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Naissance |
Vincennes |
---|---|
Décès |
(à 77 ans) Nouzilly |
Nationalité | France |
Profession |
Pilote, pilote-instructeur et constructeur d'avions |
Alexandre Théophile Sallès (6 Septembre 1879 à Vincennes – 1er Décembre 1956 Nouzilly) était un aviateur français qui s'est notamment illustré au Portugal jusqu'en 1914. Il a fait partie de plusieurs escadrilles lors de la Première Guerre Mondiale.
Biographie[modifier | modifier le code]
Alexandre Sallès est né à Vincennes, le 6 Septembre 1879, de Louis Alexandre Sallès, ébéniste, et Marie Aimée Prévost, modiste. Il débute sa carrière comme ébéniste à Lille puis à Paris, son métier et sa passion pour l'aviation le font s'intéresser à la fabrication aéronautique.
Alexandre obtient le 1029ème brevet de pilote-aviateur délivré par l'Aéro-Club de France[1], le 6 Septembre 1912, jour de son anniversaire, à bord d'un Blériot.
Il déclare alors la faillite de son ébénisterie[2] et se consacre à l'aviation.
Il a été membre de l'association amicale des "Vieilles Tiges" regroupant les pilotes d'avant-guerre, c'est-à-dire ayant obtenu leur brevet de pilote-aviateur avant le 2 Août 1914.[3]
Carrière d'aviateur[modifier | modifier le code]
Alexandre participe à plusieurs meetings en France, fin 1912, notamment à Valenciennes et à Dampierre. Ayant plus de chance de financer ses avions à l'étranger, il quitte la France et s'installe au Portugal, pays redouté par les aviateurs de l'époque pour ses vents violents et ses orages.
Il survole plusieurs villes portugaises et fut notamment le premier à se poser dans la ville d'Amadora à bord de son monoplan Blériot, entraîné par un moteur Gnome de 50 ch. En signe d'attachement à la ville, il baptisera son avion "Amadora" et participera à de nombreux meetings à son bord.[4],[5]
Remarqué par le Ministère de la Guerre portugais, il fut désigné pour effectuer 13 vols à bord d'un avion Deperdussin pendant les fêtes de la ville de Lisbonne de Juin 1913.
Il participe ensuite au projet de création du Centre National d'Aviation à Cabeçao avec l'aviateur Luiz de Noronha. Alexandre devait y exercer en tant que pilote instructeur, mais ce projet fut interrompu par la Première Guerre Mondiale.[6]
Première Guerre Mondiale[modifier | modifier le code]
Il est appelé lors de la mobilisation générale du 1er Août 1914. Affecté à l'escadrille BL9 pour laquelle il réalise des vols d'observation en Décembre 1914 à bord d'un Blériot XI. Il est ensuite détaché à l'école d'aviation militaire de Chartres début 1915 pour se former au pilotage des Farman MF.11. En parallèle, il est correspondant de guerre pour des journaux portugais.[7]
Il rejoint alors l'escadrille de bombardement de Belfort (MF 29) avec laquelle il réalise plusieurs vols de protection des bombardiers sous le commandement du Capitaine Happe, un as du bombardement surnommé "le diable rouge".[8]
Il tombe malade en Août 1915 et est envoyé temporairement à l'hôpital en vue de reprendre son poste. Après sa convalescence, l'armée le met à disposition des Ateliers de Monge à Étampes. Il continuera ensuite d'exercer en tant que chef d'atelier et pilote d'essai dans divers ateliers.
Galerie[modifier | modifier le code]
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Le Blériot d'Alexandre Sallès, accidenté à Valenciennes
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L'Amadora : le Blériot d'Alexandre Sallès
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Alexandre Sallès aux commandes de son avion
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Alexandre Sallès en vol
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Alexandre Sallès (à gauche) devant un hangar d'avion
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Alexandre Sallès en compagnie d'Édouard et Henri Lumière et de Georges Carpentier
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Revue l'Aérophile, n°19 du 1er Octobre 1912, liste des nouveaux pilotes-aviateurs brevetés
- Le Figaro,n°334 du 29 Novembre 1912, Déclaration de faillite
- Annuaires 1924 et 1929 des Vielles Tiges
- Illustração Portugueza, n°365 et n°386
- A Capital : diario republicano da noite, n°1313
- A Capital : diario republicano da noite, n°1308
- A Capital : diario republicano da noite, n°1641
- Liste des pilotes de l'escadrille MF 29