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Utilisateur:Ji-Elle/Brouillon-Cameroun

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Soudan du Sud

Alimentation[modifier | modifier le code]

Une femme écrase du mil pour en faire une pâte molle qui sera ensuite bouillie – seul aliment de la journée pour une famille de 18 personnes

Le pays n'est pas dépourvu de ressources, mais depuis 2013 la guerre civile a détruit les récoltes, décimé le bétail et désorganisé le commerce[1]. En avril 2016, l'insécurité alimentaire touche environ 4,3 millions de personnes sur une population totale d'environ 12,3 millions[2].











L'architecture au Cameroun reflète la diversité culturelle et l'histoire du pays. En fonction du climat, des matériaux disponibles, de l'utilisation de l'espace, des modes de vie, on observe ainsi des habitats aussi contrastés que les abris temporaires des pygmées baka des forêts tropicales du sud, ceux des éleveurs nomades des régions semi-arides du nord, ou les gratte-ciel contemporains des grands centres urbains, tels que Douala ou Yaoundé[3].

Architecture vernaculaire[modifier | modifier le code]

Architecture royale[modifier | modifier le code]

Architecture coloniale[modifier | modifier le code]

Architecture moderne et contemporaine[modifier | modifier le code]

L'après-guerre s'accompagne d'une réflexion nouvelle sur les différentes expressions de l'art et de la culture au Cameroun, mais la plupart des projets restant aux mains d'architectes européens, on constate que, plus de dix ans après l'indépendance, les constructions se contentent toujours de faire appel à des éléments stylistiques pseudo-africains : c'est le cas de nombreux bâtiments ministériels à Yaoundé. À partir des années 1990, le Cameroun dispose d'architectes et de cabinets locaux, mais on ne voit émerger aucun style spécifique dans les différents centres urbains, car la plupart des contrats sont signés avec des firmes étrangères. Les maisons traditionnelles, si différentes dans le passé, tendent à s'uniformiser. Le béton et l'acier sont de plus en plus présents. Dans les grands centres on assiste à une véritable explosion immobilière. Les gens fortunés se font construire des villas à plusieurs étages, souvent dotées de dépendances, notament pour le personnel de sécurité. Les quartiers résidentiels ressemblent à leurs équivalents européens ou américains. Il s'agir moins d'investir que d'affirmer sa réussite sociale. Les édifices religieux – églises chrétiennes ou mosquées – occupent une place privilégiée dans les grandes villes, de même que les banques ou les sièges sociaux des multinationales. La flambée des prix de l'immobilier qui en résulte est encore accrue par l'exode rural[4].

En 2008, l'École supérieure spéciale d'architecture du Cameroun (ESSAC[5]) est créée à Yaoundé et la première promotion d'architectes formés localement sort en novembre 2015[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Célian Macé, « Au Soudan du Sud, une famine née de la guerre », Libération, 21 février 2017 [1]
  2. Klaus von Grebmer (et al.), Indice de la faim dans le monde 2016. Atteindre l’Objectif Faim Zéro, International Food Policy Research Institute, 2016, p. 18 (ISBN 9780896292321)
  3. (en) Jean Mukum Mbaku, « Art, Architecture, and Housing », in Culture and customs of Cameroon, Greenwood Press, Westport, Conn., 2005, p. 110 (ISBN 0-313-33231-2)
  4. J. Mukum Mbaku, « Art, Architecture, and Housing », op. cit., p. 116-117
  5. École supérieure spéciale d'architecture au Cameroun (ESSCA)
  6. Onana N. Aaron, «  Architecture: L’ESSACA met sur le marché de l’emploi sa première cuvée d’architectes avec 3 lauréats », Cameroon-Info.Net, 16 novembre 2015 [2]

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pierre Béguin, Michel Kalt, Jean-Lucien Leroy (et al.), L'habitat au Cameroun : présentation des principaux types d'habitat : essai d'adaptation aux problèmes actuels, ORSTOM, Paris, 1952, 151 p.
  • Marc Bertschi et Felix Huber, Analyse d'architecture vernaculaire : habitation des Fali, Cameroun, 1976, 34 p.
  • (en) Mark Dike DeLancey, Rebecca Mbuh et Mark W. Delancey, « Architecture », in Historical Dictionary of the Republic of Cameroon, Scarecrow Press, Lanham, Md, 2010 (4e éd.), p. 40-41 (ISBN 9780810873995)
  • (en) Mark Dike DeLancey, Conquest and construction : palace architecture in northern Cameroon, Brill, Leiden, Boston, 2016, (ISBN 9789004316126)
  • Sylvain Djache Nzefa (dir.), Les civilisations du Cameroun : histoire, art, architecture et sociétés traditionnelles, Éd. de la Route des Chefferies, Dschang, Nantes, 2012, 223 p. (ISBN 978-9956-702-00-8)
  • Femmes bâtisseurs du Cameroun, les architectes de l'ombre  : exposition Ambassade du Cameroun en France, Paris, 2 novembre 2001-31 janvier 2002, Coopération internationale pour la conservation et la promotion de l'architecture, 2001, 13 p.
  • (en) Paul Gebauer, « Architecture of Cameroon », in African Arts, 1971, 5, no 1 p. 40-49
  • Hamadou, L'architecture des palais des Laamibe peul du nord-Cameroun : exemples de Mindif, Rey-Bouba et Ngaoundere, Université de Ngaoundere, 1998, 84 p. + pl. (mémoire de master)
  • Wolfgang Lauber (dir.), Architecture allemande au Cameroun 1884-1914 : des architectes allemands et des scientifiques camerounais présentent une documentation sur les édifices de l'époque allemande au Cameroun/Afrique, K. Krämer, Stuttgart, 1988, 154 p. (ISBN 3-7828-1495-9)
  • (de) Wolfgang Lauber, Klimagerechte Architektur in den afrikanischen Tropen eine Untersuchung am Vorbild der traditionellen Architektur des Regenwaldes in Kamerun und der Savanne in Mali, Kaiserlslautern Universiẗat, 2003, 220 p. (thèse)
  • Dominique Malaquais, Architecture, pouvoir et dissidence au Cameroun, Karthala, Paris, Pucac, Yaoundé, 2002, 398 p. (ISBN 2-84586-231-8)
  • Fiaona Meadows et Myriam Feuchot (dir.), Petites architectures au Cameroun : deux ateliers d'architecture dans deux villages du Cameroun en 2005 et 2006, Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris, 2006, livre + DVD (ISBN 2-91618306-X)
  • (en) Jean Mukum Mbaku, « Art, Architecture, and Housing », in Culture and customs of Cameroon, Greenwood Press, Westport, Conn., 2005, p. 101-119 (ISBN 0-313-33231-2)
  • Henri Moussima Njanjo, Cameroun : art et architecture. Suivi de l'Art de la sculpture, L'Harmattan, 2004, 60 p. (ISBN 9782296339538)
  • (en) Steven Nelson, From Cameroon to Paris: Mousgoum architecture in & out of Africa, University of Chicago Press, Chicago, 2007, 247 p. (ISBN 978-0-226-57183-6)

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • De feuilles et de terre. Architectures traditionnelles au Cameroun, film documentaire réalisé par Dominique Théron, 1989, 45 min (extrait en ligne, UNESCO, Multimedia Archives [3])

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Catégorie:Architecture au Cameroun