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Utilisateur:GolfDeltaFoxtrotRomeo/Brouillon

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Chemsex[modifier | modifier le code]

Le Chemsex, contraction de l'expression anglaise "chemical sex", désigne la consommation de drogues dans un but sexuel[1][2].

Sous l'effet des drogues consommées, une session de chemsex peut s'étendre sur plusieurs heures, voire plusieurs jours[3].

Drogues[modifier | modifier le code]

Selon une étude conduite en 2016 dans un sauna de Barcelone (Espagne), les drogues les plus couramment utilisées pour le chemsex sont GHB / GBL, cocaïne, ecstasy / MDMA, poppers et Viagra[4].

On retrouve également la méthamphétamine, les cathinones de synthèse telles que méphédrone et 3MMC, ainsi que la kétamine[5][6].

Risques[modifier | modifier le code]

Au delà des risques d'overdose liés à la consommation de drogues, la pratique du chemsex est associée à un accroissement du risque de transmission d'infections sexuellement transmissibles, notamment le VIH.

Pour les personnes séropositives sous trithérapie, les drogues peuvent interagir avec les médicaments antirétroviraux, conduisant à une baisse d'efficacité du traitement, ou encore à un risque d'overdose[7].

L'utilisation de drogues par voie intraveineuse, appelée "slam" par ses pratiquants, constitue un risque supplémentaire d'infection par l'hépatite C[5].

L'association de poppers et de médicaments de la dysfonction érectile (sildénafil, tadalafil, vardénafil) présente un risque d'hypotension important[8][9][10].

L'état induit par les drogues rend également difficile l'appréciation du consentement d'autrui, ce qui peut conduire à des viols[11].

Pratiquants[modifier | modifier le code]

La pratique du chemsex semble concerner majoritairement les hommes gays et les HSH[3][12].


  1. « Le «chemsex», une pratique dangereuse qui associe le sexe à la prise de drogues », sur sante.lefigaro.fr, (consulté le )
  2. « C’est quoi au juste le « chemsex » ? », sur Infor-Drogues asbl (consulté le )
  3. a et b « epfxmmx7.pdf », sur https://www.ofdt.fr, (consulté le )
  4. (en) « (PDF) "ChemSex in the sauna ": An ethnographic study on the use of drugs in a gay sex venue in Barcelona », sur ResearchGate (DOI 10.13140/rg.2.1.1895.7205, consulté le )
  5. a et b « https://transversalmag.fr/articles/423-Le-chemsex-,un-defi-de-reduction-des-risques », sur transversalmag.fr (consulté le )
  6. « Atelier2_Respadd.pdf », sur https://www.federationaddiction.fr, (consulté le )
  7. « DEPLIANT-V4-BD.pdf », sur https://www.actions-traitements.org/ (consulté le )
  8. « Résumé des Caractéristiques du Produit », sur agence-prd.ansm.sante.fr (consulté le )
  9. « Résumé des Caractéristiques du Produit », sur agence-prd.ansm.sante.fr (consulté le )
  10. « Résumé des Caractéristiques du Produit », sur agence-prd.ansm.sante.fr (consulté le )
  11. (en) « It’s Time to Talk About Chemsex and Consent », sur www.advocate.com, (consulté le )
  12. « WEB_DEF_RAPPORT_CHMSEX-mars17.pdf », sur https://eurotox.org, (consulté le )