Utilisateur:FromMiskatonic/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Langue-à-langue des chiens de roche[modifier | modifier le code]

Le Langue-à-langue des chiens de roche est une pièce de théâtre créée en 2001 par Daniel Danis, à Montréal et mise en scène pour la première fois par René-Richard Cyr.

Genèse[modifier | modifier le code]

En avril 1998, dans le cadre du programme d'enseignement d'Art Dramatique du Conservatoire de Montréal, la première version de la pièce a fait l'objet d'une série de représentations dans une mise en scène de Claude Poissant.[réf. nécessaire]

Dans une deuxième version, à l'automne 1998 ; sous l'égide du Théâtre Ouvert (Paris), un tapuscrit, La Langue des Chiens de Roche, et une mise en chantier suivie de représentations publiques dirigées par Michel Didym ont été possibles.[réf. nécessaire]

La pièce a été créée le 10 janvier 2001, à Montréal, au Théâtre d'Aujourd'hui, dans une mise en scène de René-Richard Cyr et, à Paris, au Théâtre du Vieux-Colombier, le 21 novembre de la même année par Michel Didym.[1]

Inspiration de la pièce[modifier | modifier le code]

Dans une entrevue[réf. nécessaire], Daniel Danis confie en 2015 avoir écrit les débuts du Langue-à-langue des chiens de roches dans un travail d'écriture où il avait créé plusieurs discussions entre des couples. En relevant chacun des couples, qui semblaient s'aligner les uns sur les autres, il eut l'idée de les agencer par "vagues", comme le suggère la structure de la pièce[réf. nécessaire]. Il décrit ensuite le déclencheur de l'écriture comme étant un état de vide qu'il vécut après une relation sexuelle.

"Après avoir fait l'amour, j'ai eu un moment de noir dans ma tête. J'ai disparu un instant, ne sachant plus où j'étais et avec qui j'étais. Tout d'un coup, je me suis retrouvé sur une terre africaine. J'étais avec des loups et des louves. [...] J'étais sur le dos d'une louve ou d'un loup, il y avait des petits louveteaux. On marchait au moment où le soleil se couchait [...] Et je suis revenu tout à coup à moi dans le lit. [...] C'était une petite mort en fait. La grande mort où tu vis quelque chose d'incroyable. Le projet était au cœur de la sexualité. Je voulais comprendre cette charge qui était à l'intérieur de ce projet de couple." [2]

En réponse à une question autour de la composante surnaturelle de son œuvre, Daniel Danis explique, lors d'une entrevue avec la revue Voix et images, s'être intéressé à sa méthode de création après avoir écrit Le Langue-à-langue des chiens de roche. Il rapporte son expérience au chamanisme et notamment au fait d'entrer dans une introspection, d'accueillir des images mentales et de les retranscrire.

"Les chamans se mettent dans un état qui fait disparaître le moi pour être en mesure de recevoir les images qui vont les traverser, afin d’en assurer ensuite la transmission à l’autre [...] écrire devient pour ainsi dire de la transcription, puisque je deviens un médium de ce qui se passe ailleurs. Ces images ne sont pas toutes positives : il me faut tout recevoir sans discriminer, et il arrive que je sois submergé par des forces maléfiques, ou troublantes, ou dangereuses, d’où sortent des figures souvent animales, brutes et brutales, comme [...] la sorte de sorcier dionysiaque qu’incarne Coyote dans Le langue-à-langue des chiens de roche."[3]

Synopsis[modifier | modifier le code]

La pièce se déroule sur une île fictive du fleuve Saint-Laurent. On découvre premièrement les personnages gravitant autour du Gaz-O-Tee-Pee (le poste à essence où vivent et travaillent la famille Maisonneuve : deux sœurs de tribu autochtone, Déesse et Joëlle et la fille de cette dernière, Djoukie), ainsi que la famille Simard, avec Léo et ses deux fils, Charles et Niki, tous trois travaillant à leur chenil illégal, composé de 246 bêtes secourues. À ces deux noyaux se greffent Simon, un ancien casque bleu encore traumatisé par les horreurs de la guerre, Murielle, une jeune adolescente suicidaire en mal d'amour et Coyote, un personnage indéfini, à l'origine de la création de "filtres d'amours" et de "Party Rage" (partie rage en France), sortes de raves orgiaques initiatiques.[4]

Le Langue-à-langue des chiens de roche raconte les histoires de rencontres entre ces personnages qui forment plusieurs couples avec différentes affinités. Ils sont présentés comme des êtres reniés et bannis. Les deux familles semblent s'émanciper de toute notion d'amour, mais une passion naît entre Djoukie et Niki. Or, les sens des personnages seront réveillés, alors qu'une nuit "Party Rage" se prépare, à la faveur de la lune et des filtres préparés par Coyote. Ces instincts exacerbés précipiteront la fin tragique des deux adolescents.

Analyse de la pièce[modifier | modifier le code]

Structure de la pièce[modifier | modifier le code]

En plus des personnages de la pièce, les chiens ont une place particulière et bénéficient d'une distribution : Deux chiens (mâle et femelle), gardiens-témoins, Rex, chien de Joëlle, Deux cent quarante-six chiens, chenil de Léo, Autres chiens insulaires. L'auteur offre la liberté de déterminer leur présence.

La pièce est également écrite sous la forme de 32 vagues (scènes), en rapport avec le cycle des marées reçu par l'île fictive où se déroule le récit.

Certains éléments de la pièce sont directement évoqués par les personnages, comme actions, situations, ou relations entre les protagonistes qui auraient, d'ordinaire, plus souvent leurs places dans des didascalies.


Thèmes principaux[modifier | modifier le code]

L'oralité[modifier | modifier le code]

Le Langue-à-langue des chiens de roche contient une dimension narrative alors que l'action se déroule au présent. Par exemple, au début de la pièce, plusieurs drames ont déjà eu lieu et sont racontés à mesure que l'action se déroule : On apprend donc les viols des deux sœurs de tribu, l'incarcération de Charles pour meurtre involontaire, etc. Puis alors que l'action prend son cours et que d'autres drames prennent placent. Petit à petit, la narration rétrospective cède le pas au présent et une formule plus récurrente prend place : le verbe "paroler". Ce terme prend ici une place particulière car il définit un amour certain, parfois conjugal, filial, fraternel, etc. Il est accompagné d'un attouchement physique tel que : "Mon frère que je colle sur ma poitrine, je lui parole."

L'utilisation de la troisième personne pour la narration dite par un personnage, mais également l'expression de son sentiment d'amour, provoque un effet de distanciation mais également d'immersion. Dans sa thèse, Marion Chénetier-Alev dit "La formule « je lui parole » donne au lecteur l’impression d’entendre simultanément le discours intérieur du personnage, et son discours extérieur." C'est également une manière d'offrir une vision à la fois élargie et rapprochée des évènements vécus par les personnages, leurs narrations en cohésion avec les didascalies externes à leurs récits, replaçant régulièrement le contexte.

Les chiens sont également porteurs d'une utilisation de la langue très particulière dans cette pièce. Au travers des personnages, on retrouvera les expressions de sentiments d'intense détresse, par exemple lorsque l'on apprend l'origine de la naissance de Djoukie, issue d'un viol, ou encore la mort de cette dernière, lapidée par des participants du party rage. A ces instants, les personnages communiquent au travers de jappements et d'aboiements primitifs, parfois dans des états de régression par la souffrance, mais également lors d'états de colère.

La pièce se démarque aussi par une certaine inventivité lexicale, notamment au travers de néologismes fondu dans une masse de termes québécois-français, plutôt éloignés du lecteur français moyen. Des termes tels que "émotionnement", "débarrasserie", "tout-nuterie", ou "paroler" qui soutiendraient une certaine dimension sonore de la langue. Il convient de noter qu'outre le terme "paroler", ces néologismes n'auront que des occurrences uniques et seront utilisés pour donner une matérialité prosaïque au texte, tout en les associant à des sentiments ou des notions en apparence nobles, comme par exemple : "Tu as le cœur crocheté sur la fille de Joëlle ?".

En extension avec la question de l'oralité, la voix, dans sa narration, possède des attributs très proches du mysticisme dans Le Langue-à-langue. On le retrouve au travers des chants scandés, comme réminiscence dans les party rage, dans la narration de Niki qui marque une sorte de dédoublement du personnage dans l'espace : "La voix qu’on entend au loin, c’est la mienne. Je me fais battre par trois gars [...].", dans les dialogues en rêve de Joëlle et Simon, ou encore dans l'écho des voix de Djoukie et Niki, après leur mort.[5]


Dans sa représentation de 2004 par Gill Champagne, Le Langue-à-langue des chiens de roche s'était fait remarquer par la façon dont les dialogues se représentaient. La mise en scène met l'accent sur une nature qui mène les comédiens à interpréter la parole à travers des procédés propres aux considérations de l'auteur qui dit que le théâtre de sa langue est un "acte humide" et que "corps et langue ne font qu'un". C'est ainsi que la mise en scène compte un petit étang rond où "advient l'oralité".[6]


Famille, identité et appartenance[modifier | modifier le code]

Dans Le Langue-à-Langue des chiens de roche, la famille n'est pas représentée dans son image idéale : la figure paternelle et maternelle est caractérisée par son absence dans les deux groupes de personnages et les personnages sont présentés comme des personnages errants. En ce sens, la figure de "l'île fictive sur le fleuve Saint-Laurent qui reçoit les marées" où se déroule la pièce prend un modèle utopique car selon Raymond Trousseau, dans Voyages au bout de nulle part, l’insularité est « la caractéristique extérieure la plus évidente et la plus commune de l’utopie »[7] Les personnages se cherchent une communauté où chacun puisse demeurer dans sa représentation hétérogène.

Cette question d'appartenance est d'autant plus importante quand on relève les origines autochtones des trois femmes du Gaz-O-Tee-Pee, dont la plus jeune, Djoukie, demande pourquoi ils ne retournent pas dans la terre de leurs ancêtres.[8]


L'animalité[modifier | modifier le code]

La réflexion du "devenir-animal" traverse l’œuvre de Daniel Danis. Elle est amenée dans Le Langue-à-langue par la proximité avec le chenil des Simards où vivent deux cent quarante-six chiens, mais aussi la didascalie présentant les deux chiens gardiens-témoins, présents à la fois physiquement et symboliquement.

Dans sa thèse, Représentations et figurations des dramaturgies québécoises contemporaines, Marie-Aude Hemmerlé explique :

"D’entrée de jeu, les spectateurs sont plongés dans un univers proche du mythe. L’assimilation des deux chiens qui « encadrent la pièce » à des gardiens évoque le Cerbère, le chien des enfers. [...] Le personnage au nom significatif de Coyote définit l'île comme un lieu "séparé du reste du monde, même si l’autre rive n’est qu’à une heure en traversier." L’autre rive, est-ce celle du monde des vivants ? La question traverse toute la pièce, puisque les habitants de l’île, unis à leur sol, se livrent régulièrement à ce qu’ils nomment des party-rage qui finissent en orgies, où les hommes s’accouplent avec un chien, avant de le battre à mort. La frontière entre l’animal et l’homme reste équivoque, dans ce contexte on peut se demander où est l’animal, où est l’être humain ? Daniel Danis répond en partie à cette question mais non sans humour car la contagion réciproque de l’homme et de la bête se retrouve dans la parole des personnages. Ainsi, Simon hennit comme un cheval, Muriel siffle comme un serpent. A la toute fin de la pièce, les personnages à l’unisson se mettent à japper en chœur avant de regagner leur monde. Les comédiens sortent de scène mais l’auteur prend soin de préciser que les deux chiens « Cerbère » continuent de regarder le spectateur. Le paradis perdu se referme sur l’enfer."[9]

Critique[modifier | modifier le code]

Revues et Presse[modifier | modifier le code]

Réception de La Langue des chiens de roche[modifier | modifier le code]

En 1998, en France, la première représentation de La langue des chiens de roche au Théâtre Ouvert de Paris se fait discrète. On y relève un aspect plus dans "l'exercice", compte tenu du fait que la pièce a été réalisée dans le cadre d'un travail d'un cours au Conservatoire d'Art dramatique de Montréal. L'évènement comptera notamment la présence de seulement deux journaux pour l'évènement : Le Figaro et L'Humanité. En cette occurrence, les deux auteurs exprimeront un rejet du folklore et, par conséquent, une satisfaction en constatant que la langue de Daniel Danis relève davantage d'une poétique que du "folklore québécois".[10]

"Danis, en vrai poète, porte un univers, invente un verbe autonome. Il est un auteur d'Amérique dans une expression à nous adressée avec violence."[11]

"Danis n'est pas un dramaturge ethnique (ou régionaliste) rivé à un terroir : il est moins tributaire du sol que des grandes largeurs où il erre avec l'accent de Chicoutimi. C'est un espace mental plutôt que natal dans lequel l'auteur inscrit La langue des chiens de roche."[12]

L'intérêt pour la question de la langue et la question de la localité de l'auteur sont critiqués par Jean-Pierre Ryngaert dans la revue savante L'Annuaire théâtral de La Société Québécoise des études théâtrales. Là où en 1998, Christian Rioux, journaliste du Devoir situait un contexte géographique et social dans La langue des chiens de roche, la réception en France a été plus orientée vers l'émotion. Malgré le succès apparent de la pièce, Jean-Pierre Ryngaert relève une forme de banalisation et d'appropriation de l’œuvre, dont les références sociales telles que la question des autochtones au Québec n'ont pas été mentionnées.

"Banalisation, intégration, appropriation, abandon des barrières ; diminution de la méfiance, de l'inquiétude de ne pas comprendre ; disparition du processus de comparaison, qui permettait de saisir le différent ou l'étranger en le rapportant à des notions ou à des valeurs familières : telles seraient quelques-unes des transformations les plus notables, en tout cas les plus immédiates, de la réception d'un texte à l'autre."[13]

Première représentation du Langue-à-langue des chiens de roche[modifier | modifier le code]

La première mise en scène du Langue-à-langue des chiens de roche se fait sensiblement remarquer par la singularité de l'écriture de l'auteur, autant à travers son symbolisme qu'à travers sa poétique. On y relève également une forte émotion et une volonté esthétique marquée avec des "costumes remarquablement inspirés dans leur mariage d'onirisme et de réalisme".[14] René-Richard Cyr, son metteur en scène, fait mention de cette écriture dans son entrevue avec Jennifer Couëlle dans le quotidien La Presse :

"Elle est l’une des plus singulières que je connaisse. Elle est vraiment à cheval entre une forme de symbolisme et quelque chose de très ancré socialement. De la même façon, elle est à la fois dépouillée et pleine en bouche, du verbe avec un V majuscule comme dans la Bible. Le langue-à-langue vous savez, c’est un french kiss."

Il relève également les inspirations sociales et mythologiques : "L’histoire se résume difficilement tant ses ramifications sociales et mythologiques sont nombreuses. L’univers de Daniel Danis est très cruel. Mais cruel, manière tragédie, comme Médée, comme Andromaque ; ce n’est pas un coup de couteau, mais trente coups de couteaux. Et ce qui me touche le plus à travers toute cette cruauté, c’est la recherche constante d’un au secours d’amour."[15]

La revue Jeu partage, à l'issue de cette mise en scène, des avis de spectateurs hétérogènes mais majoritairement positifs pour Le Langue-à-langue des chiens de roche. De manière générale, l'impact émotionnel fort de la pièce a marqué le public a salué le lyrisme et la force scénique de l’œuvre.[16]

Mise en scène du Théâtre du Trident[modifier | modifier le code]

En 2004, Gill Champagne dirige la création du Langue-à-langue des chiens de roche. Cette mise en scène se distingue essentiellement par un esthétisme très élaboré, avec une volonté de restituer la symbolique minérale, végétale et animale de l'écriture de Danis. Jean Hazel (scénographe) et Gill Champagne se sont inspirés des sculptures éphémères du land art, et plus précisément d'Andy Godsworthy.

"À l'avant-scène, un bassin d'eau trouble creusé à même le sol figure à la fois un lieu de recueillement et une efficace cachette pour les jeunes fugueurs. À l'horizon se déroule un large tertre de terre qui s'élance en pente vers le ciel et d'où il fait bon contempler les étoiles. Au centre, quelques chaises de parterre défraîchies disposées en demi-cercle autour de ce que l'on imagine être des vestiges d'un feu de camp forment les limites d'une arène de combat où les conflits se forment, se règlent, s'enveniment. D'un côté, la civilisation, de l'autre, un univers archaïque. À quelques mètres au-dessus du sol, d'immenses carcasses d'arbres défoliés aux racines dénudées sont suspendues, figées entre ciel et terre..."[17]

Malgré la distinction de cette mise en scène, le jeu des acteurs a été jugé inégal et notamment desservi par l'acoustique de la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre du Québec. Toutefois, ils ont su se démarquer au travers d'une interprétation nécessairement très acrobatique pour entrer en cohésion avec le choix de l'esthétique de la mise en scène, avec ses dénivellations et ses obstacles.

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

  • Prix du Gouverneur général du Canada pour Le langue-à-langue des chiens de roche, 2002.

Mises en scènes notables[modifier | modifier le code]

Théâtre d'Aujourd'hui[modifier | modifier le code]

Dates 10 janvier au 3 février 2001
Mise en scène René Richard Cyr
Interprétation Marie-France Lambert
Dominique Quesnel
Normand D’Amour
Pierre Collin
Jean-François Pichette
Isabelle Roy
Catherine Bonneau
Patrick Hivon
Sébastien Rajotte
Scénographie François Vincent
Costumes Marie-Pierre Fleury
Lumières Claude Accolas
Musiques Alain Dauphinais
Maquillages et coiffures Angelo Barsetti


Comédie française (Théâtre du Vieux Colombier)[modifier | modifier le code]

Dates 21 et 22 novembre 2001
Mise en scène Michel Didym
Interprétation Cécile Brune (Déesse)
Jean-Yves Dubois (Coyote)
Pierre-Félix Gravière (Niki)
Anne Kessler (Joëlle)
Christophe Odent (Simon)
Alexandre Pavloff (Charles)
Pierre Vial (Léo)
Scénographie Pierre Garcia
Costumes Mathieu Trillaud
Lumières Paul Beaureilles


Grand Théâtre de Québec[modifier | modifier le code]

Dates 2 au 7 Novembre 2004
Production Théâtre du Trident
Mise en scène Gill Champagne
Assistante Hélène Heault
Interprétation Linda Laplante (Déesse)
Éric Leblanc (Coyote)
Hugo Lamarre (Niki)
Marie-Josée Bastien (Joëlle)
Yves Amyot (Simon)
Christian Michaud (Charles)
Pierre Gauvreau (Léo)
Klervi Thienpont (Murielle)
Marjorie Vaillancourt (Djoukie)
Scénographie Jean Hazel
Costumes Jennifer Tremblay
Lumières Sonoyo Nishikawa
Musiques Gaetan Slouï
Maquillages Lucie Larose

Traductions[18][modifier | modifier le code]

In the Eyes of Stone Dogs, traduction anglaise de Linda Gaboriau, Vancouver, Talonbooks, 1999, 96 p.

  • Cette traduction a été présentée par le Tarragon Theatre, en coproduction avec le CEAD, le 10 décembre 1999, à Toronto.

Zungenspiel der Felsen Hunde, traduction allemande d’Almut Lindner, Francfort-sur-le-Main, S. Fischer Verlag, 2002, 112 p

Tongue to Tongue, the Dogs of the Rocks, traduction anglaise pour l’Écosse d’Ella Wildridge.

  • Résidence de traduction du CEAD, septembre 2002. Cette traduction a été présentée en lecture publique par le Traverse Theatre (Édimbourg, Écosse) lors d'un échange avec le CEAD, le 31 octobre 2002.

Akmeniniu ̨ šunu ̨ bucˇiniai, traduction lituanienne de Dainius Gintalas, inédit, 2010.

Parenje planinskih pasa, traduction serbe de Ljiljana Matic, Beograd, Altera, 2010, 157 p.

I auga til steinhundar, traduction norvégienne de Margunn Vikingstad, Oslo, Samlaget, 2011, p. 279-349.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Danis, Daniel, 1962-, Le langue-à-langue des chiens de roche, L'Arche, (ISBN 2851814982 et 9782851814982, OCLC 51684351, lire en ligne)
  2. « "Le langue-à-langue des chiens de roche" de D. Danis / Présentation par l'auteur - theatre-contemporain.net », theatre-contemporain.net (consulté le )
  3. Gilbert David, « Entretien avec Daniel Danis », Voix et Images, vol. 40, no 1,‎ , p. 15–26 (ISSN 0318-9201 et 1705-933X, DOI https://doi.org/10.7202/1028017ar, lire en ligne, consulté le )
  4. Luc Boulanger, « Le Langue-à-langue des chiens de roche : Besoin d’amour », sur Voir.ca (consulté le )
  5. CHÉNETIER-ALEV, Marion, L’oralité dans le théâtre contemporain : Herbert Achternbusch, Pierre Guyotat, Valère Novarina, Jon Fosse, Daniel Danis, Sarah Kane, thèse de doctorat, Paris, Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, 2004, 643 f.
  6. Jacqueline Bouchard, « Langue de roche et autres dialectes / Le langue-à-langue des chiens de roche. Texte de Daniel Danis, mise en scène de Gill Champagne, Théâtre du Trident, du 2 au 27 novembre 2004 / Variation chorégraphique sur Les Feluettes ou La répétition d’un drame romantique. Chorégraphie de Harold Rhéaume, Théâtre de la Bordée, le 18 octobre 2004 », Spirale : arts • Lettres • Sciences humaines, no 201,‎ , p. 56–57 (ISSN 0225-9044 et 1923-3213, lire en ligne, consulté le )
  7. Raymond Trousson, Voyages au pays de nulle part, « histoire littéraire de la pensée utopique », Bruxelles, Editions de l’Université de Bruxelles, 1979 (1975), p. 19.
  8. HEMMERLÉ, Marie-Aude, Représentations et figurations des dramaturgies québécoises contemporaines. De Normand Chaurette à Daniel Danis, thèse de doctorat, Paris, Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, 2010, 352 f.
  9. HEMMERLÉ, Marie-Aude, Représentations et figurations des dramaturgies québécoises contemporaines. De Normand Chaurette à Daniel Danis, thèse de doctorat, Paris, Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, 2010, 352 f.
  10. Jean-Pierre Ryngaert, « Le Québec comme réserve d’émotion et territoire de l’âme pour les Français : Michel Tremblay et Daniel Danis à Paris », L'Annuaire théâtral : revue québécoise d’études théâtrales, no 27,‎ , p. 147–159 (ISSN 0827-0198 et 1923-0893, DOI https://doi.org/10.7202/041421ar, lire en ligne, consulté le )
  11. « Brève incursion dans le luxe du côté du Piccoli teatro », sur L'Humanité, (consulté le )
  12. Frédéric Ferney, « « La langue des chiens de roche de Daniel Danis » », Le Figaro,‎ 13 octobre 1998, p.27), p. 27
  13. Jean-Pierre Ryngaert, « Le Québec comme réserve d’émotion et territoire de l’âme pour les Français : Michel Tremblay et Daniel Danis à Paris », L'Annuaire théâtral : revue québécoise d’études théâtrales, no 27,‎ , p. 147–159 (ISSN 0827-0198 et 1923-0893, DOI https://doi.org/10.7202/041421ar, lire en ligne, consulté le )
  14. COUËLLE, Jennifer, « « Une île tragique » », La Presse.,‎ , p. B9. (lire en ligne)
  15. COUËLLE, Jennifer, « « Chiens et baisers » », La Presse,‎ , p. D9. (lire en ligne)
  16. Guylaine Massoutre, « Coeur de roc : le lyrisme ardent de Daniel Danis », Jeu : revue de théâtre, no 99,‎ , p. 15–19 (ISSN 0382-0335 et 1923-2578, lire en ligne, consulté le )
  17. Élizabeth Plourde, « La clameur des chiens de roche : le Langue-à-langue des chiens de roche », Jeu : revue de théâtre, no 115,‎ , p. 71–75 (ISSN 0382-0335 et 1923-2578, lire en ligne, consulté le )
  18. Camille Robidoux-Daigneault, « Bibliographie de Daniel Danis », Voix et Images, vol. 40, no 1,‎ , p. 125–146 (ISSN 0318-9201 et 1705-933X, DOI https://doi.org/10.7202/1028027ar, lire en ligne, consulté le )