de la construction d'un chemin de fer dans le quartier de Bingerbrück de Bingen am Rhein en Allemagne, les pierres tombales de neuf soldats romains ont été découvertes accidentellement[8],[9]. Une de ces pierres tombales était celle de Tibère Iulius Abdes Pantera. Elle a été découverte à Bingerbrück dans un cimetière romain, à 20 km au nord de Bad Kreuznach, là où la rivière Nahe rejoint le Rhin[10]. Elle est actuellement conservée au musée le Römerhalle à Bad Kreuznach[10],[11].

On peut y lire l'inscription suivante (CIL XIII 7514)[12],[5],[13],[14] :

Tib(erius) Iul(ius) Abdes Pantera
Sidonia ann(orum) LXII
stipen(diorum) XXXX miles exs(ignifer?)
coh(orte) I sagittariorum
h(ic) s(itus) e(st)
Tiberius Iulius Abdes Pantera
de Sidon, âgé de 62 ans
ayant servi 40 ans, ancien porte-enseigne(?)
de la première cohorte d'archers
se trouve ici

Analyse de l'inscription[modifier | modifier le code]

La pierre tombale de Pantera à Bad Kreuznach

Le nom Pantera est grec, mais il semble en latin dans l'inscription. C'était peut-être son nom de famille, il peut signifier panthère[5], mais aussi faire référence à un toponyme. Les noms de Tiberius et Iulius sont classiques. Le nom Abdes (Abd) signifie « serviteur de Dieu » et suggère que Pantera était un sémite voire un juif[5]. Pantera était de Sidonia, qui est identifié à Sidon en Syro-Phénicie, et il a rejoint la cohorte I sagittariorum (la première cohorte d'archers)[5]. On ignore s'il s'agit d'une cohorte d'infanterie ou d'archers à cheval.

Avant la fin du XIXe siècle, des spécialistes de l'histoire avaient émis l'hypothèse que le nom Pantera était un nom rare ou même qu'il avait été inventé. Mais en 1891 l'archéologue Charles Simon Clermont-Ganneau a montré que c'était un nom qui était en usage en Judée pour d'autres personnes et Adolf Deissmann a montré par la suite avec certitude que c'était un nom commun à l'époque, et qu'il était spécialement fréquent chez les soldats romains au IIe siècle[5],[13],[15],[4].

A cette époque, les enrôlements dans l'armée romaine duraient 25 ans et Pantera a servi pendant 40 ans dans l'armée jusqu'à sa mort à 62 ans[5]. L'empereur Tibère a règné entre 14 et 37 et la Cohorte I Sagittariorum était en poste en Syrie en l'an 6[16], puis en Dalmatie, avant d'être transférée vers le Rhin en l'an 9. Pantera était probablement le porte-drapeau de sa cohorte[15]. Les éléments fournis par l'archéologie semblent indiquer que la cohorte était en garnison à Bingen, au moins dans la période allant de 40 à 70.

Le nom « Pantera »[modifier | modifier le code]

Les pierres tombales romaines retrouvées à Bingen am Rhein. Celle de Tiberius Iulius Abdes Pantera est celle de gauche.

Dans le Talmud, Jésus est souvent appelé ben Pantera (fils de Pantera). Une partie de ces passages ont subi la censure des autorités catholiques au Moyen Âge, la publication du talmud ayant été interdite à plusieurs reprises et n'ayant finalement pu être publié qu'amputé de ces passages litigieux. Dans ces derniers, Jésus est souvent appelé Jésus ben Pantera, c'est-à-dire Jésus fils de Pantera, ou Pentera[17]. Selon Simon Claude Mimouni, pour échapper à la censure chrétienne, la majorité des textes imprimés remplacent Pantera par Peloni, c'est-à-dire « fils de untel »[17]. On trouve la même appellation dans les Toledoh Yeshu, qui sont une parodie juive des évangiles[18],[19] dont les plus anciennes versions datent du Moyen Âge, mais qui semblent attestés dès le IXe siècle. Au sujet de ce nom de Pandera ou Pantera, les hypothèses avancées sont multiples[17]. « On l'a rapproché du grec pentheros le « beau-père ». On en a fait une déformation du grec parthenos, la « vierge »[20]. » D'autres ont estimé qu'il s'agirait d'un ancien surnom donné à Jésus ou à sa famille dont on ne connaîtrait plus la signification[21]. D'après Thierry Murcia, Panthera serait tout simplement un autre nom (ou le surnom) du père de Jésus : Joseph (évangiles) et Panthera (Celse, sources rabbiniques) seraient donc un seul et même personnage[22].

Origène témoigne dans son Contre Celse que dès la seconde moitié du IIe siècle, les juifs colportaient des rumeurs polémiques au sujet de la naissance illégitime de Jésus, dont le père aurait été un soldat romain du nom de Pandera[21]. Celse est un philosophe polythéiste anti-chrétien de culture grecque. Dans son Discours véritable, il indique que ces informations lui ont été communiquées par un juif érudit[23].

« Au IVe siècle, Épiphane affirme dans le Panarion 78, 7, que Pantera a été le surnom de Jacob, le père de Joseph, l'époux de Marie. Dans la Didascalie syriaque, un écrit liturgico-canonique du début du IIIe siècle, la mère de Jésus est fille de Joachim, fils de Pantera, frère de Melchi, de la famille de Nathan et fils de David[21]. » Pour Simon Claude Mimouni, « cette explication paraît assez vraisemblable, d'autant que la Didascalie syriaque rapporte nombre de traditions chrétiennes d'origine juive[21]. » Au VIIe – VIIIe siècle, Jean Damascène écrit que « Lévi, descendu de David par Nathan, eut pour fils Melchi et Panther. Panther engendra barpanther et de barpanther sortit Joachim, père de la sainte vierge[24]. » Selon ces Pères de l'Église, Jésus aurait ainsi des ancêtres appelés Pantera, aussi bien dans sa branche paternelle que maternelle, ce qui est compatible avec le fait que cette famille pratiquait semble-t-il des mariages à l'intérieur de la même tribu, avec des membres de la famille proche, comme l'indiquent Eusèbe de Césarée, Jules l'Africain, ainsi que les généalogies de Jésus, notamment celles en syriaque[25].


Mention par Celse au IIe siècle[modifier | modifier le code]

Au IIe siècle, Celse , un philosophe païen anti-chrétien de culture grecque, a écrit que le père de Jésus était un soldat romain nommé Panthera. Toutefois, des théologiens chrétiens comme Raymond E. Brown estiment que l'histoire de Panthera est une explication fantaisiste de la naissance de Jésus[26],[27],[28].

Les Toledot Yeshu[modifier | modifier le code]

Le livre Toledot Yeshu , qui remonte aux Moyen Age et est apparue dans araméen ainsi que l'hébreu comme une chronique satirique anti-chrétienne de Jésus, se réfère également à la Pantera nom, ou Pandera[18],[29],[19]. Le livre accuse Jésus de naissance illégitime comme le fils de Pandera, et des activités hérétiques et parfois violents ainsi que ses disciples pendant son ministère[18],[19].

Tout au long des siècles, à la fois savants chrétiens et juifs ont généralement payé que peu d'attention à la Toledot Yeshu[30]. Robert E. Van Voorst déclare que les origines littéraires de Toledot Yeshu ne peuvent pas être attribués avec certitude, et étant donné qu'il est peu probable à faire avant le 4ème siècle, il est beaucoup trop tard pour inclure des souvenirs authentiques de Jésus[31]. La nature de la Toledot Yeshu comme une parodie des évangiles chrétiens se manifeste par l'affirmation selon laquelle l'apôtre Pierre fait semblant d'être chrétien pour qu'il puisse les séparer des Juifs et sa représentation de Judas Iscariote comme un héros qui a posé comme un disciple de Jésus afin d'arrêter les chrétiens[32],[33].

Bruce Chilton et Craig A. Evans état que le Toledot Yeshu compose principalement d'histoires anti-chrétiennes fictives fondées sur le frottement permanent avec les Juifs, et qu'il n'offre aucune valeur pour la recherche historique sur Jésus[18]. The Blackwell Companion to Jésus déclare que le Toledot Yeshu n'a pas des faits historiques en tant que tels, et a peut-être créé comme un outil pour conjurer les conversions au christianisme[34].

L'hypothèse d'une connexion avec Jésus[modifier | modifier le code]

Hypothèse d'une connexion avec Jésus[modifier | modifier le code]

James Tabor a émis l'hypothèse d'un éventuel lien avec la famille de Jésus et estime possible que les informations de Celse au sujet d'une naissance illégitime de Jésus soient exactes. Il estime que des phrases comme « N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de José, Juda et Simon » que l'on trouve dans l'évangile attribué à Marc (6, 3), indiqueraient que Jésus n'est pas le fils légitime de Joseph, puisque l'on parle du fils de Marie, alors que dans la société juive de l'époque, l'usage est de distinguer un fils avec le nom de son père et qu'il ne semble pas exister d'autres exemples d'une telle pratique[35]. De même, on peut remarquer qu'en parlant de Jésus dans l'une de ses lettres, Paul de Tarse (saint Paul) écrit qu'il est « né d'une femme ». Pour J. Tabor, il en est de même de la réponse que font les adversaires juifs de Jésus dans l'évangile attribué à Jean : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution (Jn 8, 41) », une accusation à l'encontre de Jésus que l'on retrouve de façon explicite dans les Actes de Pilate[36], ainsi que dans le Talmud[17] et les Toledoh Yeshu[18],[19]. Il pense qu'un soldat de ce nom, originaire de Sidon où les évangiles synoptiques disent que Jésus s'est rendu[37] et vivant à la bonne période, pourrait être le père de Jésus. La carrière de Tiberius Iulius Abdes Pantera indique qu'il se trouvait dans la région Palestine, lorsqu'il était un jeune homme à l'époque de la conception de Jésus[38].

La proposition de J. Tabor n'a pas suscité une grande réception chez les autres historiens, qui en général estiment trop ténus les liens pouvant être relevés entre Tiberius Iulius Abdes Pantera et la famille de Jésus. D'autre-part, il est difficile d'accorder du crédit aux allégations du Discours véritable de Celse, source polémique, la seule à indiquer que le père illégitime de Jésus appelé Pantera serait un soldat romain. En effet, certains Pères de l'Église parlent bien de Pantera, Panther, Panthera ou bar Panther (fils de Panther) parmi les ancêtres de Jésus, mais il s'agit des filiations légitimes qui conduisent à Joseph ou Marie. Les sources juives — pourtant elles-aussi polémiques — qui sont le reflet de la tradition orale dont parle Celse, ne disent à aucun moment que Pantera, dont Jésus serait le fils, était un soldat romain.


Le théologien chrétien Maurice Casey rejette l'hypothèse de Tabor pour des raisons multiples et indique que Tabor n'a présenté aucune preuve en ce qui concerne l'égalité des deux[7]. Le poète James Whitehead et de l'État acteur Michael Burns que les chances que Tiberius Iulius Abdes Pantera est le même soldat comme celle suggérée par Celsus semble infime[5].

Note et références[modifier | modifier le code]

  1. Gnose.
  2. Les Ituréens et la présence arabe au Liban.
  3. Guillaume Renoux, Les Archers de César. Recherches historiques, archéologiques et paléométallurgiques sur les archers dans l'armée romaine et leur armement de César à Trajan, Sciences de l'Homme et Société, Université Toulouse le Mirail - Toulouse II, 2006, présentation en ligne.
  4. a et b Craig A. Evans, The Bible Knowledge Background Commentary: Matthew-Luke, Volume 1, 2003, (ISBN 0-7814-3868-3), p. 146. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Evans » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  5. a b c d e f g h et i James Whitehead, Michael Burns, The panther: posthumous poems, 2009, (ISBN 0-913785-12-1), p. 15-17.
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Tabor 2006
  7. a et b Maurice Casey, Jesus of Nazareth: An Independent Historian's Account of His Life and Teaching, 2010, (ISBN 0-567-64517-7), p. 153-154. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Casey153 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  8. James Tabor, The Jesus Dynasty, éd. Simon & Schuster, New York, 2007, p. 67.
  9. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Whitehead15-17
  10. a et b James Tabor, The Jesus Dynasty, éd. Simon & Schuster, New York, 2007, p. 66.
  11. John J. Rousseau, Rami Arav, Jesus and his world: an archaeological and cultural dictionary, 1995, (ISBN 0-8006-2903-5), p. 225.
  12. CIL 13, 7514.
  13. a et b Light From the Ancient East Or The New Testament Illustrated by Recently Discovered Texts of the Graeco Roman World by Adolf Deissmann 2003 (ISBN 0-7661-7406-9) pages 73-74
  14. The Roman army, 31 BC-AD 337: a sourcebook by J. B. Campbell 1994 (ISBN 0-415-07173-9) page 37
  15. a et b (en) Tabor, James D., The Jesus Dynasty: A New Historical Investigation of Jesus, His Royal Family, and the Birth of Christianity, Simon & Schuster, (ISBN 0-7432-8723-1), p. 69
  16. Vgl. Werner Eck: 'Repression und Entwicklung: Das römische Heer in Judaea. In: Ders.: Rom und Judaea. Fünf Vorträge zur römischen Herrschaft in Palästina. Tübingen 2007, p. 106s ; E.P. Sanders: Jesus in Historical Context. In: Theology Today 50 (Okt. 1993), p. 433.
  17. a b c et d Simon Claude Mimouni, Les Chrétiens d'origine juive dans l'Antiquité, Ed. Albin Michel, Paris, 2004, p. 108.
  18. a b c d et e Bruce Chilton, Craig A. Evans, Studying the historical Jesus: evaluations of the state of current research, 1998, (ISBN 90-04-11142-5), p. 450. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Chilton450 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  19. a b c et d William Horbury, The Depiction of Judeo-Christians in the Toledot Yeshu in The image of the Judaeo-Christians in ancient Jewish and Christian literature, éd. Doris Lambers-Petry, 2003, (ISBN 3-16-148094-5), p. 280-285. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Horbury » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  20. Simon Claude Mimouni, Les Chrétiens d'origine juive dans l'Antiquité, éd. Albin Michel, Paris, 2004, p. 108-109.
  21. a b c et d Simon Claude Mimouni, Les Chrétiens d'origine juive dans l'Antiquité, éd. Albin Michel, Paris, 2004, p. 109.
  22. Thierry Murcia, « Yeshua Ben Panthera : l'origine du nom. Status quaestionis et nouvelles investigations », dans Judaïsme ancien / Ancient Judaism 2, 2014, p. 157-207.
  23. Origène, Contra Celsum I, 32. « Il faut maintenant retourner à notre prosopopée, et écouter ce que le Juif dit de la mère de Jésus : qu'elle fut chassée par le charpentier, son fiancé, ayant été convaincue d'avoir commis l'adultère avec un soldat, nommé Panthera. » cf. J.Stevenson, A New Eusebius: Documents illustrating the history of the Church to AD 337, p. 133 (new edition revised by W. H. C. Frend, SPCK, 1987). (ISBN 0-281-04268-3).
  24. Jean Damascène, La source de la Sagesse, De fide orthodoxa, IV, 14 ; James Tabor, The Jesus Dynasty, éd. Simon & Schuster, New-York, 2007, p. 65.
  25. Voir à ce sujet: Andreas Su-Min Ri, Commentaire de la Caverne des Tresors: Étude sur l'Histoire du Texte et des sources, Éd. Peeters, 2000, Louvain (Belgique), p. 419-449.
  26. Mary in the New Testament par Raymond Edward Brown et autres, 1978, p. 262, (ISBN 0-8091-2168-9).
  27. Origène, Contra Celsum I, 32. "Revenons cependant aux mots mis dans la bouche du Juif, où la mère de Jésus est décrit comme ayant été« révélée par le menuisier qui a été fiancé à elle, comme elle l'avait été reconnu coupable d'adultère et eu un enfant par un certain soldat nommé Panthera." Given in J.Stevenson, A New Eusebius: Documents illustrating the history of the Church to AD 337, page 133 (new edition revised by W. H. C. Frend, SPCK, 1987). (ISBN 0-281-04268-3).
  28. Also cited [1] and [2]
  29. Princeton University
  30. Van Voorst, Robert E (2000). Jesus Outside the New Testament: An Introduction to the Ancient Evidence WmB Eerdmans Publishing, {p.|127}} ; (ISBN 0-8028-4368-9).
  31. Van Voorst, Robert E (2000). Jesus Outside the New Testament: An Introduction to the Ancient Evidence WmB Eerdmans Publishing. (ISBN 0-8028-4368-9) pp. 122 and 127
  32. The Jews in European history by Saul Friedländer 1994 (ISBN 0-87820-212-9) page 31
  33. The Historical Jesus of the Gospels by Craig S. Keener 2009 (ISBN 0-8028-6292-6) page 417
  34. Michael J. Cook "Jewish Perspectives on Jesus" Chapter 14 in the The Blackwell Companion to Jesus edited by Delbert Burkett, 2011, (ISBN 978-1-4443-2794-6).
  35. James Tabor, The Jesus Dynasty, éd. Simon & Schuster, New York, 2007, p. 61.
  36. James Tabor, The Jesus Dynasty, éd. Simon & Schuster, New York, 2007, p. 62.
  37. James Tabor, The Jesus Dynasty, éd. Simon & Schuster, New York, 2007, p. 72.
  38. James Tabor, The Jesus Dynasty, éd. Simon & Schuster, New York, 2007, p. 70.

Sources[modifier | modifier le code]

  • (de) P.Haupt/S.Hornung: Ein Mitglied der Heiligen Familie? Zur Rezeption eines römischen Soldatengrabsteines aus Bingerbrück. Kr. Mainz-Bingen. In: Archäologische Informationen 27/1, 2004, p. 133–140 ; ebenso in: Heimatjahrbuch für den Landkreis Mainz-Bingen 2006, p. 67-74.

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