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La Septième Compagnie (série de films)

Mais où est donc passée la septième compagnie ?

Synopsis[modifier | modifier le code]

  • photos :
    • les unes
    • la dépanneuse
    • des lieux de tournage (la fôret ?)
    • des avions

Après de multiples péripéties au volant d'une dépanneuse volée aux allemands[1], les soldats Tassin, Chaudard et Pithivier permettent à la septième compagnie de transmission, alors aux mains de l'ennemi, de s'enfuir dans les bois. Ils rejoignent

Alors que la septième compagnie est rapidement ré-arrêté, Tassin, Chaudard et Pithivier, eux,


Lors de la débâcle de juin 1940, la septième compagnie du 106e régiment de transmissions est réfugiée dans un bois. Trois hommes sont envoyés dans un poste d'observation : les soldats Pithivier (Jean Lefebvre) et Tassin (Aldo Maccione), et le sergent-chef Chaudard (Pierre Mondy). Ceux-ci établissent une liaison téléphonique entre leur position d'observation et le bois où la 7e compagnie est regroupée. Malheureusement, le fil téléphonique passant sous la route est soulevé par une branche et est rapidement repéré par une colonne allemande qui encercle la 7e compagnie et la fait prisonnière. Seul le trio Pithivier, Tassin et Chaudard parvient à s'échapper.

Les trois soldats se cachent dans la forêt de Machecoul et ne sont pas pressés de rejoindre la ligne de front. Ils rencontrent le lieutenant Duvauchel (Érik Colin), pilote de chasse dont l'avion a été abattu, et qui prend le commandement du groupe. Dans une bourgade, ils croisent une dépanneuse de char allemande et sont forcés par une maladresse de Pithivier de se battre. Surpris, les Allemands n'ont pas le temps de répondre et sont tués par Tassin. Les quatre hommes prennent alors le véhicule et pendant leur escapade vers le front, tentent de comprendre son fonctionnement ; en particulier celui du canon positionné au-dessus du conducteur.

Ils sont aiguillés sur le mauvais chemin et rattrapent une colonne de prisonniers français surveillés par des soldats allemands, qui n'est autre que la 7e compagnie. Le quatuor dépasse les prisonniers et force les Allemands qui les surveillent à avancer plus vite devant leur véhicule, laissant sans surveillance les soldats français. Ces derniers s'empressent alors de disparaître dans le bois longeant la route. Ainsi la 7e compagnie est libérée.

Quatre ans plus tard, en , dans un avion piloté par le lieutenant Duvauchel, les trois compères vont être parachutés sur la France. Ils tombent prématurément de l'appareil, Pithivier ayant glissé dans l'avion.

« Pendant la débâcle de 1940, trois soldats français: le sergent Chaudard et ses subalternes, Tassin et Pitivier, préfèrent prendre la poudre d'escampette plutôt que de se rendre à l'ennemi. Le trio confondrait presque la situation avec une partie de campagne, si la rencontre inattendue du lieutenant Dubouchel, aviateur téméraire, ne les rappelait à une réalité plus active. En voulant se cacher dans une ferme, Pitivier provoque une fusillade qui met ainsi le groupe à la tête d'une dépanneuse allemande. Nos amis se dégrisent donc avec l'uniforme de l'ennemi, se procurant alors aisément la nourriture indispensable à leur subsistance, tandis que le colonel recherche désespérément la 7ème Cie de Transmissions... Le groupe récupère le soldat Carlier, qui avait pu s'échapper du convoi de prisonniers. Peu après, Carlier est blessé et les faux allemands le vengent sans merci, en attendant de délivrer toute la Compagnie qui n'en croit pas ses yeux! »


« Mai 1940. La 7ème compagnie du 108ème régiment de transmission tombe entre les mains de l'ennemi. Seuls trois soldats échappent à la capture. Repris en main par le lieutenant Duvauchel, les joyeux compères se retrouvent aux commandes d'une dépanneuse de chars allemands. Le blindé les entraînera dans des situations aussi rocambolesques que comiques où gags et quiproquos illustreront leurs opérations.

Mai 1940. Les rescapés de la 7ème compagnie poursuivent leur saga à bord d'un engin blindé pris accidentellement à l'ennemi. Ils parviennent à faire évader leur compagnie prisonnière et la guident vers le sud. Les trois hommes, pris pour des héros, partent en éclaireurs avec leur véhicule mais de nouvelles aventures les attendent au coin de la route.

C'est l'Occupation. Les trois héros de la septième compagnie ont été démobilisés après leur évasion. Le chef Choudard a repris sa quincaillerie et invite ses deux anciens camarades de combat. Après bien des quiproquos et des aventures, les trois hommes deviennent résistants malgré eux et réussissent à passer en zone libre. »

Photos[modifier | modifier le code]

Genèse et développement[modifier | modifier le code]

Robert Lamoureux a écrit son film en se basant sur une partie de son histoire personnelle vécue pendant la débâcle de juin 1940[2].

Il truffe l'histoire de noms de lieux typiquement français, comme la fictive forêt de Machecoul, tirée d'une véritable forêt de Loire-Inférieure dont le souvenir remonterait à des vacances durant son enfance[3].

forêt de Rambouillet (Yvelines) et en région parisienne[3].


https://www.lemondedesavengers.fr/hors-serie/cinema/comedies-francaises-70/mais-ou-est-donc-passee-la-septieme-compagnie : un conte paru dans L'Aurore en 1953 ?

Essentiellement connu en tant qu'acteur et humoriste, il avait réalisé jusqu'alors deux films : Ravissante (1960) et La Brune que voilà, d'après sa pièce, sortis en 1960[2].

Aldo Maccione en 1970.

sur les comédiens :

https://www.nanarland.com/personnalites/acteurs/les-acteurs-connotes/jean-lefebvre.html

https://www.paris-normandie.fr/art/loisirs/a-gasny-on-a-retrouve-un-acteur-de-la-7e-compagnie-JK14787248

aide (à la réalisation ?) de Bernard Toublanc-Michel

https://archive.org/details/lacageauxsouveni0000mond/page/182/mode/2up?q=compagnie

Tournage[modifier | modifier le code]

"Lieux"[modifier | modifier le code]

« Quarante ans après, Cerny se souvient du tournage de la 7e compagnie », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).

[4] (en) « Mais où est donc passée la 7ème compagnie ? », sur impdb.org, Internet Movie Plane Database, années 2010 (consulté le ).

aérodrome de La Ferté-Alais


La majorité des scènes ont été tournées dans le sud de la région parisienne, dans les Yvelines et en Essonne, dans les environs de Cerny et La Ferté-Alais, ainsi que vers Jouars-Pontchartrain, Rochefort-en-Yvelines. La scène de l'épicerie a été tournée à Bazoches-sur-Guyonne[5].

La scène de la fenêtre qui explose avec le militaire français est tournée au restaurant de l'amicale de l'aérodrome de La Ferté-Alais.

La scène finale du parachutage est jouée à bord d'un Breguet Br 765 Sahara[4].

"Ambiance"[modifier | modifier le code]

Le tournage s'avère très difficile pour Aldo Maccione qui a une mésentente avec Robert Lamoureux. En effet, bien qu'il tourne une comédie, le réalisateur se montre trop sérieux et intransigeant envers l'acteur italien qui est un plaisantin de nature. Aussi Lamoureux recadre plusieurs fois Maccione dès que celui-ci amuse trop l'équipe. Un jour, lassé des caprices du cinéaste, l'acteur quitte brusquement le plateau et téléphone à la production pour exprimer sa protestation.

Par ailleurs, Aldo Maccione voue également une certaine jalousie envers Jean Lefebvre qui, adepte du poker et de la bouteille, a tendance à arriver toujours en retard sur le plateau, ce qui à l'inverse ne gêne en rien le réalisateur dont Lefebvre est le protégé.

Vincent Formica, « La 7ème compagnie sur TMC : pourquoi Aldo Maccione est-il absent des films suivants ? », .

Nage : https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/pierre-mondy-comment-j-ai-vaincu-la-maladie-27-07-2010-1013615.php

"Accessoires militaires"[modifier | modifier le code]

Il y avait très peu de matériel militaire français ou allemand de l'époque de la Seconde Guerre mondiale disponible pour la réalisation du film. Le matériel de l'armée américaine était par contre facilement disponible. Les véhicules militaires apparaissant dans le film sont donc souvent des surplus de l'armée américaine repeints aux couleurs de l'armée française ou allemande, ou maquillés avec des panneaux de bois pour les faire ressembler à la forme des véhicules d'époque.

  • L'avion de chasse français et l'avion allemand sont des North American T.6, suivis d'un Sipa S121 avion d'entraînement et d'attaque au sol français.
  • La dépanneuse de chars allemande est montée sur une base d'Half Track.
  • Les panzers allemands sont des M24 Chaffee.
Tournage

« White M3 Halftrack Modified for Movie in Mais où est donc passée la 7ème compagnie ? », sur imcdb.org, Internet Movie Cars Database, (consulté le ).

Le canon et son bouclier surmontant le véhicule se rapprochent d'un 3,7-cm PaK 36

https://fr.quora.com/La-d%C3%A9panneuse-blind%C3%A9e-allemande-aper%C3%A7ue-dans-La-7e-compagnie-%C3%A9tait-elle-un-v%C3%A9hicule-r%C3%A9ellement-utilis%C3%A9e-durant-le-deuxi%C3%A8me-conflit-mondial

D'autres M3 sont modifiés pour ressembler à des Sd.Kfz. 251 (http://www.imcdb.org/vehicle_314386-White-M3-Halftrack.html).

Bande originale[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Critiques[modifier | modifier le code]

https://twitter.com/GillesBotineau/status/1734889984618824015

Postérité[modifier | modifier le code]

Des touristes français croient pouvoir visiter des lieux de tournage dans la forêt de Machecoul, en Loire-Atlantique, alors qu'aucune prise de vue ne s'y est déroulé, l'endroit n'ayant probablement qu'inspiré le nom entendu dans le film[3].

visites décors : https://www.wivisites.com/monument_details?site=db4760e9-fcee-4079-83b7-c6bd76d64c6e

cinquantenaire : https://www.acserb78.org/post/cinquantenaire-de-la-7%C3%A8me-compagnie-pontchartrain-et-la-plaine-de-la-haute-mauldre-%C3%A0-la-f%C3%AAte

Analyse[modifier | modifier le code]

Utilisateur:Groupir !/La Grande Vadrouille/Résistancialisme

analyse des deux premiers films et leur ton : http://alligatographe.blogspot.com/2010/08/on-retrouve-la-septieme-compagnie.html

Le journaliste Antoine Vouillazère de Minute relève que, contrairement à d'autres comédies, « l'Allemand est moqué en tant qu'Allemand et non en tant que représentant de l'idéologie national-socialiste ; mais aussi pour sa bêtise et non pour sa barbarie »[6].


Son succès populaire durable l'éloigne également des copies qu'il a engendré (article Bfm)

tout le contexte sur l'effondement du consensus national et les autres films de ce mouvement : [7]

toute une lignée de « films de guerre » sans batailles ou actes héroïques[7]

Chinois à Paris[7]

des films similaires : Gross Paris et Le Fuhrer en folie[7]

Deuxième film[modifier | modifier le code]

https://actu.fr/normandie/vernon_27681/video-eure-on-retrouve-7e-compagnie-filmee-gasny_33062899.html

https://www.paris-normandie.fr/art/loisirs/a-gasny-on-a-retrouve-un-acteur-de-la-7e-compagnie-JK14787248

https://actu.fr/normandie/gasny_27279/video-gasny-decor-saga-robert-lamoureux-on-retrouve-septieme-compagnie_21653052.html

  1. Voir le premier film, Mais où est donc passée la septième compagnie ?.
  2. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées CineComedies
  3. a b et c Basile Caillaud, « Mais où a donc été tournée la 7e compagnie ? », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le ).
  4. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Avions
  5. « Filming Locations of Now Where Did the Seventh Company Get to? | Mais oů est donc passée la septième compagnie? | MovieLoci.com », sur www.movieloci.com (consulté le )
  6. Antoine Vouillazère, « Robert Lamoureux nous a faussé compagnie », Minute,‎ .
  7. a b c et d Jean-Michel Frodon, L'Âge moderne du cinéma français : de la Nouvelle Vague à nos jours, Flammarion, , 920 p. (ISBN 208067112X, lire en ligne).