Utilisateur:Franyoud/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

André Banda Kani[modifier | modifier le code]

André Banda Kani plus communément connu comme "Banda Kani" est militant politique camerounais devenu populaire grâce à AfriqueMedia[1] pour ces diatribes anti-impérialistes. Il se revendique à la fois de gauche et populaire[2], il est la principale voix camerounaise aux travers de ses prises de positions médiatiques du courant Socialiste Populiste.

Biographie[3][modifier | modifier le code]

Né en 1970, sur la terre de New-Bell à Douala(Cameroun). Issu d’une famille pauvre dont il est lainé d’une fratrie de 9 enfants. Il interrompt très tôt ses études suite au décès brusque de son papa au milieu des années 80. Cette triste nouvelle va l’astreindre à se lancer précocement dans la vie active. Afin de subvenir aux besoins de ses cadets. Il a été pousseur pendant 3 à 4 ans. C’est d’ailleurs ce petit métier, qui lui permet de payer ses pensions scolaires, durant ses séjours passés sur les bancs d’école.

Militantisme[modifier | modifier le code]

En 1989, il intègre la cellule panafricaniste révolutionnaire où il rejoint DJEUKAM TCHAMENI et Anicet EKANE. A cause des événements tristes des années 90 où il est accusé d’une tentative de renversement du pouvoir de Yaoundé , il est arrêté plusieurs fois et torturé en prison. il s'agit là des années de braise 90-92 au Cameroun, aussi appelé "Villes mortes". Au lendemain des élections présidentielles de 92, il ouvre une nouvelle page de sa vie. Il devient acteur cinéaste, avec à la clé un rôle joué dans le film à succès « clando ».

Renouveau politique sous l'axe anti-impérial et panafricanisme[modifier | modifier le code]

Après s'être brouillé avec ses anciens camarades du MANIDEM mouvement longtemps dirigé par Anicet EKANE, Banda Kani lancera son propre parti le Nouveau mouvement populaire à la fin des années 2000. Sur le plan politique, il se proclame de gauche bien qu'il peut avoir des idées très conservatrices sur le plan des mœurs. Il est connu pour avoir un discours particulièrement acerbe et virulent envers les puissances occidentales en particulier la France et les Etats-Unis. Il peut rejoindre certains courants populistes et afro-centristes africains comme Kemi Seba. Il prône la sortie du Franc CFA, se dit proche des Non Alignés, et loue les régimes comme ceux de la Russie. Intervenant régulier dans la chaîne panafricaine AfriqueMedia, il a subi briller de ses talents de rhétoriciens pour surfer sur ressentiment patriotique voire nationaliste en Afrique. Sur le plan intérieur, il est un défenseur de l'intégrité du Cameroun lors des conflits liés aux "Problèmes Anglophones" dans la partie du pays issue de l'ancienne colonie Britanique. Sur le plan intérieur, sa politique n'est pas très critique vis-à-vis de Paul Biya, qu'il va parfois jusqu'à féliciter les dernières mesures du président Camerounais.

Positions politiques[4][modifier | modifier le code]

Ces prises de positions sont en majeures partie focalisées sur les questions de souveraineté, pourfendeur du néocolonialisme, les questions du Franc CFA et de défense de l'intégrité des pays africain. Depuis les différentes crise qui ont traversées l'Afrique au début 2010, il a pris le parti de soutenir les dirigents africains qui étaient en place avant leur chute comme Laurent GBAGBO en Côte d'ivoire, Mouammar Kadhafi en Lybie en lors de l'intervention de 2011 avant de soutenir Robert Mugabé au Zimbabwé. Il fait l'éloge du président Idris Deby du Tchad lors des luttes contre la secte Boko Haram. Lors de la crise anglophone, il est l'un des plus virulents à l'égard des assaillants de l'autoproclamé République d'Ambazonie dans le sud ouest du pays. Il se dit pour l'unité du pays au delà des querelles partisanes et ne déclare pas clairement ses intentions pour la présidentielle 2018.

  1. APANEWS, « Cameroun : la chaîne de télévision ‘’Afrique Média’’ encore dans le viseur du régulateur - Apanews.net », sur apanews.net (consulté le )
  2. « 7MIN POUR CONVAINCRE AVEC BANDA KANI », sur YouTube (consulté le )
  3. « BANDA KANI : le jeune loup aux dents longues de la politique camerounaise - lecamerounaisinfo », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  4. Joël Didier ENGO, « L'Afrique centrale des tyrans, nouveaux et grands "panafricanistes" », Club de Mediapart, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )