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Utilisateur:Froideval67/Brouillon/Pierre Audevie

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Pierre Audevie, né le à Baneuil et mort le à Gaggenau, est un résistant français du réseau Alliance exécuté sommairement par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre Audevie est le fils de Pierre Audevie, cultivateur et d’Anne Fayette. Il est mécanicien ajusteur[1].

Pendant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé du au [1].

Le , il entre au chemin de fer à Bordeaux-Bastide. Le , il devient mécanicien de route au service de la traction. Le , il est affecté au dépôt SNCF de Bordeaux-Saint Jean[1].

Le , il épouse, en seconde noce, Marguerite Jeanne Gabrielle Louise Gardes et devient le beau-frère de Franks Gardes futur membre du Réseau Alliance[1].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le , il s'engage dans la Résistance au sein du Réseau Alliance sous le pseudonyme de « Marco » puis « N.18 »[2]. Il effectue des missions de renseignement, de liaison et de transport et d'hébergement d'agents et de matériel. Le , il aurait permis à l'officier de la France Libre Philippe Koenigswerther, chef du secteur Bordeaux-La Rochelle, de rejoindre son poste à Bordeaux en le cachant dans le tender de sa locomotive puis de se déplacer dans la région[1],[3].

À la suite d'une dénonciation, il est arrêté par la Gestapo le . Il est interné, dans un premier temps au Fort du Hâ[1].

Le , après étude de son dossier par le Reichskriegsgericht, il n'est pas jugé mais, classé Nacht und Nebel (NN) et remis à la disposition du Sicherheitsdienst (SD)[2].

Le , après avoir été détenu à la prison d'Offenburg, il est transféré au camp de Gaggenau annexe de Natzweiler-Struthof. Il est accompagné de huit autres membres du Réseau Alliance[1],[2].

Le , les membres du Réseau Alliance sont emmenés dans une forêt, près de Gaggenau où ils sont abattus[1],[2].

Après la guerre, grâce aux indications de l'abbé Hett qui fut leur compagnon de détention, leurs corps sont découverts dans un charnier sur le lieu de leur exécution. Le corps de Pierre Audevie est rapatrié en France où il est identifié par sa femme à Strasbourg le [1].

Le , il est inhumé au caveau des fusillés au cimetière de Bègles[1].

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

Son nom figure sur  :

Distinctions[modifier | modifier le code]

A titre posthume :

Il est reconnu « Mort pour la France » (), « Déporté résistant » () et « Mort en déportation » ()[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l et m Jean Louis Ponnavoy, « AUDEVIE Pierre - Maitron », sur fusilles-40-44.maitron.fr, (consulté le )
  2. a b c et d Gerhards, Auguste, 1945-, Tribunal de guerre du IIIe Reich : des centaines de Français fusillés ou déportés : résistants et héros inconnus, 1940-1945 (ISBN 978-2-7491-2009-6 et 2-7491-2009-8, OCLC 896816152, lire en ligne)
  3. Marc E. Louvat, « Philippe Koenigswerther (Mandrille) – Secteur Hangar », sur Association L'Alliance, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Audevie Pierre », dans Auguste Gerhards, Tribunal de guerre du IIIe Reich : des centaines de Français fusillés ou déportés : résistants et héros inconnus, 1940-1945 (ISBN 978-2-7491-2009-6, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Jean Louis Ponnavoy, « AUDEVIE Pierre », sur fusilles-40-44.maitron.fr, (consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article


Recherches internet[modifier | modifier le code]

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